Les raisonnements douteux du GIEC : CO2 et effet de serre

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Pierre-Antoine Pontoizeau, pour France-Soir
Publié le 27 juillet 2023 - 14:45
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Afin de ne pas prendre le problème de la complexité climatique à l'envers, une très grande prudence s'impose...
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TRIBUNE/ANALYSE - L’actualité sur la théorie du climat tient en deux événements. Le premier est éditorial, avec l’article de Pascal Mainsant : "L’humanité n’est pas responsable du réchauffement climatique." Cet ingénieur de recherche à l’INRAE (Institut national de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement) synthétise les connaissances et les arguments qui contestent l’hypothèse du réchauffement climatique. Et ce texte est important parce qu’il est publié dans Administration, la revue de l’Association du Corps Préfectoral et des Hauts Fonctionnaires du Ministère de l’Intérieur (2022/1, n°273, pages 91-95).

Le second est en rapport avec la publication de nouveaux travaux sur le Groenland dirigés par les chercheurs de l’université du Vermont (États-Unis). Selon ces derniers, il y a environ 400.000 ans, le Groenland était couvert de végétation. Or, beaucoup pensaient que la calotte glaciaire demeurait stable depuis quelques millions d’années. Il existe des traces de végétations sous la calotte. À environ 1.200 kilomètres du pôle Nord, la région était sans glace, avec des températures aussi chaudes, voire plus chaudes qu’aujourd’hui. La fameuse corrélation entre carbone et température en prend un coup, puisque durant cette période très chaude, la concentration de dioxyde de carbone était de 280 ppm (1) pour 422 aujourd’hui.

Voilà deux bonnes raisons de présenter ici ce troisième et dernier article de cette série consacrée à la thématique du réchauffement climatique, publiée sur France-Soir. Il aborde le cœur du raisonnement du GIEC (Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat).

Examinons la question centrale du raisonnement des rapports du GIEC. Il prétend démontrer que le CO2 est la cause du réchauffement climatique. Beaucoup auront noté que depuis plusieurs mois, les propagandistes évoluent sensiblement dans leur sémantique. Comme le réchauffement a du plomb dans l’aile, on parle de dérèglement climatique. Puisque la question des températures n’est pas crédible un instant pour ceux qui observent et mettent en perspective sur des périodes longues, on parle d’autre chose. Mais, pour invoquer le dérèglement, faudrait-il avoir fait la preuve d’une règle climatique. Aucun rapport du GIEC ne s’est hasardé à documenter une telle ambition. Le voile se déchire ! Commençons par un petit détour, pour dénoncer la tyrannie de l’argument du consensus scientifique. 

Le consensus scientifique n’existe pas 

Il n’y a pas consensus scientifique dès lors que des éminents scientifiques expriment publiquement leur désaccord et que les controverses existent sur le fond. Pourtant, dans un article intitulé "1200 scientifiques et universitaires" ont-ils vraiment signé une déclaration nuant "l'urgence climatique" ?, le journal Libération voudrait faire croire que ce consensus existe bel et bien et que la science est une démocratie d'opinion (ce qui est inexact) :

"Plus globalement, cette initiative veut démontrer qu’il n’existe pas de 'consensus scientifique' sur ces questions. Or, différentes méta-analyses prouvent le parfait contraire. Ainsi, une première analyse datant de 2016 soulignait que 97% des études sur le sujet concluent à la responsabilité des activités humaines dans le réchauffement climatique. Une plus récente, publiée en 2021, a porté ce chiffre à 99,9%, après un passage en revue de 88 125 études sur les évolutions du climat." 

Or, récemment, le prix Nobel de physique John Clauser 2022 s’exprime en ces mots : "Le narratif commun sur le changement climatique constitue une dangereuse corruption de la science qui menace l’économie mondiale et le bien-être de milliards de personnes. Une science climatique mal orientée s’est métastasée en une pseudoscience journalistique massive. À son tour, celle-ci s’est faite bouc émissaire de quantité de maux qui n’ont aucun rapport". Un constat sans dur et sans concession ! Il rejoint le Nobel de physique 1973, Ivar Giaever qui affirme : "Il n’y a pas d’urgence climatique". 

Quand le pseudo-consensus scientifique cache la culpabilité ou l’intérêt à ignorer 

Une seule preuve suffira à propos de ces "consensus erronés". J’invite le lecteur d’avoir la patience de lire l'histoire suivante, car elle est édifiante.

Au 19e siècle, toute la communauté médicale européenne va s’élever contre le docteur Semmelweis. Ce jeune médecin hongrois intègre le service obstétrique de l'hôpital général de Vienne. Il pratique une méthode comparative mesurant un écart de mortalité très significatif entre les jeunes accouchées dans un pavillon hospitalier réservé aux étudiants en médecine et le second pavillon où pratiquent les sages-femmes. Il s’agit de la fièvre puerpérale. D'un côté le taux varie entre dix et quarante pour cent, de l'autre il ne dépasse pas les trois pour cent. Fort de ce constat le jeune médecin hongrois entreprend une étude épidémiologique plutôt inédite à son époque. C'est à l'occasion d'un accident dramatique qui coûte la vie à l'un de ses collègues qui meurt d'une septicémie qu'il aurait contractée lors d'une autopsie qu’il imagine en mars 1847 que celui-ci a contracté quelque chose lors d'une autopsie. Il s'impose alors une discipline par un lavage de main intensif au chlorure de chaux. Le résultat est immédiat et le taux de mortalité chute en deçà de deux pour cent.  

Pourtant, la communauté médicale refuse les enseignements du médecin hongrois. En lui donnant raison, ils admettraient qu’ils ont été antérieurement responsables des décès : voilà qui est impossible. Enfin, la notion même de lavement renvoie aux ablutions "ringardes", que les scientistes du moment réfutent, la percevant comme une stupide régression superstitieuse. Se laver les mains est compris comme une action résiduelle des croyances populaires et mystiques en ce milieu de 19e siècle moderne et progressiste. La communauté scientifique refuse d'adopter immédiatement ce nouveau comportement, provoquant encore de nombreux décès.  

La stratégie du discrédit malveillant et antiscientifique est à l’œuvre. On discrédite les sages-femmes ignorantes, évidemment. La communauté médicale se serre les coudes et joue outrageusement du prestige de la profession pour déshonorer Semmelweis : attaques personnelles, mépris, ironie, persécution professionnelle, isolement, etc (toute ressemblance avec une autre situation...). 

À court terme, ils obtiennent la victoire. Le médecin tombe en dépression, il est ensuite interné avant de mourir dans des circonstances troubles. Voilà une leçon d’antiscience commise par la communauté médicale occidentale qui devrait inspirer beaucoup de prudence à l'heure actuelle. Le fait du consensus n’est pas un argument scientifique. Ce n’est pas la majorité qui a raison, la preuve : le bon docteur Semmelweis avait raison.

Rien ne change pourtant aujourd'hui dans les pratiques de désinformation de Libération. Les arguments du quotidien sont pitoyables de façon similaire : discrédit, attaques ad hominem, soupçons... Ce qui manque ? Des données scientifiques. 

L’imprévisibilité des variations de l’océan Pacifique  

La lutte contre le réchauffement s’assimile à la lutte contre l’augmentation du taux de CO2 qui impacterait celle des températures. Soyons un instant clairs. Toutes les décisions politiques et les centaines de milliards investis ont pour objectif la décarbonation de l’air. L’argument est bien le suivant : il existe une corrélation constante entre les variations du taux CO2 et les températures mesurées. En l’absence d’une telle corrélation, l’argument relèverait de la croyance ou de la mystification. Avons-nous une telle preuve ? La température a-t-elle significativement évolué sur le dernier siècle ? Non. Y a-t-il un épisode de quelques années avec des températures excédents celles des décennies précédentes ? Plutôt oui, avec de très nombreuses nuances (cf. l'article sur les îlots de chaleur et les biais de la mesure). Comme le rappelle Ivar Giaever, la variation de la température sur 150 ans est très faible et signe d’une constance plutôt que d’un dérèglement manifeste.

Les températures n’ont pas augmenté de manière linéaire depuis 100 ans. Il y a des périodes de quelques années à une décennie parfois un peu plus froides ou un peu plus chaudes avec des variations régionales. Or, dans le même temps, le taux de CO2 a cru de façon constante. La corrélation n’est donc pas établie. Rappelons aussi qu’en matière de température, la surface de l’océan Pacifique représente un tiers de la surface totale du globe. Or, pour ce dernier, les températures de surface de l’eau sont liées au warm pool avec des températures proches de 30 degrés Celsius (°C). Et à l’Est de cet océan, sous l’influence des alizés, l’eau de surface est refoulée et remplacée par des eaux profondes, le upwelling (remontée d'eau). L’écart de température, sous l’influence inconstante des vents est de 8°C sur des millions de km2. Une partie des relevés de températures pour un tiers de la surface du globe sont donc liés à des phénomènes inconstants et imprévisibles des vents. Notons que les températures élevées produisent des évaporations intenses puis des précipitations intenses. Au passage, l’élévation de la température accroît le phénomène d’évaporation, soit la quantité de vapeur d’eau dans l’air avec un effet de précipitation croissante. Le corrélat de la température n’est donc pas partout la sécheresse, au passage (CQFD). À tel point que les régions de l’Ouest (ou sous influence des vents d’Ouest) connaissent des pluies intenses (cyclones, typhons, moussons), alors que les côtes sud-américaines à l’Est sont en situation de sécheresse. La baisse de la température de l’eau conduit à peu d’évaporation, donc à de faibles précipitations, répartitions mises à part là aussi.

Concernant les phénomènes océaniques complexes qui conduisant à El Nino (2) ou son inverse la Nina ces oscillations majeures modifient le climat de la planète. Seulement, cette très grande variabilité n’est pas réductible à des études statistiques très difficiles sans aucune conclusion aujourd’hui. Sur un tiers du globe et pour ses impacts sur des continents entiers, rien n’est prédictible et sûr. Pourquoi ce rappel ? Parce que les deux phénomènes les plus impactant sur les climats sont les astronomiques conduisant aux périodes glaciaires et les océaniques dont ceux du Pacifique. 

Les aérosols refroidissent l’atmosphère 

L’étude des phénomènes volcaniques a permis de confirmer le rôle des aérosols sur une baisse tendancielle des températures. En effet, l’éruption du Pinatubo de juin 1991 aux Philippines a permis de mesurer l’effet des cendres sur le climat. Du dioxyde de soufre est éjecté, estimé à 20 mégatonnes jusqu’à 40 km d’altitude dans la stratosphère. Par agrégation, ils forment des gouttelettes aussi appelées aérosols. Et ces aérosols contribuent au refroidissement qui fut observé en 1992, de l’ordre de 0,15°C. sur un an.

Or, l’activité humaine produit elle aussi des aérosols, qui peuvent contribuer à un refroidissement. Notons loyalement que la complexité des aérosols et de leur propriété rend là encore leur modélisation et leur mesure d’impact sur les températures dès plus aléatoires aujourd’hui. Leur accroissement a un effet polluant nocif pour la santé humaine, mais l’effet de halo fait plutôt obstruction au rayonnement solaire, produisant un refroidissement. Le terme générique de gaz à effet de serre, incluant parfois pour certains ces aérosols, il est donc malvenu, puisque ces aérosols ne produisent pas un réchauffement du fait de leur opacité au rayonnement thermique.

Là encore, la complexité invite à une très grande prudence. Quelques exemples. Il faut examiner les localisations des aérosols dans la stratosphère avec très peu de mouvements verticaux, la troposphère avec d’intenses mouvements verticaux. La plupart sont lessivés en quelques semaines par les précipitations. La complexité tient aux dimensions et formes de ces aérosols avec des inconnus liés à leur variabilité du fait de facteur comme le taux d’humidité. Leur pouvoir de réflexion varie. Les émissions humaines ont par ailleurs des effets qui s’annulent. Des spécialistes soulignent bien que l’on attribue à certains gaz un pouvoir de rétention de la chaleur : effet de serre. Mais dans le même temps, d’autres font écran à la chaleur solaire avec un pouvoir de refroidissement. La combinaison des deux résultent de la production simultanée de ces aérosols et gaz augmente l’albédo de la planète soit la réflexion du rayonnement à la manière d’un miroir. Rien n’est donc acquis dans un sens ou dans l’autre. 

La corrélation "CO2 / température" est discutée 

Pour ce qui est de la corrélation : température / CO2, il y a deux démonstrations possibles. En laboratoire pour démontrer que l’élévation du taux conduit à une élévation de la température. En observation pour attester de la réplication du phénomène. Mais avant cela, soyons là encore prudents entre deux faits scientifiques avérés. N’oublions pas que le dioxyde de carbone fertilise car il est l’aliment des végétaux par photosynthèse. La baisse du taux de CO2 aurait un effet stérilisant sur les végétaux. Mais sa hausse a un effet d’empoisonnement mortel pour de très nombreux animaux. Ces effets sont connus : accélération du rythme cardiaque, respiration difficile, maux de tête, perte de conscience puis mort.  

À l’échelle géologique, le taux a énormément varié. Consulter à ce sujet le brillant travail de Pierre Thomas, professeur de géologie à l’ENS-Lyon : Les variations du taux de CO2 dans l'atmosphère depuis 4,5 milliards d'années - Planet-Terre (ens-lyon.fr). Résumons-le : "Depuis 600 millions d'années, on estime que la quantité de CO2 atmosphérique a varié entre 0,5 et 20 fois la quantité actuelle."

Pourquoi le facteur CO2 n’est pas la cause du réchauffement ? Il faudrait une corrélation arithmétique constante entre son taux et les variations de températures, même avec un effet de décalage. Or, ce n’est pas le cas. Plusieurs périodes de l’histoire récente témoignent de chaleurs importantes. Avant l’an mil, les Vikings étaient présents au Groenland libre de glaces. À la même époque, sous le règne de Hugues Capet, l’absence de pluies assécha fleuves et lacs, asphyxiant tous les poissons. Une reconstitution de ces phénomènes conduit à l’idée que la température pouvait atteindre jusqu’à 42°C pendant des périodes longues de plusieurs mois. Le même phénomène se reproduit avec un effet de tarissement des puits et fleuves asséchés jusqu’à la fin du 17e siècle. Or, le taux de CO2 ne varie pratiquement pas durant ces périodes sur plusieurs millénaires. La cause des ces pics de chaleur ne réside donc pas dans la hausse du taux de CO2. Comment prétendre qu’il serait la cause, là aujourd’hui, alors qu’il n’est pas un facteur causal possible pour les périodes de chaleur antérieures ? On n’établit pas plus dans l’autre sens une faiblesse de son taux pendant les périodes froides. La corrélation ne serait pas constante dans le temps et elle serait discontinue pour des temps de refroidissement. L’argument commence à s'affaiblir...

Le fait de l’élévation du taux de CO2 est incontestable après 1850 jusqu’à aujourd’hui. On passe de 280 ppm (parties par million) à 400 ppm. L’activité humaine est bien la cause majeure de cette élévation. Avec beaucoup d’imprécisions, on estime que la déforestation et le labour des sols libèrent de grande quantité de CO2. Or, il existe de nombreux phénomènes, pas toujours quantifiables, qui assimilent ce CO2. On peut rapidement évoquer un processus physique de pompe où il se dissout dans les eaux avant de plonger dans les régions polaires, se fixant là pour des centaines d’années ; un processus biologique de photosynthèse dont celui des phytoplanctons avec un effet de sédimentation. En l’état, ces pompes perdurent et accroissent leur activité avec l’élévation du taux de CO2. Quelques honnêtes savants disent à ce propos qu’il y a beaucoup d’incertitudes et que ces sujets font l’objet de débats, sans aucune théorie légitime à date.  

Les autres facteurs sont exclus de l’analyse du GIEC 

Quelques travaux montrent même que l’élévation de la température précéderaient les élévations de taux de CO2. Ce n’est pas parce que deux courbes voisinent dans leur variation que le lien est établi scientifiquement et encore moins le lien de causalité d’un facteur sur l’autre, voire d’un tiers qui conditionne les deux. Tout cela est très léger. Ceci démontrerait que dans le passé, les variations de températures causées par les autres facteurs impactant le climat (voir nos précédents articles) auraient provoqué des élévations du taux, sans pour autant être systématiques et justement proportionnées. Certains évoquent la libération de CO2 par les océans durant les périodes d’obliquité terrestre. Nous manquons de certitude sur l’ordre des facteurs entre élévation des températures et de CO2. Or, des courbes qui se suivent très imparfaitement sans une constante arithmétique au milieu, ne laisse pas présager d’une théorie. Plus encore, aucune loi scientifique n’établit cette corrélation de manière absolue. Il existe un décalage temporel entre les deux variations : température et CO2. Et les savants honnêtes reconnaissent une réelle difficulté dans les techniques de mesure. En effet, les variations de température se mesurent à la surface des calottes polaires alors que les bulles de gaz le sont à une centaine de mètres de profondeur. Il existe donc un décalage dans les enregistrements des températures et du gaz pour un instant T. 

Sur une période d’un siècle et demi à l’échelle géologique et astronomique, ce n’est rien de très sérieux. Nous sommes en présence potentiellement d’une coïncidence partielle, d’autant que le GIEC n’a pas la capacité de démontrer par le calcul le poids des facteurs. En résumé, les doutes sont plus que nombreux et suffisants pour s’interroger sur l’empressement d’une transition forcée qui va ruiner les économies occidentales et sans doute liquider les libertés au nom d’une doctrine aliénante atteignant les libertés de production, de circulation, etc. Rappelons que l'excentricité est l'un des facteurs les plus déterminants des changements climatiques naturels. La Terre au périhélie (point de la trajectoire le plus proche du Soleil) reçoit jusqu'à 26 % d'énergie de plus qu'à l'aphélie (point de la trajectoire le plus éloigné du soleil). C’est considérable.

En fait, la plupart des conclusions se fondent sur des relations statistiques sans aucun fondement expérimental réel en termes d’observation ou d’expérience de laboratoire. La statistique s’est substituée à l’intelligence des phénomènes et à leur compréhension. Des correspondances statistiques approximatives, de plus, sur des courtes périodes, ne sont que des indications relevant de coïncidences temporaires. Nous n’avons pas à ce jour de théorie éprouvée concernant les relations entre le rayonnement cosmique et les particules nuageuses. Et c’est un exemple parmi des centaines. L’interaction avec le champ magnétique terrestre avec les phénomènes climatiques de même, etc. Yves Fouquart à l’honnêteté d’écrire dans Le climat de la terre, chapitre 7.2.3.1. Une rétroaction négative de la vapeur d’eau ?

"On ne dispose cependant d’aucune information quantitative sur l’intensité éventuelle du mécanisme. On a aussi essayé d’utiliser les observations satellitaires pour chercher une relation entre la quantité de vapeur d’eau dans la haute troposphère et la température à la surface, les résultats ne confirment pas l’hypothèse de Lindzen mais leur précision est insuffisante pour en arriver à une conclusion définitive."

Le TMAG et la corrélation sont une escroquerie intellectuelle 

Comme nous l’avons démontré dans nos précédents articles, le climat n’est pas global. C’est une folie conceptuelle que de prétendre calculer une température moyenne mondiale qui n’a simplement aucun sens. (Température Moyenne Annuelle Globale). Comme toute moyenne, elle ne représente aucune des réalités effectives sous-jacentes. Plus encore, c’est une grandeur intensive, ce qui signifie en fait que c’est une pure hérésie physique que de prétendre l’ajouter, la moyenner, etc. En effet, deux objets d’un kilogramme ajoutés se représentent par une sommation qui traduit l’addition des poids soit 2 kilogrammes. Deux lieux à 30°C ne se somment pas pour un lieu virtuel à 60°C. Le TMAG est donc une escroquerie intellectuelle. Il n’y a pas d’arithmétique des températures.

Plus encore, la seule température au sol ne reflète pas toutes les températures du système terrestre dans la variété des couches atmosphériques dont les mécanismes sont par ailleurs mal connus. Enfin, le GIEC se fonde sur l’augmentation de sa TMAG estimée à 0,7°C. depuis 1900. Dans le même temps, l’analyse des carottes glaciaires conduit à estimer le taux de CO2 de 300 ppm à 400 ppm, sachant qu’un ppm, c’est une molécule par million de molécules de l’air. Nous avons des faits contraires connus comme la période chaude médiévale entre 900 et 1300, sans doute plus chaude qu’aujourd’hui, et le ppm y est estimé à 280. La période froide du 18e siècle n’est ni précédée, ni accompagnée d’une baisse du ppm. Les exemples s’additionnent qui suffisent à montrer que la corrélation n’existe pas. 

L’enjeu de la peur : la manipulation humaine du climat 

Un article du Monde du 18 février 2023 (p.18 et 19) titre : Manipuler le climat, une tentation à haut risque. Déjà en 2006, Le Monde parle de la géo-ingénierie avec inquiétude dans un article intitulé La tentation de refroidir la planète (lemonde.fr) et dans un autre article en 2022 de Fouquart : Climat : "Certaines des technologies envisagées pour maintenir habitable la Terre relèvent du cauchemar" (lemonde.fr). Nous ne sommes pas les seuls inquiets. Voir aussi un autre article publié en 2023 : Podcast. Refroidir artificiellement la planète : folie ou solution à la crise climatique ? (lemonde.fr)

On y prend la mesure des enjeux sordides des peurs instillées par le GIEC. S’y dévoile alors, comme pour l’OMS et son hystérie de concentration du pouvoir et de la vaccination universelle et obligatoire, une ambition totalitaire, politique et militaire délétère : s’autoriser de manipuler le climat. Pire que la manipulation génétique, c’est un pouvoir de destruction globale dont il s’agit. Les militaires et leurs services arguent de la crise climatique pour se doter des moyens d’intervenir sur le climat, via des expérimentations. Mais l’ambition est terrifiante. Il s’agit avant tout de se doter des moyens de menacer des pays entiers d’affecter leur climat pour les détruire.

Pire que les manipulations chimiques et biologiques, cette guerre-là pour ceux qui détiendraient les moyens de la manipulation du climat, seraient ceux d’un tyran menaçant des populations jusqu’à l’asservissement. Il faut cesser d’être stupide et naïf. La guerre du climat est un projet et certains ont bien besoin d’entretenir le mythe du GIEC pour justifier de leurs expériences. Etonnamment, le même procédé à présidé aux expérimentations de l’ADN messager dans la plus totale précipitation, en défiant la prudence, la précaution, les preuves expérimentales, etc. Les apprentis sorciers sont bien là mais leurs intentions ne sont pas bienveillantes, loin de là. Au nom même d’une réelle écologie de la nature et de l’esprit, nous devons nous opposer au règne malveillant de ceux qui font des sciences et techniques les instruments de l’asservissement des populations. 

Notes :

(1) Ppm : partie par million, terme utilisé en sciences (toxicologie, chimie, métallurgie, électronique, géochimie...), est la fraction valant 10(–6), c'est-à-dire un millionième.

(2) El Niño est un phénomène climatique particulier qui se caractérise par des températures anormalement élevées de l'eau dans la partie est de l'océan Pacifique sud.

  • Pierre-Antoine Pontoizeau est essayiste, chercheur et fondateur de l'Institut de Recherches de Philosophie Contemporaine, Pierre-Antoine Pontoizeau a notamment publié des ouvrages sur la théorie de la communication, la théorie des organisations, la théorie du langage politique et la philosophie des mathématiques.

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