Ont-ils tué le rêve français ?
Le rêve français (1), c'est ce qui habitait notre pays au début des années 70 : un projet de société ambitieux et solidaire, né de « Les trente glorieuses ». Cette spirale économique ascendante qu'alors, on voulait voir tirer vers le haut l'entièreté des habitants, reposait essentiellement sur la méritocratie associée à l’instruction publique, un traitement précoce contre la pauvreté dans tous les sens du terme. Français et autres, tous sans exception, quelles qu'étaient leurs origines, couleurs et confessions. Car tous unis qu'ils étaient dans cet élan socio-économique auquel ils avaient tous contribué, ces hommes et ces femmes qui formaient alors ainsi la nation France, marchaient tous dans le même sens. Le bon sens. Celui de l'intérêt général. (2)
Solidaires en tout, ils ont construit un paradis. Un paradis posé sur la terre de France et où nul fruit n'était défendu. Ce paradis comptait bien sûr quelques défauts que le progrès permettait de résoudre en temps record, rien ne semblait pouvoir l’arrêter. Mais « Liberté, égalité, Fraternité » n'était pas comme aujourd'hui, une devise à laquelle « la République » a substitué un principe scélérat, totalement à l'opposé de celui qui est posé par l'article 2 de la Constitution que l’on peut décrire comme suit :
« Gouvernement des ennemis du peuple, pour les ennemis du peuple et par les ennemis du peuple. »
Cette substitution est intervenue précisément à compter du 1ᵉʳ janvier 1973, date d'entrée en vigueur de la loi « Pompidou » : cette loi par laquelle nos traîtres dirigeants ont transféré une souveraineté monétaire nationale jusqu'alors strictement du domaine régalien, dans les mains des « usuriers. » Des banques privées, françaises et autres, notamment celle dont Georges Pompidou fut le PDG, avant d'être Premier ministre d'une République de France dont il devint le Président le 20 juin 1969 : la Banque Rothschild France. Rappelons qu’Emmanuel Macron en fut un associé.
Avant cela, le rêve français était ce modèle de société où l'instruction publique servait la méritocratie : la possibilité pour chacun de gravir les échelons et profiter d'avantages légitimes, non pas par piston, mais uniquement grâce à ses efforts, son travail et son talent. Et parce que par cette entremise citoyenne opérée par tous, chacun dans sa propre mesure (selon ses envies, besoins et objectifs), concourait effectivement à tirer vers le haut tous les habitants du pays. Tous et non pas uniquement une caste prédatrice, qui pour pouvoir accaparer la valeur ajoutée créée par le travail collectif hexagonal orchestre et entretient une crise économique permanente visant d'abord seulement les classes populaires, et use pareillement en continu de tous les artifices techniquement et humainement possibles, d'un « Diviser pour mieux régner » insufflé dans tous les domaines (identité, culture, divertissement, origine ethnique, religion, sexe, etc.). Insufflé par les médias et une éducation nationale qui a substitué, lentement, mais sûrement, à la méritocratie susdite servie par l'instruction publique d'antan, la dégénérescence en tous points, dans tous les secteurs et à tous les niveaux que nous subissons aujourd'hui, après 50 ans de dégradation ininterrompue. Une dégradation menée donc à dessein par nos dirigeants, et accentuée par une immigration africaine massive, et des enfants de celle-ci que la République s'est employée sans relâche à éloigner le plus possible des valeurs autour desquelles la cohésion nationale s'articule.
Ces valeurs qui permettaient à tout citoyen, quelle qu'était sa position sur l'échelle sociale, de se dire que rien n'est impossible à qui veut bien s'en donner les moyens. Car justement les moyens nécessaires à pouvoir y arriver, la société qui existait alors les mettaient à la disposition de tous.
Oui. L'État français était à ce moment-là réellement au service du peuple. Des projets industriels gigantesques ont ainsi pu voir le jour : les autoroutes, le Concorde, l'indépendance énergétique, le CNRS, le TGV qui reposait sur une science intègre au service de la nation. Point de modélisations foireuses qui menèrent à confiner totalement la population en 2020 dans une confusion générale, mais l’application de principes simples dont le progrès au service du bien commun. Mais, aussi et surtout, les services publics, la couverture sociale, et une retraite paisible et aisée, bien méritée. Bien sûr, il fallait évoluer avec son temps et ne pas rester ancré dans le passé. La recherche de l’amélioration permanente permettait de préserver précieusement les acquis en s’occupant des problèmes les uns après les autres sans toutefois rester assis trop ancré dans le conservatisme.
Malheureusement pour nous, ce modèle sociétal que le monde entier nous enviait hier, aujourd'hui est mort. Pourquoi ? Parce que trompé, nous avons été, depuis 50 ans, nous n'avons eu de cesse de placer aux plus hautes fonctions publiques du pays, des individus sans foi ni loi qui ont progressivement détourner les acquis à leur avantage en recréant deux divisions de citoyens. Avec d’un côté, ceux qui ont le pouvoir, qui font tout pour le garder et à qui tout est permis ou presque, les droits avant les devoirs, donc bien éloignés de la méritocratie originelle, et, de l’autre, ceux qui ont les devoirs avant les droits !
Ces dirigeants, traîtres à la confiance du peuple français, non seulement ont permis à leurs commanditaires de piller le pays, mais de plus, cette société parfaitement fonctionnelle et entièrement dédiée à servir l'intérêt général, qui faisait de la France la seconde puissance industrielle mondiale en 1970, ces traîtres à la confiance du peuple français qui se sont succédé au pouvoir depuis lors, l'ont transformée en une société dans laquelle rien ne fonctionne plus correctement. Un bordel généralisé qui sert exclusivement les intérêts privés des ultra-riches qui tirent les ficelles en coulisses, de leurs marionnettes politiques et de hauts fonctionnaires qu'elles nomment. Marionnettes politiques et hauts fonctionnaires qui, en récompense de cet office contraire à l'intérêt général, profitent grassement des largesses de la République : les hauts salaires et avantages en tous genres énormes, qu'ils s'octroient et s'accordent sur le dos du contribuable.
Comme si cela ne suffisait pas déjà à ce que normalement le peuple français se révoltât en masse, les membres de cette caste parasite des nantis au pouvoir a ajouté ceci à la perfidie, depuis 2017 : c'est désormais de manière revendiquée qu'ils affichent le mépris qu'ils ont pour le peuple de France. Et oui, « la République » est officiellement En Marche, sans que l’on ait eu le besoin de nous dire dans quel sens. Vous voyez le problème. L’histoire du joueur de flute d'Hamelin prend tout son sens : les Français sont, soit hypnotisés, soit lobotomisés pour avoir laissé choir l’esprit critique et la liberté d’expression que l’on nous a trop souvent reproché à l’étranger comme une forme d’arrogance intellectuelle.
Voilà le résultat de tout ça, concernant donc en même temps le rêve français et la France elle-même :
Les parlementaires européens qui sont un tant soit peu habités par la notion d'intérêt général (heureusement, il y en a encore quelques-uns), disent ceci, par référence aux qualités et aux défauts que la pensée collective taquine prête à ces habitants-ci de l'Europe occidentale, traditionnellement :
« Le paradis, c'est un endroit où la police est britannique, les cuisiniers français, les mécaniciens allemands et les amants italiens, et où tout est organisé par les Suisses.
L'enfer, c'est un endroit où la police est allemande, les cuisiniers anglais, les mécaniciens français et les amants suisses, et où tout est organisé par les Italiens. »
La chienlit institutionnalisée. Bref, l'Union européenne telle que nous l'imposent les technocrates mondialistes habillés en costume de lobbyiste aux ordres d’on ne sait quelle puissance étrangère (et cela change en fonction des sujets, mais il y a une prépondérance de suprémacistes démocrates américains) en poste à Bruxelles, nommés par nos dirigeants félons : l'autodestruction. Une longue agonie, lente et silencieuse, opérée méthodiquement, puis accélérée d'un coup en application d'un Traité de Lisbonne adopté à cet effet contre la volonté populaire.
Un « Parce que c'est notre projet ! » en cours de finalisation, aux effets qui sont donc absolument catastrophiques pour les nations. Les nations d'un vieux continent aujourd'hui mourant, et auquel des dirigeants tous corrompus ont entrepris de donner le coup de grâce : la submersion migratoire. Une submersion migratoire africaine subventionnée, pareillement imposée aux peuples européens contre leur volonté. Un envahissement mortel en tous points (économique, culturel, sécuritaire, social) et dès lors irréversible, financé avec l'argent de ceux qui en sont les victimes.
On est mal. On est très mal.
Mais... « Il n'est jamais trop tard pour bien faire », dit le proverbe, et j'aime à croire qu'il a raison.
Néanmoins, vu la situation actuelle, si on veut pouvoir avoir une chance de sauver à la fois le pays, nous-mêmes et nos enfants, il n'y a plus une seconde à perdre dorénavant.
« It's now or never. Tomorrow will be to late. »
C'est maintenant ou jamais. Demain il sera trop tard. Fans ou non d'Elvis Presley, les amoureux comme moi de la France, adhéreront à cette conclusion, avec l'émotion intense attachée à la gravité, hélas, de la situation.
Des solutions, il y en a et j’essaie de vous en faire part dans mes éditos où je m’applique à décrypter tour à tour les vrais sujets sociétaux, les actes politiques, qu’ils soient dans le bon sens ou celui opposé à l’intérêt général, reliés à l’actualité. Aux États-Unis, le renouveau du rêve américain semble lui avoir été mis sur des rails à grande vitesse. En effet, Donald Trump signe les décrets présidentiels tous « plus courageux » les uns que les autres – un politique qui dit ce qu’il fait et qui fait ce qu’il dit – pour que MAGA puisse enfin voir le jour.
Assisté d’un Elon Musk qui avec le département d’efficacité gouvernementale conduit une chasse au gaspi sans retenue. À quand une version française telle que le C.L.E.B.S imagé comme suit :
C.L.E.B.S. pour garantir un contrôle effectif des élus et des hauts fonctionnaires, par le peuple, s'agissant de la gestion des deniers publics, inscrivons dans la Constitution que ce contrôle est assuré par un collège de citoyens désignés par les électeurs concernés : le Comité… pic.twitter.com/EqOlIjfBd0
— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) February 3, 2025
Les actions de Musk ont conduit avant-hier à la fermeture du département de USAID, aide internationale américaine au développement au budget de 36 milliards de dollars qui a visiblement confondu l’intérêt de la nation avec l’ingérence dans des puissances étrangères. J’en ai fait état dans le tweet suivant :
US EFFICIENCE : Les informations, connues de beaucoup et présentées pour la plupart par @MikeBenzCyber sur USAID sortent.
L’USAID a été impliquée dans plusieurs opérations de changement de régime en Europe de l’Est et dans les anciens États soviétiques, souvent sous couvert de… https://t.co/9Nv7TJ7pt6 pic.twitter.com/J4BWPThNLS— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) February 3, 2025
On apprendra également que le virus du Covid aurait fait l’objet de nombreux financements par ce même département USAID. En outre, on apprendra que l’USAID gérait aussi un programme de censure sur internet à grande échelle. Pour démontrer les biais idéologiques et politiques, selon le Daily Wire, 97 % de toutes les contributions politiques des employées de l'USAID ont été versées à des candidats démocrates. Et quoi d’autre ? En France, l'équivalent de l'USAID, l'Agence Française du Développement est aussi obscure et opaque avec un budget de 13 milliards d'euros - Agence du développement ou du détournement d'attention avais-je écrit à son sujet en 2023.
US EFFICIENCE : "Pourquoi l'USAID gère-t-elle un programme mondial de censure d'Internet, qui regroupe des centaines d'ONG de censure dans un réseau commun, l'objectif déclaré du programme de l'USAID étant de faire pression sur les gouvernements étrangers pour qu'ils adoptent des… https://t.co/65JRnoJUQn pic.twitter.com/FaeiyPX1K1
— Xavier Azalbert FreeSpeech 🇧🇷 🇫🇷 (@xazalbert) February 3, 2025
Enfin aujourd’hui prendra place le vote de confirmation au Sénat de Tulsi Gabbard comme Directrice de l’Intelligence Nationale, Kash Patel à la tête du FBI et Robert Kennedy Jr comme secrétaire d'État à la Santé en charge du programme MAHA (Make America Healthy Again). Ces femmes et ces hommes œuvrent donc à la résurgence du rêve américain et ils montrent bien que « rien n’est impossible ».
À nous de prendre notre avenir en main et de démontrer une bonne fois pour toutes qu’ « impossible n’est pas français ».
1) Le « rêve français » n'est pas un concept aussi universellement reconnu ou défini que le « rêve américain », mais on peut le comprendre de différentes manières selon le contexte historique, social et culturel de la France. Voici quelques interprétations possibles :
- La devise française : tiré des idéaux de la Révolution française, ce rêve incarne les principes de liberté, d’égalité et de fraternité, où chaque individu a le droit à une vie décente, avec une forte emphase sur l'égalité des chances et la solidarité sociale avec comme base la Déclaration universelle des droits de l'homme.
- La Sécurité sociale et le bien-être : avec un système de Sécurité sociale parmi les plus généreux au monde, le rêve français inclut l'accès à des soins de santé gratuits, à l'éducation et à des retraites décentes, reflétant une société où le bien-être collectif est privilégié. Une société pendant longtemps basée sur le civisme et la répartition, où le collectif prime sur l’individualisme, la méritocratie sur l’autocratie avec l’intervention de l’État dans les sujets déclarés régaliens Cependant l’excès d’état est source de discorde et surtout du fait que certaines élites se sont servies d’abord abusant de leur position de pouvoir.
- Style de vie, culture et art de vivre : la France est mondialement connue pour son art de vivre, sa gastronomie, sa culture et son style de vie. Le rêve français implique aussi l'aspiration à profiter de ces aspects, à vivre dans un pays où la qualité de vie est valorisée, avec un accent sur le plaisir de vivre, la beauté et la culture.
- Prospérité et mobilité Sociale : similaire au rêve américain, le rêve français pourrait représenter l'aspiration à une vie meilleure, avec des opportunités de réussite personnelle et professionnelle, une bonne éducation, et un système de protection sociale fort. Il repose sur un recours important au progrès et à son avènement dans la vie des Français : autoroute, TGV, Concorde, espace.
- Critique sociale : dans certains cercles, « ils ont tué le rêve français » pourrait aussi être une critique de la politique contemporaine, de l'économie ou de la société française, suggérant que les promesses ou les idéaux historiques de la France ne sont plus atteints ou sont menacés.
Il est important de noter que ces interprétations ne sont ni exhaustives ni universellement acceptées. Le concept de « rêve français » varie grandement selon les perspectives politiques, sociales et personnelles.
2) le même bon sens, que l’association BonSens.org, présidée par Xavier Azalbert tente de restaurer en se fondant sur les principes de transparence et d’intégrité à appliquer en priorité et dans cet ordre à la santé humaine, la santé sociétale, la santé économique et la santé de la planète. Cela repose sur l’hypothèse qu’un homme en bonne santé physique et mentale pourra se tourner vers les autres et s’occuper de la santé sociétale avec civisme, il aspirera par la suite à s’occuper de la santé économique qui contribue à la réalisation de tous à travers l’emploi pour finalement s’occuper de la planète. Une spirale positive vertueuse qui repose sur l’amélioration permanente.
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