L'escrologie pour les nuls. Mesdames, Messieurs les dirigeants, quand allez-vous enfin écouter et représenter le peuple ?
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Je vous avais déjà parlé de « l’escrologie » dans un édito précédent : « l’escrologie bat son plein ». Et comme répéter un message n’altère en rien son contenu, j’ai jugé opportun d’y revenir !
« Escrologie » est la contraction des mots « écologie » et « escroquerie. » Elle intervient à juste titre.
En effet, sous le faux prétexte de « protéger la planète » (à savoir plus exactement protéger l'environnement et les équilibres naturels), l'écologie politique qui nous est imposée aujourd'hui, consiste, d'un côté à faire payer aux citoyens, artisans, commerçants et aux petites et moyennes entreprises, des impôts et taxes très élevés dans tous les domaines, et, de l'autre côté, à exonérer de ces impôts et taxes ceux qui sont les véritables responsables de la destruction de l'environnement à l'échelle de la planète (pollution de l'eau, de l'air, du sol et du sous-sol), à savoir les très grandes entreprises. L'industrie pétrolière et l'industrie chimique en tête, évidemment, sans oublier le transport maritime mondial de marchandises (d'un continent à l'autre).
Au terme d'un lobbying acharné et d'une corruption politique active opérée par Rockefeller & Cie au début du siècle dernier, l'utilisation du chanvre (qui jusqu'alors servait à quasiment tout ce qui aujourd'hui est fait à partir du pétrole) a été déclarée soi-disant « dangereuse », et donc illégale, précisément pour conférer par cette entremise à l'industrie pétrolière, la toute puissance économique et politique qu'elle a depuis lors, l'utilisation systématique du pétrole s'est imposée dans absolument tous les domaines.
Et cent ans plus tard, voici ce qu'il en est.
L'énergie, c'est le pétrole. Le chauffage, c'est le pétrole. La chimie, c'est le pétrole Les transports, c'est le pétrole. Le textile, c'est le pétrole. Et le plastique, c'est le pétrole. Les plastiques de toutes sortes, notamment les sacs plastiques, et autres plastiques d'emballage, qui partout dans le monde nuisent au possible à l'environnement de manière catastrophique, tout particulièrement au préjudice des espèces animales des mers et océans.
Or, outre les dégâts considérables que son extraction cause à l'environnement, tout ce pétrole, il faut le transporter. Le transporter des endroits où il est extrait, jusqu'aux endroits où il est utilisé.
Et, malgré l'utilisation de plus en plus importante des pipelines, le transport du pétrole se fait encore essentiellement par voie maritime. Par supertankers. Ces navires pétroliers gigantesques mesurent 285 mètres de long et 45 mètres de large, et peuvent transporter 180.000 tonnes de pétrole à chaque voyage. Et à l'instar des très gros porte-conteneurs (les super cargos), un seul de ces supertankers pollue à lui seul, autant que 50 millions de voitures de particuliers.
Et donc vingt de ces supertankers ou de ces super cargos, polluent autant que le milliard de voitures de particuliers qu'il y a dans le monde. Or, 60.000 de ces supertankers et de ces super cargos circulent en permanence sur la planète.
Ainsi, le transport maritime mondial de pétrole et de marchandises pollue 3.000 fois plus que toutes les voitures des particuliers du monde réunies.
Pourtant, ce ne sont pas les compagnies de transport maritime mondial de pétrole et de marchandises qui sont taxées par les Gouvernements, ce sont les voitures des particuliers. Les voitures du citoyen de base. En France, le Français moyen. C'est à lui que le Gouvernement et le Parlement français imposent des taxes et des restrictions de déplacements, au faux prétexte de lutter contre la pollution.
Eh oui !
Supertankers et très gros porte-conteneurs brûlent chacun, en moyenne, entre 140 et 300 tonnes de pétrole par jour, dans des moteurs hauts comme des immeubles. Un bateau de commerce plus petit, entre 25 et 65 tonnes. C'est ainsi qu'au total le transport maritime de marchandises et du pétrole consomme 250 millions de tonnes de pétrole par an, à savoir un peu plus de 10% de la production pétrolière mondiale, alors que c'est nettement moins d'un pour cent de la production pétrolière mondiale qui est consommée par les voitures des particuliers. Le milliard de voitures de particuliers environ, qui sont en circulation actuellement sur la planète.
Les autres 90% de la production pétrolière mondiale sont utilisés au principal, pour la production d'électricité, pour la fabrication des plastiques et pour le chauffage.
Mais, c'est le raffinage du pétrole qui pollue le plus.
Pardi ! Exceptée l'utilisation du pétrole brut comme source énergétique, qui est l'utilisation polluante la plus visible ; quelle que soit l'utilisation finale faite du pétrole, il faut le raffiner.
Et, c'est justement lors du raffinage du pétrole que sont libérées dans l'atmosphère, en quantité astronomique, les composantes les plus polluantes du pétrole. Celles dont les apôtres de l'escrologie accusent les voitures, qu'ils ont classées « Crit' Air 3, « Crit' Air 4 » et « Crit' Air 5 », de répandre dans l'atmosphère. Les fameuses particules fines.
L'industrie du raffinage du pétrole est responsable de près des 2/3 de la pollution atmosphérique, émission des particules fines comprises. Mais pour ce qui est de la pollution, l'industrie du raffinage du pétrole n'est nullement taxée. Et, à l'inverse, c'est au faux prétexte de lutter contre la pollution, que les voitures des particuliers, elles, sont lourdement taxées, et qu'en outre, depuis janvier 2025, elles sont interdites de circulation dans les tristement célèbres Z.F.E. Ces zones urbaines appelées officiellement « zones à faibles émissions », 100% foutage de gueule, et qu'il convient dès lors plutôt d'appeler « zones à fortes exclusions. »
Je m'explique.
Alors que les critères de ces « Crit' Air », ce sont les émissions de CO2, les voitures des pauvres (que sont les citoyens qui ne peuvent pas se payer une voiture neuve basique, classée « Crit' Air 1 » ou « Crit' Air 2 »), à savoir les voitures qui sont classées « Crit' Air 3 », « Crit' Air 4 » et « Crit' Air 5 » ; les voitures des pauvres sont interdites d'accès dans les ZFE, mais les voitures des riches, elles, peuvent y circuler. À savoir les voitures de luxe qui sont classées « Crit' Air 1 », émettent jusqu'à trois fois plus de CO2 que les voitures classées « Crit' Air 3. »
Voici un exemple avec une Ferrarri année 2011 et une Twingo classe 1 :
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Et s'ajoute à ce manque de respect manifeste, le fait patent qu'il n'y a pas de ZFE pour les jets privés, ni pour les bateaux de croisière, ni pour les yachts. Ces géants des mers polluent pourtant autant qu'un porte-conteneurs, et « l'impact carbone » d'un jet privé est pourtant 300 fois plus important que celui d'une voiture classée « Crit' Air 3. » Et l'impact carbone dit « par personne » d'un jet privé, est lui carrément mille fois plus important que celui des personnes qui, contraintes et forcées, empruntent les transports en commun, c'est-à-dire les Français les plus pauvres. « Les personnes qui ne sont rien », comme l'a dit Emmanuel Macron. Les Français que les escrocs de l'écologie politique veulent empêcher de circuler en voiture. Réduire leurs déplacements le plus possible.
Et, absolument tous les politiciens sont dans la combine, tous capturés ou potentiellemen achetés qu'ils sont par les compagnies de transport maritime mondial ; Alexis Kohler en tête, secrétaire général inamovible de l’Élysée sous l'ère Macron et déjà présent sous Nicolas Sarkozy ; et achetés aussi bien sûr par les compagnies pétrolières et par l'industrie chimique, notamment l'industrie pharmaceutique.
Ah ça ! On ne le répétera jamais assez. Avec les politiciens qu'on a aujourd'hui, et le système politique verrouillé qui nous est imposé, qui réserve l'accès au pouvoir à ces seuls politiciens-là, voter, c'est se faire hara-kiri.
Et, c'est pareil au niveau européen. La Commission Européenne, organe politique qui décide de tout dans l'Union européenne, elle aussi est totalement vendue aux compagnies pétrolières, à l'industrie chimique et aux compagnies de transport maritime mondial. Ces compagnies qui sont responsables à elles seules de la quasi-totalité de la pollution de masse, tous types de pollution compris, mais qui bénéficient des bonnes grâces de la Commission Européenne pour ce qui est d'échapper au principe du pollueur-payeur, principe que la Commission Européenne applique aux citoyens. Un principe que l'on ferrait bien d'appliquer aux pollueurs informationnels que sont les journalistes aux ordres des médias subventionnés ! Et tant qu'on y est, il est possible d'étendre ce principe aux politiques qui ayant le mensonge dans la peau l'ont porté au rang institutionnel !
La mystification dans toute sa démesure !
Au lieu de privilégier les transports en commun (comme ils le demandent aux gens du peuple), voilà comment dirigeants mondialistes et industriels se sont rendus à Davos, en Suisse, au sommet du Forum économique mondial, fin janvier : chacun d'eux dans son jet privé, un moyen de transport qui génère 50 fois plus d’émissions carbone que les trains à grande vitesse.
Et qu'ont-ils fait durant ce sommet ?
Ils ont décidé quelles nouvelles restrictions supplémentaires des libertés publiques et privées (interdictions, obligations, impôts, taxes et amendes) vont encore être imposées aux peuples, toujours pareil : soi-disant pour lutter contre le réchauffement climatique.
Donc voilà ce que je propose.
Plutôt que d'exiger des peuples européens toujours plus d'efforts et de sacrifices, créons une ZFE « aérienne » : l'interdiction, pour les dirigeants politiques et les industriels, de circuler en jet privé dans l'Union européenne. Et, aussi une ZFE marine tant que l’on y est afin que tous ces propriétaires de yacht privés ne puissent plus les faire naviguer dans les eaux territoriales !
Certes, cette mesure ne résoudra pas tous les problèmes à elle seule. Néanmoins, l'impact carbone global s'en trouvera très nettement réduit. Et en bonus, une fois n'est pas coutume, dans la lutte contre la pollution en tous genres, c'est l'équité, la logique et le bon sens qui seront privilégiés.
NOTA : dans la même veine hautement nocive pour l'environnement dont procèdent l'extraction et l'acheminement des minerais et des matériaux nécessaires à la construction des véhicules électriques ; à savoir les véhicules faussement appelés « propres » (ainsi que les panneaux solaires) ; la construction des structures de production de l'électricité elle aussi faussement appelée « propre », que sont les éoliennes, leur construction est également catastrophique pour l'environnement..
Chaque éolienne est constituée de 260 tonnes d'acier. Les fabriquer nécessite 300 tonnes de minerai de fer et 170 tonnes de charbon à coke. Ce minerai de fer et ce charbon à coke doivent être extraits et transportés. Comment ? À l'aide d'hydrocarbures. Et ces 260 tonnes d'acier qui, elles aussi, sont fabriquées à l'aide d'hydrocarbures, il faut ensuite les amener à l'endroit où l'éolienne est construite. Cela se fait pareillement à 100% en consommant une quantité d'hydrocarbures très importante.
Mais ce n'est pas tout. Il faut ajouter à cela les 2.000 tonnes de béton des fondations de l'éolienne classique, à savoir la « Nordex N149 » de 5MW. C'est autant de ciment et de sable qu'il faut extraire et transporter sur place, puis couler. Or, cela se fait similairement en consommant des hydrocarbures en très grande quantité.
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Et tout ceci qui plus est, à un coût qui lui aussi est « hénaurme », comparé à la quantité d'électricité produite par une éolienne. Coût de fabrication, d'entretien et de fonctionnement, l'électricité produite par une éolienne est 10 fois plus chère que l'électricité produite par le pétrole, et 30 fois plus chère que l'électricité nucléaire.
Enfin, n'oublions pas les nuisances que l'utilisation des éoliennes causent à l'environnement, s'agissant tant des animaux et des êtres humains. Ces nuisances sont tellement graves et manifestes, qu'elles sont dorénavant admises et reconnues par les autorités françaises. Néanmoins, les autorités françaises maintiennent leur politique d'implantation d'éoliennes, au nom de l'écologie.
En fait, comme pour chacune des escroqueries étatiques opérées en bandes parfaitement organisées, les seules personnes à qui l'implantation des éoliennes profite, ce sont les personnes morales de droit privé qui concourent à l'implantation des éoliennes : aciéries, fabricants de béton, et constructeurs d'éoliennes. Les grandes entreprises, toujours les mêmes, qui héritent des marchés publics nationaux. Ici ceux de l'implantation des éoliennes : Bouygues, Vestas Vestas, Siemens, etc.
Et à qui appartiennent ces grandes entreprises ? Aux grands patrons du CAC40.
Et nos politiciens étant les marionnettes des grands patrons du CAC 40, ils pondent des lois qui servent les intérêts de leurs marionnettistes.
Au détriment de qui ? Du peuple.
Mais fort heureusement, le peuple n’est plus dupe. En témoigne ce sondage récent France-Soir/BonSens.org : la confiance coule : pour 77 %, le gouvernement français doit complétement revoir la politique sur le réchauffement climatique et prendre en compte les avis divergents et pour 56 %, la loi sur les ZFE est discriminatoire contre les plus pauvres et doit être annulée.
Il y a donc un réel problème de fracture entre les Français et les politiques. Ce qui expliquerait les mots durs, mais réalistes du Vice-Président américain JD Vance à l’égard de la capacité des dirigeants à écouter et à représenter leur peuple : « La démocratie repose sur le principe sacré que la voix du peuple compte. » « Si nous refusons d'écouter cette voix, même nos combats les plus fructueux n'aboutiront qu'à très peu de choses », a-t-il conclu.
Alors mesdames, messieurs les dirigeants, quand allez-vous enfin écouter et représenter le peuple ?
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