M. le Président, confinement et couvre-feu tuent et créent la misère. Ce n’est pas ce que vous voulez pour la France ?

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Gérard Delépine pour FranceSoir
Publié le 26 octobre 2020 - 12:34
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Le président Emmanuel Macron au centre hospitalier René Dubos de Pontoise, le 23 octobre 2020 dans le Val-d'Oise
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© Ludovic MARIN / POOL/AFP
Emmanuel Macron
© Ludovic MARIN / POOL/AFP

 Tribune :Les chiffres confirment les leçons de l’histoire :  le confinement aveugle est toxique. La Suède reste le meilleur exemple européen pour le démontrer.

 

En mai et juin, nous signalions dans plusieurs tribunes, sur économie-matin[1], que les pays qui n’ont pas confiné leurs peuples, affichaient des résultats sanitaires globaux et des prévisions économiques bien meilleures que les nôtres, démontrant la nocivité du confinement imposé autoritairement par nos dirigeants. Depuis cette période, le conseil scientifique et le gouvernement continuent de vanter le confinement policier français qui « aurait arrêté l’épidémie », et aurait « sauvé 60000 français » tandis que les médias pratiquaient le Suède bashing[2] pour la punir de ne pas avoir appliqué les prescriptions de N. Ferguson.

Que de mensonges pour tenter de justifier la plus grande débâcle française depuis 1940.

Car ce n’est pas le Covid19 qui est responsable de l’état pitoyable actuel de la France, mais seulement le confinement et les mesures prétendument sanitaires que nous subissons toujours. Et plus elles durent, plus les dégâts s’aggravent. A quand notre De Gaulle ? Le professeur Raoult aurait-il pu l’être, mais n’a pas crié assez fort. Un de ses adjoints plus politique peut-être ? En tous cas, le professeur Eric Chabrière ne ménage pas ses efforts pour nous informer en temps réel de la réalité des résultats de Marseille et d’ailleurs dans le monde et en France, et de poser les vraies questions à l’ANSM sur ses positions aberrantes, comme défendre le remdesivir malgré sa toxicité (certains demandent s’il y a des reins à greffer en excès ?) en refusant toujours l’ATU à l’hydroxychloroquine malgré les données positives qui s’accumulent par le monde.  Suivez-le @echabriere sur Twitter ou sur le site de l’IHU.

 

Les faits avérés.

Le covid19 n’est qu’une mauvaise grippe de plus

Au niveau mondial comme en France, le Covid se comporte comme une mauvaise grippe avec une mortalité globale nettement moindre que la grippe asiatique (deux millions de morts dans le monde dont 40 000 à 100 000 français.)

Alors pourquoi avoir imposé à de nombreux peuples des astreintes à domicile aveugles qui ont aggravé l’épidémie et ses conséquences ?

Les prédictions de Ferguson[3] ont toujours été colossalement erronées.

Pour s’en convaincre, il suffit de confronter ses prévisions de mars à la réalité d’octobre.

Ferguson avait prédit que si la Suède ne confinait pas, elle compterait 70 000 morts de Covid19. La Suède n’a pas confiné. L’épidémie est terminée en Suède après 5922 décès comptabilisés au 21/10/2020[4].

Ferguson avait également prédit qu’en l’absence de confinement, les Pays-Bas pleureraient 100 000 victimes ; les néerlandais ont refusé le confinement et n’en comptaient que 6 804 au 21 octobre.

Ces surestimations des risques (1 200 % à 1 400 %) constituent une constante chez Ferguson ainsi que le montrent ses prévisions passées sur la fièvre aphteuse, la maladie de la vache folle, la grippe H1N1, l’Ebola justifiant sa réputation de prophète de l’Apocalypse.

En 2001, ses prévisions sur la fièvre aphteuse ont entraîné l’abattage de 6 millions de bovins, décision aujourd’hui considérée comme aberrante et qui a coûté environ 6 milliards de livres aux éleveurs anglais.

Lors de la crise de grippe H1N1 de 2009, les prévisions du même institut, issues de simulations du même programme informatique ont conduit l’OMS à alerter le monde entier sur la gravité extrême de la pandémie, annonçant jusqu’à 8 000 morts au Canada qui n’en a finalement déploré que 428, et de 65 000 Britanniques (il y en eu au total 457).

Ces prévisions erronées ont coûté inutilement 2 milliards d’€ à la France et le vaccin hâtivement mis sur le marché a été responsable de nombreuses complications dont des syndromes de Guillain-Barré, et plus de 50 cas de narcolepsies (trouble du sommeil qui se caractérise par une somnolence excessive au cours de la journée, avec des accès de sommeil incontrôlables).

 

Dans les prévisions de l’efficacité des mesures qu’il proposa contre le coronavirus, Ferguson s’est trompé tout autant.

Ferguson avait annoncé que si la Belgique confinait, elle limiterait le nombre de ses victimes à 3 300 au 7 mai. La Belgique a confiné et, d’après l’OMS elle comptait 8339 victimes ce jour-là.

 

Le confinement aveugle n’a ni ralenti ni raccourci, ni diminué l’extension de l’épidémie

Que ce soit en France ou dans les pays voisins qui ont eu le malheur de l’imposer à leurs populations, les données rapportées par l’OMS (covid19 situation report) prouvent que les prévisions et les conclusions de Ferguson[5] étaient fausses : dans tous les pays adeptes du seul confinement aveugle, l’analyse des tendances observées avec recherche de point d’inversion de tendance (break point-analysis), montre que la vitesse de contamination n’a jamais été diminuée par le confinement aveugle.[6]

 

La vitesse de contamination n'a jamais été diminuée par le confinement aveugle.[7]

En France, avant le confinement, le temps de doublement du nombre de contaminés atteignait 5 jours ; après le 17 mars et pendant les 18 jours, il est resté parfaitement stable. Comme le temps d’incubation de la maladie est de 5 jours, si le confinement avait été efficace un ralentissement de l’épidémie aurait dû apparaître dès le 8 -10ème jour, ce qui n’a pas été le cas.

Ce n’est qu’après 18 jours que le nombre de contaminations a diminué, en même temps qu’il diminuait dans les autres pays voisins, qu’ils aient ou non imposé le confinement et que donc le virus se moquait bien des mesures des humains et poursuivait sa petite vie, comme l’avait prédit le PR Raoult.

Cette absence d’efficacité du confinement aveugle n’est guère surprenante dans la mesure où le confinement pratiqué en France comportait le renvoi des malades sans risques particuliers dans leur famille et les vieillards quel que soit leur état dans leur Ehpad où ils propageaient la maladie, car à l’époque ils n’étaient pas enfermés seuls dans leur chambre et le personnel n’avait aucun moyen de protection.

Il faut vivre sur une autre planète pour prétendre que le confinement a limité l’épidémie en France !

La comparaison du début des épidémies en Belgique et aux Pays-Bas montre même que le confinement belge a accéléré et aggravé nettement l’épidémie :

L’Allemagne qui n’a pas utilisé cette méthode moyenâgeuse mais pratiqué la « quarantaine », isolant les infectés de la population saine, a mieux ralenti l’épidémie que ceux qui ont suivi les conseils de Ferguson.

 Plus on confine aveuglément et de façon policière, plus le nombre de décès est élevé.

 

De même, l’analyse de la cinétique du recul de l’épidémie dans les principaux pays européens atteints ne montre aucun bénéfice en intensité, ni en rapidité de l’épidémie dans les pays qui ont sévèrement confiné par rapport aux Pays -Bas non confinés.

Globalement, les 4 grands pays européens qui ont confiné leurs populations sans séparer les infectés des autres se classent tous dans le top 6 européen des plus fortes mortalités attribuées au Covid19.

Il est donc très surprenant que le conseil scientifique prétende que le confinement aurait pu être efficace contre l’épidémie. Il doit tout de même avoir quelques doutes sur son utilité, puisqu’il précise « ne pas l’envisager de nouveau à l’avenir ».

 

Balance avantages/ risques. La catastrophe sanitaire du confinement

En médecine, un traitement ou une mesure sanitaire ne doit jamais être décidée en n’envisageant que ses avantages potentiels sur la maladie cible, mais doit aussi prendre en compte ses complications possibles pour dresser sa balance Avantages/Risques.

Lorsque le président et les autorités de santé publique ont commencé à exhorter, puis à ordonner aux gens de rester chez eux, ils n'ont parlé que des avantages qu’ils en espéraient : en évitant les contacts, nous ralentirions la propagation du nouveau coronavirus. Ils auraient dû ajouter : « malheureusement, plusieurs milliers de personnes mourront du cancer et d‘arrêt de traitement d’autres maladies chroniques, de suicides etc. ».

 

Les victimes collatérales ignorées

Le confinement a été responsable de très nombreuses victimes collatérales, que le comité scientifique et les statistiques officielles ignorent pour l’instant : les décès anticipés liés à l’absence ou au retard de soins imposé par les mesures d’exception sanitaire (en France le plan blanc) et les complications directes du confinement.

Certains malades aigus sont déjà morts du confinement ; ainsi une étude de l’Inserm et du Samu montre que le confinement a suivi d‘une diminution de 50% des prises en charge pour arrêt cardiaque ; les disparus des urgences n’ont pas osé venir à l’hôpital et sont vraisemblablement morts chez eux ; quant à ceux qui été amenés à l’hôpital, leurs chances de récupération ont été diminué par deux. Même constatation pour les accidents vasculaires cérébraux.

A l’échelle du pays ces urgences vitales non traitées représentent 3000 à 5000 décès.

Les retards de soins imposés par le plan blanc ont touché les malades souffrant de pathologies chroniques (cancéreux, cardiaques, déprimés) qui ont subi l’arrêt des traitements prévus, leur modification suboptimale ou leur prolongation aveugle sans consultation permettant de les adapter. Compte tenu de l’extrême fréquence de ces pathologies (20 millions d’après le professeur Grimaldi[8]), ces retards sont potentiellement responsables de dizaines de milliers de décès non comptabilisés pour l’instant.

Les nouveaux malades n’ont pas pu être diagnostiqués, ni traités du fait de l’interdiction d’opérer les malades non reconnus urgents par les agences régionales de santé.

Depuis le début du confinement, 75.000 nouveaux cancers auraient dû être diagnostiqués (si les chirurgiens avaient pu opérer) et ne l’ont pas été.

L’Académie de chirurgie s’en est inquiétée dans son communiqué du 15 Mai : « depuis la mise en place du Plan Blanc le 13 mars, 85% des 7,2 millions d’interventions chirurgicales programmées chaque année en France ont été reportées. Il en résulte des risques d’aggravation dûs au retard de prise en charge ».

Jean-Yves Blay du centre d'oncologie Léon Bérard de Lyon s’alarme : « nous craignons 5.000 à 10.000 morts supplémentaires du cancer”, « ces estimations sont même plutôt optimistes ; les Anglais ont des projections allant jusqu'à 40.000 patients décédés en excès.”

Et cette rupture de soins ne concerne pas uniquement la cancérologie, mais a touché toutes les pathologies non Covid. Ainsi, en Australie, les mesures sanitaires imposées aux voyageurs ont entraîné la mort de 4 bébés souffrant de maladies cardiaques congénitales[9] qui, faute de service spécialisé, ne pouvaient pas être opérées dans l’hôpital d'Adélaïde.

 

La deuxième vague est psychiatrique

Le bilan médical du confinement devra aussi prendre en compte les complications psychologiques du confinement et en particulier le surplus des maltraitances familiales, des troubles psychiques et des suicides[10] [11]liés à l’entretien permanent de la panique par le gouvernement et les médias, l’astreinte à domicile, aux pertes de salaires et au chômage[12] que constate déjà l’Inde [13], la presse australienne[14] et qui pourrait faire jusqu’à 150000 victimes aux USA[15]. La consommation très élevée et croissante d’anxiolytiques relevée par les bilans de la sécurité sociale d’octobre 2020 (site AMELI) en témoignent s’il en était besoin. Le comportement très particulier et différent de nombre de personnes « rigoureusement normales » avant février en est une illustration quotidienne remarquée par beaucoup de correspondants, internautes etc.

Le bilan sanitaire du confinement aveugle va s’aggraver avec le temps et largement dépasser la mortalité attribuée au Covid19.

 

 

Le tsunami économique du confinement : 12O MILLIARDS EUROS

Selon l’Observatoire Français des Conjonctures Economiques, les huit semaines de confinement ont diminué le PIB 2020 de 120 milliards d’euros impactant principalement les transports, l’hébergement, la restauration, la construction, les activités de loisirs et le commerce de détail. En tenant compte du lent rétablissement de la croissance, perturbé par la persistance et l’aggravation périodique des mesures prétendument sanitaires inefficaces tel que le couvre- feu sans logique sanitaire, la perte globale de PIB dépassera les 10 points de PIB en 2020.

L’OCDE prévoit que la France pourrait connaître une récession de 11,4 à 14,1 % de son PIB en 2020[16]. C’est en France, pourtant relativement moins touchée par l’épidémie que certains voisins que la crise économique pourrait être la plus forte du monde.

 

 

La Suède tire les bénéfices d’une politique médicale traditionnelle basée sur la confiance en ses citoyens

Contrairement au gouvernement français qui a cru ou a voulu croire sans vérification les folles prédictions de Ferguson, le voyant londonien, la Suède a fait examiner le rapport 9 de Ferguson par ses experts qui ont réfuté ses conclusions qu’ils jugeaient exagérées.

En avril, l'épidémiologiste suédois Anders Tegnell a expliqué au magazine Nature qu’il estimait que le COVID-19 « n'est pas une maladie qui peut être arrêtée ou éradiquée ».

Aucun confinement n’a été envisagé malgré les pressions internationales et les critiques de quelques suédois trop peureux ou trop proches de l’industrie pharmaceutique. Les autorités sanitaires ont simplement diffusé des recommandations à la population et aux professionnels des transports, de la restauration et du spectacle. Les écoles sont restées ouvertes.

« Fermeture, verrouillage, fermeture des frontières - rien n'a de base scientifique historique, à mon avis", a déclaré Tegnell directeur du département chargé des épidémies. « Nous avons examiné un certain nombre de pays de l’Union européenne pour voir s’ils avaient publié une analyse des effets de ces mesures avant qu’elles ne soient lancées, et nous n’en avons vu presque aucune ».

Au 20 octobre 2020, la mortalité suédoise globale attribuée au Covid19 (586/ million d’habitants dont 50 % dans les Ehpad) est supérieure de 11 % à celle de la France (515/million dont 30 % en Ehpad), mais très inférieure à celles de la Belgique, l’Italie, et de l’Espagne et la mortalité quotidienne suédoise reste proche de zéro depuis 3 mois contrairement à beaucoup d’autres états européens adepte du confinement.

Il semble bien que la mortalité excessive soit due à la mauvaise couverture sociale du personnel des EHPAD dont beaucoup n’étaient pas indemnisés lorsqu’ils étaient en arrêt de travail, ce qui les a incités à continuer à fréquenter les établissements de personnes âgées alors que souffrants du covid.  Les vieillards ont été refusé dans les hôpitaux et ont reçu dans les Ehpad des produits facilitant l’euthanasie. 

Surtout l’absence de victimes collatérales du confinement, de retard scolaire, de blocage sociétal lui confèrent un bénéfice considérable sur nous.

De plus le non-confinement de la population suédoise semble avoir limité les conséquences économiques.

 Au deuxième trimestre, le PIB du pays a chuté de 8,6% [17], ce qui est nettement inférieur aux baisses observées dans les pays confinés sévèrement comme en Espagne (18,5%), Portugal (14,1%), et France (13,8%).

Sur l’année 2020, la perte en PIB suédois est estimée à 3 à 5 % contre 11 à 14 % en France.

 

La Norvège regrette courageusement son confinement

La Norvège a enregistré moins de décès directs de Covid19 que la Suède, mais l’Institut norvégien de santé publique a publié fin mai une étude[18] montrant que le confinement n’en était vraisemblablement pas responsable[19]. Elle fut commentée ainsi par sa directrice générale Camilla Stoltenberg : « le taux de reproduction effectif était déjà tombé à 1,1 le 12 mars » [avant le confinement]. De ce fait, les résultats obtenus avec confinement ou sans confinement auraient été « similaires ». « Nous aurions pu rester non confinés en prenant simplement une série de précautions pour ralentir l’épidémie. Il est important que nous en soyons conscients ».

L’agence statistique norvégienne a également calculé les dommages permanents causés par les fermetures d’écoles : « chaque semaine d’enseignement en classe refusée aux élèves, freine les chances de réussir sa vie et réduit de façon permanente le potentiel futur des revenus ».

De plus, en deux mois de blocage, le PIB norvégien a perdu 11% environ et les autorités espèrent limiter les pertes à environ 5 % sur l’ensemble de l’année 2020.

C’est sur ces données que le premier ministre norvégien Erna Solberg vient courageusement de reconnaitre qu’elle aurait dû suivre l’exemple de ses voisins suédois et a regretté publiquement les contraintes sanitaires qu’elle a imposées[20].

Cet exemple d’humilité et d’honnêteté fera-t-il des émules dans les pays européens du sud ?

L’OMS rappelle que le confinement ne fait qu’apporter la misère

Le confinement doit être une mesure de dernier recours, a déclaré récemment David Nabarro[21] responsable de la COVID-19 à l’Organisation mondiale de la santé (OMS), sur le site du magazine britannique The Spectator.

« Le confinement a des conséquences que vous ne devez jamais minimiser, celle de rendre les gens pauvres, beaucoup plus pauvres. »

 

« Nous pensons qu’il est possible de conserver intacte notre vie économique et sociale, avec un haut degré d’organisation du gouvernement et une implication de la population. Le confinement ne doit pas être le moyen principal de contrôle de la pandémie, nous préférons l’éviter. »

« Nous avons vu le taux de pauvreté doubler, et il va y avoir deux fois plus d’enfants qui vont souffrir de malnutrition, parce qu’ils n’ont plus de repas à l’école », a dit le spécialiste de l’OMS.

Le confinement ne doit servir qu’à « réorganiser ses ressources et à protéger les travailleurs de la santé quand ils sont épuisés », afin que les hôpitaux puissent remplir leur mission.

 

Science, religion, secte ?

Les membres du conseil scientifique paraissent s’être comportés comme les adeptes d’une religion dont le crédo se résumerait à la prophétie de Ferguson : « confinons encore et toujours en attendant le nouveau médicament miracle ou le vaccin » ? C’est toujours sur des simulations utilisant des programmes semblables à ceux de Ferguson que le conseil scientifique base son autosatisfaction et ses avis. Pourquoi refuse-t-il de considérer les faits avérés pour les analyser scientifiquement ?

La démarche scientifique repose sur le doute fertile cher à Spinoza et progresse par la confrontation des hypothèses aux faits constatés. Lorsque les faits avérés contredisent l’hypothèse, celle-ci doit être abandonnée pour une nouvelle hypothèse compatible avec les faits observés. Les prédictions apocalyptiques et l’hypothèse de Ferguson que le seul le confinement aveugle pourrait entraîner un ralentissement des contaminations ont été totalement contredites par les faits[22]. Elles doivent être abandonnées comme toutes les études basées sur son modèle.

 

Science ou Finance ?

La science n’était apparemment pas le souci de la plupart des membres du conseil scientifique, mais plutôt par tous les moyens d’imposer le Remdesivir de Gilead[23], et les futurs vaccins[24] et donc de démolir coûte que coûte, contre toute évidence et l’intérêt des patients, le traitement du Pr Raoult ou toute autre alternative comme l’Artemisia largement utilisée avec succès dans le monde et également interdite en France.

Chaque jour apporte sa confirmation de crime contre les malades en leur refusant la chloroquine comme la ville de New York qui a accumule le nombre record de décès (33 022 pour 8,4 millions d’habitants, soit une mortalité la plus forte du monde avec 3931/million) particulièrement dans les populations pauvres, alors les pays pauvres, dont l’outil sanitaire est infiniment moins bien développé, ont contenu la mortalité [25] grâce aux antipaludéens : Algérie (41/M) Madagascar (9/M) Cote d’ivoire (5/M), Congo (9/M), Cuba (11/M), Maroc (70) , Inde (79/M), Malaisie (5/M), Egypte (59/M)..

Et au-delà des dommages sanitaires, scolaires, sociétaux et économiques engendrés par le confinement, il faut aussi prendre en compte les dommages sur la vie démocratique.

 

Le déni démocratique du confinement français

Les résultats remarquables de Taiwan sur le Covid19 ont montré que la démocratie et la libre circulation des informations sont essentielles pour combattre efficacement l'épidémie de coronavirus. Ainsi que l’a rappelé le ministre de la santé taiwanais : « dans les pays autoritaires, les responsables locaux cachent la vérité au gouvernement central pour éviter les reproches, et le gouvernement central ment également à son peuple pour détourner les critiques du public au début d'une épidémie. En conséquence, les mesures de contrôle de la maladie sont retardées et finalement inefficaces »

Le comportement de nos gouvernants a été et est celui d’un pays autoritaire. Tout au long de l’épidémie, le gouvernement a menti à la population jusqu’au sketch des masques inutiles puis obligatoires, décrédibilisant l’expertise officielle et la parole de l’état. La distribution « gratuite » du remdesivir bien que déclaré toxique, versus la persistance du rejet de l’hydroxychloroquine en ce mois d’octobre 2020 par l’agence du médicament ANSM, l’absence de publication à ce jour des fameux essais Discovery et HYCovid qui allaient tous mettre fin à la controverse Chloroquine fin mai, apportent chaque jour de nouveaux éléments à ce récit tragique.

Pour prévenir toute critique, le gouvernement a gardé secret plusieurs semaines le rapport 9 de Ferguson du 14 Mars, qui aurait pourtant justifié une analyse soigneuse par la représentation nationale et des experts indépendants comme cela a été fait en Suède et aux Pays-Bas. La solidité du rapport aurait dû être évaluée par le parlement et publiquement débattue avant de prendre une décision aussi dramatique que celle du confinement aveugle.

Cela a été le cas en Suède et aux Pays Bas aboutissant au rejet des conclusions de Ferguson et au refus du confinement policier.

La propagande mensongère continue dans les médias et les communications officielles renforçant la panique, relayant la moindre étude truquée contre la chloroquine et celles glorifiant le confinement, alors que partout ailleurs les interrogations sur l’intérêt même du confinement se multiplient. Les traitements par anti paludéens et antibiotiques, interdits en France sont maintenant recommandés avec succès par les autorités sanitaires de pays dont les populations globales dépassent 2 milliards d’individus.

L’éditorial du Dagens Nyheter suédois soulignait dans l’édition du 21 avril 2020 : « si on abandonne une partie de la démocratie maintenant, on ne sait jamais vraiment quand on la récupérera ».

 

L’ONU critique les mesures d’urgence pour supprimer les droits humains

Le 16 mars 2020, un communiqué commun des experts indépendants des droits de l’homme et d’autres rapporteurs spéciaux de l’ONU ont exhorté les États à éviter d’outrepasser les mesures sécuritaires dans leur réponse à l’épidémie de coronavirus et leur ont rappelé que le recours aux pouvoirs d’exception ne doit pas être utilisé pour étouffer la dissidence.

« Tout en reconnaissant la gravité de la crise sanitaire actuelle et en admettant que l’utilisation des pouvoirs d’urgence est autorisée par le droit international en réponse à des menaces importantes, nous rappelons aux États que toute réponse d’urgence au coronavirus doit être proportionnée, nécessaire et non discriminatoire ».

Selon eux : « certains États et institutions de sécurité peuvent trouver attrayante l’utilisation de pouvoirs d’urgence car elle offre des raccourcis ». « Pour éviter que de tels pouvoirs excessifs ne soient intégrés dans les systèmes juridiques et politiques, les restrictions devraient être étroitement adaptées et constituer le moyen le moins intrusif possible pour protéger la santé publique ».

Nous espérons que les discussions au parlement montreront le réveil d’une opposition efficace et rationnelle qui a totalement manqué tout au long de cette crise. Cette dernière n’a pas été de fait une crise sanitaire, mais avant tout une crise démocratique -politique, médiatique- aux conséquences sanitaires et économiques catastrophiques.

Oui, La Suède, les Pays-Bas, comme Taiwan, la Corée et le Japon et bien d’autres pays nous rappellent que l’exercice démocratique du pouvoir est nécessaire à la sécurité sanitaire et économique d’un peuple.

Il est temps que nos représentants se montrent dignes de la Nation du siècle des lumières, des Droits de l’Homme et du Citoyen et de notre devise Liberté.

[1] http://www.economiematin.fr/news-suede-liberte-confinement-echec-difference-france-coronavirus-strategie-delepine
[2] CBS News : « La Suède devient un exemple de la façon de ne pas gérer le COVID-19. » De même, l'Université de Virginie a publié un communiqué de presse intitulé : « L’absence de verrouillage a augmenté les décès dus au COVID-19 en Suède. », le New York Times a publié un article intitulé : «La Suède tente un nouveau statut: l'État de Paria»…
[3] Imperial College Response Team report 9 https://www.imperial.ac.uk/media/imperial-college/medicine/mrc-gida/2020-03-16-COVID19-Report-9.pdf
[4] D’après les données publiées par l’OMS le 22/10 /2020
[5] Rapport 9 de l’Imperial College : « Seul le confinement total de la population peut arrêter l’épidémie »
[6] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemics Ensenada Center for Scientific Research, Ensenada, BC medRxiv preprint April 24, 2020
[7] Thomas Meunier Full lockdown policies in Western Europe countries have no evident impacts on the COVID-19 epidemics Ensenada Center for Scientific Research, Ensenada, BC medRxiv preprint April 24, 2020
[8] Pr Grimaldi 20 millions de malades chroniques en France France info 27 3 2017
[9] Kipp Jones4 bébés meurent après avoir échoué à recevoir un traitement en raison des restrictions de voyage ABC News Australia 21 octobre
[10] Midi libre du 13 avril rapporte les cas d’une infirmière toulousaine, d’un médecin rémois qui ont clairement indiqué que la peur du covid était la raison de leur acte et de Thomas Schäfer, ministre des Finances du Land de Hesse chargé de la gestion de la crise.
[11] P Mesmer Au Japon, le coronavirus à l’origine d’une nouvelle épidémie de suicides Le Monde 16 octobre 2020 https://www.lemonde.fr/m-le-mag/article/2020/10/16/au-japon-le-coronavirus-a-l-origine-d-une-nouvelle-epidemie-de-suicides_6056298_4500055.html
[12] Nathalie Samson, Chômeurs : "Un risque de suicide deux fois plus élevé" L’express 21/09/2018 7
[13]Claire Lesegretain (avec Fides), Inde : face à l’augmentation des suicides, l’Église lance un programme psycho- social la Croix 22/9/2020 le nombre de suicides a augmenté de 4 % depuis la pandémie de Covid-19
[14] AFP Restrictions : l’Australie redoute une hausse des suicides 7 mai 2020
[15] Petterson , Steve et al. “Projected Deaths of Despair During theCoronavirus Recession,” Well Being Trust. May 8, 2020. WellBeingTrust.org.  « précisément de 27,644 à 154,037 selon les modalités du déconfinement »
[16] P.L avec AFP L'OCDE TABLE SUR UNE RÉCESSION DE 11,4% EN FRANCE EN 2020 SANS SECONDE VAGUE DE L'ÉPIDÉMIE 10/06/2020 BFM https://www.bfmtv.com/economie/l-ocde-table-sur-une-recession-de-11-4-en-france-en-2020-sans-seconde-vague-de-l-epidemie_AN-202006100125.html
[17] D’après CNBC
[18]COVID-19-EPIDEMIEN : Kunnskap, situasjon, prognose, risiko og respons i Norge etter uke 18 Folkehelseinstituttet, 5. mai https://www.fhi.no/contentassets/c9e459cd7cc24991810a0d28d7803bd0/notat-om-risiko-og-respons-2020-05-05.pdf
[19] D Dewitte Norvège : ‘Le confinement n’était pas nécessaire pour gérer le covid-19’Business AM 28/5/2020
[20] Premier ministre norvégien Erna Solberg le 27 mai à la télévision d’état : « J'ai probablement pris de nombreuses décisions par peur" « La fermeture des écoles n’était peut-être pas nécessaire ».
[21] https://francais.rt.com/international/79652-covid-19-oms-pointe-consequences-nefaste-confinement
[22] N Ferguson a lui-même reconnu devant la commission scientifique du parlement britanniques que sa prédiction de 510000 victimes anglaises en l’absence de confinement était exagérée
[23] Le remdesevir tant mis en vedette par le conseil scientifique n’a toujours pas prouvé qu’il pouvait sauver des malades souffrant de Covid19
[24] Si le marché d’un vaccin anti Covid19 constitue l’Eldorado des fabricants il n’est pas à portée de main.  Le vaccin contre le précédent Covid a été abandonné. Le vaccin anti-Sida n’existe toujours pas malgré plus de 30 ans d’investissements.
[25] D’après les chiffres publiés par l’OMS le 12 10. -weekly-epi-update-9

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