Viande, caleçons et experts hors sol : le diktat du progressisme alimentaire et plus...

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France-Soir avec AFP
Publié le 04 février 2025 - 13:16
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Vive la recherche progressiste... ou comment se détacher drastiquement du bon sens de nos contrées, ou tout simplement prendre les gens pour des cons. Nous savons maintenant où va en partie l’argent de nos impôts. 

Manger selon son statut social : l’étonnante vision des experts

Après l’agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, qui souhaite nous apprendre combien de jours porter son caleçon avant de le laver sans même tenir compte de ceux qui n’en mettent pas, l’Idri et l’I4CE souhaitent nous faire réduire notre consommation de viande à nous les Français de 15 % d'ici 2035, mais en tenant compte des contraintes et aspirations de chaque catégorie socio-économiques, surtout les végétariens... c'est ce que proposent ces bons chercheurs, certainement payés grassement, dans un rapport publié lundi et destiné à "lancer le débat" sur un sujet "sensible". Bientôt il faudra choisir entre caleçon et bidoche, un point c'est tout ! 

Concrètement, nous dit-on, une famille aisée et diplômée, prédisposée à baisser sa consommation et avec les moyens de le faire, réduirait la proportion de viande de 26 % dans son assiette contre 10 % pour les familles urbaines modestes. C'est un peu comme pour le critair3 les gueux sont montrés du doigt, les vilains ! 

L'Institut du développement durable et des relations internationales (Iddri) et l'Institut de l'économie pour le climat (I4CE) partent du principe qu'il "faut aller vers une alimentation saine, à faibles impacts sur les écosystèmes, accessible à tous et rémunérant équitablement les producteurs" et que cela passe par une baisse de la consommation de viande et une meilleure qualité des produits. Ils se foutraient pas de notre gueule non ? Depuis quand a-t-on besoin d’un institut pour savoir qu’il faut bien manger ? 

"La baisse de la consommation de viande ne suscite pas de rejet chez une grande majorité de la population française (...) Pourtant, à l'échelle nationale, la consommation de viande stagne depuis 10 ans", déplorent les chercheurs. Alors comment la réduire ? Pas en comptant uniquement sur un changement d'habitude de la part d'un "consommateur responsable" mais grâce à des actions, explique Mathieu Saujot, directeur du programme Modes de vie en transition à l'Iddri, alors que de plus en plus de nos étudiants font la queue tous les soirs à la soupe populaire faute de pouvoir même se nourrir deux fois par jour. 

On nous annonce qu’"Il faut dédramatiser le sujet (...) et rapprocher les producteurs des consommateurs", notamment grâce à la vente directe, a plaidé Benoît Drouin, agriculteur en polyculture élevage, invité pour la présentation de l'étude à Paris. Mais aussi proposer des alternatives végétales au jambon comme le fait Fleury Michon, a défendu Billy Salha, son directeur général. Ces gens-là sont hors sol... 

Les choix du consommateur doivent aussi être accompagnés avec l'encadrement de la publicité, de l'étiquetage et par la disposition en rayon, mais aussi grâce aux différents canaux d'information (médias, ONG, établissements publics), complètent les chercheurs. Branchons vite Soros sur le sujet, il a certainement une idée, et quelques deniers pour nos ONG. 

Pour Marie Massart, adjointe au maire de Montpellier aussi invitée à la présentation de l'étude, l'engagement des collectivités peut également se faire par l'augmentation du nombre de repas végétariens dans les cantines. Au moins les poireaux ne seront pas égorgés. 

L'étude dénombre 12 catégories socio-économiques plus ou moins sensibles à cet ensemble d'actions, en fonction de leurs revenus, de la composition du foyer, de leur niveau de diplômes, leur âge et leur lieu de vie. Heureusement nos bons Paysans ne sont pas concernés. Ils pourront continuer tranquillement à tuer leurs cochons, les chanceux. 

En partant de cette typologie, réalisée grâce à un travail mêlant sociologie, modélisation quantitative et études des politiques publiques, les chercheurs ont établi une trajectoire de réduction possible pour chaque groupe, qui aboutit à une réduction globale de 15 % entre 2023 et 2035. Cinq ans après l'aboutissement du futur Nouvel Ordre Mondial nous dit Schwab. 

Selon le scénario proposé, les femmes seules, qui consommaient en moyenne un peu moins de 100 g de viande par jour, pourraient par exemple réduire leur consommation de 36 % grâce à ces incitations, soit la variation la plus forte. Les hommes seuls, qui en consommaient environ 140 g par jour, la réduiraient eux de 7 %. Tient, c'est étonnant, on ne parle pas des autres... 

Adieu viande, bonjour contrôle : bienvenue dans l’alimentation du futur !

 

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