Les radars de covoiturage commencent à verbaliser
Alors même que les radars n’ont jamais rapporté autant d’argent à l’État, de nouvelles infractions inscrites au Code de la route vont permettre de faire monter un peu plus encore la note.
Bien que la principale infraction mesurée par les radars soit la vitesse, certaines subtilités deviennent de plus en plus calculables par ces automates. Ainsi, comme le rapporte l'Internaute, une dizaine d’autres infractions vont être scrutées par ces machines, parmi lesquelles l’absence de port de la ceinture ou de respect des distances de sécurité. Le franchissement d’une ligne continue peut aussi faire l’objet d’une contravention par le biais des radars.
Mais la nouvelle restriction est ailleurs. En effet, depuis quelques années, les voies de covoiturage s’immiscent sur les grandes voies. Principalement localisées sur la voie la plus à gauche, un losange sert à indiquer son existence. Tandis que la sensibilisation faisait son œuvre, de plus en plus de voies sont verbalisées depuis cet été. À cet effet, les radars sont mis à contribution pour contrôler la composition des habitacles et ainsi s’assurer qu’au moins deux personnes y sont présentes. Cependant, ils utilisent de leur côté des capteurs infrarouges afin d’identifier le nombre de personnes présentes. Le flash du radar automatique fera décaisser 135 euros.
Alors que la mesure était censée entrer en application lundi 9 septembre à proximité de Grenoble, la mesure a nécessité un délai supplémentaire selon les informations de France Bleu Isère. Un retardement nécessaire pour permettre l’instruction de l’arrêté préfectoral. Un répit qui n’est pas présent partout. En effet, certaines villes telles Paris, Rennes ou Strasbourg ont sauté le pas et verbalisent déjà les conducteurs les moins attentifs.
Bien que le panneau peine encore à se faire connaître, le lancement des amendes devrait aider à marquer les esprits des conducteurs et inciter à ne plus se déporter sur la voie de gauche lorsque celle-ci est annoncée par un losange.
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