L'Éducation nationale intègre l'identité de genre et l'intersexualité dès le collège
Après des mois de tensions et de résistances, l'Éducation nationale est parvenue à faire adopter son programme modernisé d'éducation sexuelle à l'école. Les "différents modèles de familles" seront abordés dès la maternelle, tandis que l'identité de genre et l'intersexuation le seront dès le collège. Et les parents n'ont pas voix au chapitre.
Le 30 janvier 2025, l’Éducation nationale a adopté le programme d’Éducation à la Vie Affective, Relationnelle et Sexuelle (Evars), dont la construction avait été lancée en 2023 par Pap Ndiaye. Malgré la défense des conservateurs, les syndicats enseignants ont su imposer près de 150 amendements pour restaurer l’essentiel, malgré les tentatives d’adoucir le contenu du programme par l’ancienne ministre, Anne Genetet.
Comme le rapporte Elle (ou iel ?), sont inclus au programme les notions de consentement et d'homophobie, mais aussi celles d'identité de genre et d'intersexualité. On s'appuie sur des valeurs de respect basiques pour imposer aussi des réflexions intimes et profondément déstabilisantes à des enfants qui n'ont souvent rien demandé. Et ce, le plus tôt possible, sans que les parents ne puissent s'y opposer. Sans leur... consentement.
Dans la version précédente du texte, "il était précisé qu’ils devaient être informés du contenu et de la tenue des séances d’éducation à la sexualité", comme pour les autres cours. Ce n'est plus le cas. Craignant les manifestations, l'équipe d'Élisabeth Borne a reformulé cela en indiquant désormais que "les parents d’élèves sont informés des objectifs d’apprentissage". C'est bien peu.
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