Le courrier de la colère - Peuple français recherche gouvernants à la hauteur. Comiques et néophytes, s'abstenir ...
Tribune : "En aucun temps, et dans aucun domaine, ce que l'infirmité du chef a en soi d'irrémédiable ne saurait être compensé par la valeur de l'institution".
Les Françaises et les Français le vérifient surabondamment depuis quelque temps.
Comme ils se souviendront, à coup sûr, de ce mardi 3 novembre 2020, où les sommets du ridicule ont été dépassés.
A 8 heures 30, le porte-parole du gouvernement annonce, fermement et catégoriquement, un complément au confinement : l'instauration d'un couvre-feu pour Paris et la région parisienne. 45 minutes plus tard, un communiqué de presse des services du Premier Ministre nous dit qu'il n'en est rien, "à ce stade", suivant la formule favorite du pouvoir.
Le soir, devant leurs écrans de télévision, les Français médusés voient défiler les images de supermarchés bondés pour des achats ... de dernière heure, avant la fermeture des rayons de produits dits "non essentiels". Il est certain que la distanciation physique n'était pas de mise.
L'absurde le disputant au grotesque, nous apprenons que le sort des chaussettes n'a pas été réglé ! Est-ce un produit "essentiel" ou accessoire ? Les grands esprits technocratiques se creusent la cervelle ...
Et le comble a été atteint à l'Assemblée Nationale, quand M. Véran, perdant tout contrôle de lui-même, a déclaré à ses opposants : "Sortez d'ici !" Comme s'ils n'étaient pas les représentants du peuple français.
Trop, c'est trop ! Quand les bornes sont franchies, il n'y a plus de limites. Les bornes sont bel et bien franchies, et les limites à l'amateurisme comme à la patience et à l'indulgence du peuple français aussi.
Avec ce pouvoir, on pensait avoir touché le fond. Mais, non ! Ils peuvent toujours faire mieux.
D'ailleurs, qui gouverne ce pays aujourd'hui ?
Le Président Delfraissy, ou le Président Macron ? Quand on lit les prescriptions du premier, et qu'on les retrouve dans la bouche du second 8 ou 10 jours plus tard, il est permis de s'interroger.
Et il n'est nul besoin d'être "bac + 15" pour savoir que "qui n'entend qu'une cloche n'entend qu'un son".
Alors, le Président de la République, qui n'est pas enfermé dans son palais, pourrait utilement refaire le voyage à Marseille, et se faire expliquer pourquoi on déplore moins de morts du Covid 19 à Marseille qu'à Paris (qui n'est pas la France !), et pourquoi le taux de mortalité en Ehpad a été divisé par deux dans le groupe des patients soignés avec le protocole du Professeur Raoult.
Dans la foulée, si l'on peut dire, il pourrait aussi se rendre à Berlin, et demander à Angela Merkel pourquoi le coronavirus n'a entraîné le décès que de 11 personnes pour 100 000 habitants en Allemagne, au lieu de 55 en France.
La vérité, car il y en a toujours une, c'est que la France paye aujourd'hui au prix fort, et même très fort, le fait d'avoir confié sa destinée à des néophytes.
Néophytes du pouvoir. La démonstration en est rapportée tous les jours. Et, en plus, ils apprennent lentement : ils n'ont tiré aucune leçon de la vague épidémique du printemps.
Néophytes de la gestion d'une crise sanitaire. Le Professeur Christian Perronne l'a souligné dans son livre "Y a-t-il une erreur qu'ils n'ont pas commise ?"
Au total, la République est abîmée, l'Etat ridiculisé, les libertés supprimées. Liberté d'aller et venir. Liberté du commerce.
"Obscurantisme", disent-ils à propos des attentats perpétrés sur notre sol. Comment qualifier autrement la fermeture des librairies ?
Le moment va venir où il faudra donner la parole au peuple souverain. Car c'est le peuple, et lui seul, qui est souverain en démocratie et en République. Nul ne saurait l'oublier.
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