Devenir Brigitte, de Xavier Poussard, le best seller mondial qui va atomiser la mafia « macronescu » ?
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Devenir Brigitte, de Xavier Poussard - Autoédition (TheBookEdition.com), 2025, 336 p., 29,9 €
(ndlr : par respect pour l'auteur, même s'il s'avère fort long, l'intégralité du texte est publié puisqu'il s'agit de la première recension du livre Devenir Brigitte. C'est dans cette optique que l'auteur a préparé le résumé ci-après.)
Recension résumée
Devenir Brigitte de Xavier Poussard est surtitré « Candace Owens présente ». Divisé en 5 parties et 33 chapitres, suivies d’un épilogue. Le livre est une investigation haletante sur quatre années, entée sur des années préalables d’enquête sur la macronie. Il me semble difficile d’imaginer que ce livre n’obtienne pas, en dehors de France, quelque distinction prestigieuse telle que le prix Pulitzer, et ne soit suivi dans la foulée d’une adaptation cinématographique qui retrace à la fois l’enquête et l’existence tapageuse du talentueux tata Trogneux. Je peux d’ailleurs vous annoncer un scoop : BHL aurait posé une option à 750 000 € sur les droits ; Arielle Dombasle interpréterait le rôle principal, et Omar Sy le rôle de Choupinet !
La version anglaise Becoming Brigitte est d’ores et déjà n° 1 des ventes en catégorie « politique », parmi des livres en français sur Amazon France. Imaginez quand la VF (dont j’ai eu la primeur en prépublication par courtoisie de l’auteur) sera en vente ! Sur Amazon États-Unis, le livre est également n° 1 en « Censorship & Politics », et n° 27 en toutes catégories, après maints bouquins de coloriage pour enfants !L’Élysée et ses canards à laquais plumitifs vont être soumis à un dilemme : soit les « macronescu » attaquent Xavier Poussard en diffamation sur le fond du dossier (et non pas sur une vague erreur de 5ᵉ plan) dans les trois mois devant la 17ᵉ chambre, soit l’usurpation d’identité passe du statut de « fake news » à celui de vérité historique, et déboulent les Cavaliers de l’Apocalypse Destitution, Enquêtes parlementaire & judiciaire, Procès et Incarcération. Effet domino prévisible : les actions de LVMH dévisseront brutalement, proportionnellement au glamour de « plus belles jambes de Paris » qui leur sert de mannequin non déclaré. La mode du vieux mannequin trans à perruque jaune risque de passer !
La « tenaille » dont parlait Christian Cotten se précise. Il ne sera plus question des déclarations condescendantes de Me Ennochi, l’avocat du Château, selon lesquelles on ne daigne pas attaquer Poussard, car ce serait lui donner trop d’importance, ce n’est qu’une misérable feuille de chou d’extrême drouâteuh ! D’ailleurs, enfonçons le clou : le livre de Poussard ayant été annoncé à son de trompe, et étant déjà diffusé en version anglaise (je connais plusieurs personnes qui l’ont reçu depuis une semaine exactement), comment interpréter le fait qu’une plainte en référé n’ait pas déjà été déposée pour interdire la diffusion du livre ? Ils avaient une fenêtre de dix jours entre la parution en anglais et la parution en français. Pourquoi pas de plainte ? Tiphaine n’est-elle pas avocate ? Le livre est n° 1 des ventes ? Y a quelqu’un ?
Ayant été le premier à publier une recension de l’enquête en octobre 2021, il était logique que je fusse le 1ᵉʳ sur Devenir Brigitte !Le livre est très différent de l’enquête de F&D, même s’il en recoupe les étapes essentielles. Il reprend tout à zéro ; c’est donc le cadeau idéal pour votre grand-tante Ursule abonnée à Gala qui commence à se poser des questions ! La méthode reste celle qui a fait le succès de Faits & Documents, et partant de Xavier Poussard, sauf que pour le confort de lecture, toutes les références sont reléguées en notes de fin de chapitre, parfois très détaillées sur tel ou tel point secondaire.
Aidé par une mémoire extraordinaire de lecteur pléthorique, Poussard agence des informations disparates qu’il restitue à leurs auteurs, ce qui fait de Devenir Brigitte un roman choral dont chaque locuteur aurait compris sa portion de l’histoire et le super-narrateur seul la vision d’ensemble, avec l’apport fondamental de son investigation personnelle assistée de ses correspondants, voire d’Emmanuelle Anizon.
La Vᵉ partie nous offre les derniers résultats stupéfiants de l’enquête, que Poussard avait gardé secrets, et qui auraient été publiés par F&D s’il n’en avait été chassé, suite à des manigances de la cabale à laquelle s’est attaqué ce dernier Mohican du journalisme d’investigation.
Si Candace Owens a accepté de patronner le livre, elle n’en est pas l’éditrice. Xavier Poussard est propriétaire de tous les droits, que ce soit pour la version anglaise ou française, et bien sûr droits cinématographiques ! Cette élégance rare de Candace Owens au pays des hommes d’affaires sans pitié, constitue un formidable pied de nez à tous les censeurs, mais aussi aux éditeurs, qui appartiennent aux oligarques, tout comme la presse. Elle se contente de ses droits YouTube. Un livre en autoédition (imprimé par TheBookEdition.com) va devenir n° 1 mondial des ventes ! Il est urgent de prévoir des traductions en arabe, chinois, espagnol, italien, portugais, russe, etc.
Ce livre laissera bien sûr sur leur faim les consommateurs de grand spectacle complotiste servi tout cuit livré par Uber à déguster dans son fauteuil, avec le risque de garde à vue limité au livreur sans papiers. Ce qu’ils voudraient, c'est une cérémonie façon Papesse Jeanne, comme nous le rappelle Xavier Azalbert, qu’on tâte sous la jupe et qu’on s’exclame au son du tambour devant la foule assemblée : « Duos habet et bene pendentes » !
Hélas, la grande famille des brigittologues tient plutôt des Atrides ou des Borgia (comme notre papesse), et se déchire avant la coda, chacun trouvant les preuves amenées par ce livre insuffisantes ou fragiles, sans considérer qu’il a fallu intenter plusieurs procès pour les obtenir.
Le principal n’est-il pas que la peur change de camp ? Rappelez-vous le livre promis naguère par Natacha Rey. Il n’en est plus question. Existe-t-il un seul livre sur l’affaire, à part celui d’Anizon, qui imprime le mot « fake news » au fer rouge sur la couverture ?
Devenir Brigitte se pose là devant le monde entier, comme la preuve de la culpabilité d’Œdipe apportée par un simple berger ; et je rappelle cet échange de La Machine infernale de Cocteau (acte IV) :
« ŒDIPE — Je suis près d’une chose impossible à entendre.
LE BERGER — Et moi… d’une chose impossible à dire. »
Xavier Poussard est excellent à l’oral comme on peut le constater dans ses rares entrevues. Il est un véritable geyser de bons mots et métaphores, et je peux en attester, même et plus en discussion privée. Dans un livre sur un sujet explosif, soumis aux fourches caudines de l’esprit procédurier des Bonnie & Clyde de l’Élysée, il est évident que l’auteur s’est un peu plus bridé que dans ses élans verbaux, car chaque ligne sera passée au scanner par l’équipe militaire de l’Élysée chargée de traquer les « brigittologues ». Il convient donc d’être factuel ; cela tombe bien, ç’a toujours été la marque de fabrique de Faits & Documents.
Cet article sera conforme à mon habitude, moins une recension formatée, qu’un nouvel article de « brigittologie » en réaction à ce nouveau moellon, qui tend à la clé de voûte dans le mur cyclopéen de la « brigittologie ». J’admire Poussard, mais j’exprimerai, comme il se doit, quelques points de désaccord ; vous me connaissez ! Pour paraphraser Corneille, « Faits & Documents n’est plus dans Poussard, il est tout où Poussard est ».
Recension intégrale
Partie I : « Brigitte » au pouvoir
Retour en 2017 et avant. Ce chapitre présente la légende dorée de cette couple de tourtereaux (1) telle qu’elle nous a été offerte par la presse corrompue. Ce sont des faits assez connus, puisque c’est la partie visible, mais l’exposition du processus de blanchiment d’une histoire sordide en chromo glamour permettra à tante Ursule (et peut-être encore plus à tonton Roland) d’ouvrir les yeux sur ce qu’ils ont gobé sans sourciller depuis presque dix ans. La formule clé est empruntée au journaliste Michaël Darmon : « à front renversé » ; j’aurais dit « en 69 », qui est sans doute une variante de « 666 », le chiffre préféré de cette couple !
« Aussi la psychologie de « Brigitte », son emprise perceptible sur Emmanuel Macron et son influence politique considérable ne collaient pas avec le récit d’une mère de famille qui se serait laissé séduire par un jeune homme précoce, vigoureux et conquérant. Le journaliste Michaël Darmon rapporte qu’« en réalité la couple fonctionne à front renversé de l’histoire officielle : ça n’est pas “Brigitte qui adoucit Emmanuel”, comme le chromo désuet vendu aux médias laisserait l’entendre, mais plutôt la première dame qui apprend au président comment être sans états d’âme dans les moments cruciaux. L’affectif c’est Emmanuel, la dure c’est Brigitte. »
C’est Marc Endeweld qui révèle la conception du plan de conquête de l’Élysée par « Brigitte » : « C’est lors d’un dîner chez Alain Minc, à l’été 2014, que la future première dame a estimé que son mari devait se jeter dans le grand bain de la présidentielle dès 2017, et ne pas attendre 2022 » (car son âge serait un problème). Un reportage de la RTBF du 26 avril 2017, aujourd’hui introuvable, rapporte les propos « d’une ancienne élève » : « Je reconnais d’ailleurs sa pugnacité et son perfectionnisme à travers lui : je pense que c’est elle qui l’a façonné pour en arriver là où il se trouve ».
Le rôle politique de la prétendue « Première dame » est tentaculaire, et cela m’a profondément choqué en tant qu’enseignant : « Au ministère de l’Éducation nationale, cela s’apparente à de l’abus de pouvoir quand le site d’informations Médiapart rapporte l’inspection d’un enseignant du Bas-Rhin après des pressions exercées sur le rectorat par le cabinet de « Brigitte ».
Comment peut-on supporter cela ; comment nos syndicats enseignants capturés ont-ils pu laisser ce « détourneur de mineur » mettre son sale nez dans les affaires de collègues qui n’ont pas commis cette infamie de se taper un môme de 14 ans ? L’anecdote me touche d’autant plus qu’il se trouve que je viens de faire étudier à une classe un extrait du même texte de Romain Gary que le collègue le jour où il subit cette inspection scandaleuse ! Pour info, dans l’état actuel des choses, un enseignant n’est inspecté que trois fois dans sa carrière, à des moments précis, sauf cas exceptionnel, qui ne sont en aucun cas la pression d’un détourneur de mineur hissé au sommet de l’État. J’ai récemment écrit à mes inspecteur & proviseur pour dire ce que j’en pensais !
Le « tropisme LGBT de la Macronie » est exposé. Poussard parle de « coup d’État (au moins) médiatico-judiciaire connu sous le nom d’« affaire Fillon », soit un harcèlement constant pendant des mois du candidat de la droite au sujet de son épouse. » Il évoque la manipulation de l’opinion et les traîtrises de la Macronie dans le sillon de l’épisode du « mariage pour tous », faisant passer « Brigitte » pour conservatrice vu son CV de parade. Des allusions perfides sont faites à l’homosexualité latente de certains politiques comme Fillon, et Paris-Match est mobilisé pour faire passer cette couple de tourtereaux pour un parangon d’hétérosexualité !
Je m’étonne que Poussard oublie un épisode qu’il avait pourtant révélé sur la chaîne YouTube de Faits & Documents en ces termes : « Tout le coup d’État de 2017 annoncé lors de la première apparition télévisée du couple infernal le 11 décembre 2015, avec une allusion subliminale d’Emmanuel Macron à la future affaire Fillon. » Toute personne qui verrait une femme sous la perruque est priée de consulter d’urgence un ophtalmo. Et pourtant, comme dans « Les habits neufs de l’empereur », que j’ai parodiée naguère sous le titre « La vieille mœuf du jeune Trou-Duc », toute la prétendue élite, et 95 % du peuple a vu une femme dans cet épouvantail perruqué !
Partie II : La rencontre
Poussard s’appuie sur le fameux livre d’Éric Stemmelen publié en Belgique, comme à la grande époque où Descartes publiait à Leyde. Le gars ne mâchait pas ses mots, et cette phrase fait écho à la plainte Cotten (ou plutôt le contraire) « Nous sommes les témoins d’une opération sans précédent dans l’histoire électorale française, une fraude monstrueuse, et je pèse mes mots : je tomberais dans l’excès si je parlais d’escroquerie en bande organisée. » Un article du Parisien d’octobre 2014 est cité (« On l’appelle le « Macron d’Amiens » »), avec ce constat cinglant : « Les témoignages d’élèves avaient donc été inventés ». La lecture de l’article est en effet édifiante, car on sait maintenant qu’il n’a jamais été dans sa classe de français, seulement dans l’atelier théâtre. Il s’agit donc d’une forgerie, et si Bernard Arnault avait été le propriétaire de ce canard à l’époque (mais cela ne date que de 2015), le propos de Stemmelen serait amplement justifié rien qu’avec cet article.
Je suis ravi de trouver dans ce chapitre une allusion élogieuse à « The Ghost Writer, le film totalement explosif de Roman Polanski ». J’ai toujours pensé que si Polanski était à ce point harcelé, c’est que ce film, basé sur l’hypothèse qu’un Premier ministre britannique puisse être appointé par la CIA, inquiétait sur les thèmes abordés par le réalisateur, qui aurait sans doute mieux fait de poursuivre sur la Shoah dans la lignée du Pianiste. Passons sur le gimmick « Le tout en se réclamant de l’écrivain pédophile André Gide », formule lapidaire (je veux dire de lapidation) que j’ai tâché de nuancer dans cet article. Ah au fait, on retrouve dans le livre de Poussard la citation du Roi des Aulnes de Tournier que Candace a relayée dans un de ses épisodes, et que Xavier a tirée non pas du livre, mais de l’article de Wikipédia, qui l’a tirée d’un article de Marianne.
Cette succession de gens qui s’entrecitent sans jamais revenir à la source nous ramène à l’article « AGNUS SCYTHICUS » de Denis Diderot (2). Voici le morceau de phrase repris pas Xavier Poussard : « fesses des enfants vivantes, frémissantes, toujours en éveil, parfois haves et creusées, l’instant d’après souriantes et naïvement optimistes, expressives comme des visages. »
Bon, avant de hurler au loup, si l’on suivait l’exemple de Fontenelle (« et puis on consulta l’orfèvre »). De quoi s’agit-il dans cette phrase ? De s’extasier sur les fesses d’un enfant. Mais n’est-ce pas le ressort de nombreux contes pour faire peur ou faire rire les enfants ? Un célèbre conte berbère raconte l’histoire d’une ogresse qui tourne un enfant dans sa bouche. Les « fesses de lapin » sont une version édulcorée des fesses de bébé. Internet fournit pléthore de posters de « fesses moelleuses de lapin » et autres succédanés de fesses d’enfants. Les parents qui racontent ces histoires de fesses de bébés ont-ils l’intention d’initier leurs petits enfants à la pédophilie ? Cela me rappelle un sketch de Laurent Firode où une femme accuse ses parents de l’avoir violée quand elle était bébé. Au bout du récit, il ne s’agissait que de lui changer ses langes ! Et puis, comme le disait mon amie regrettée Gudule, la fiction est la fiction. Sade n’a pas commis les crimes qu’il a couchés sur le papier !
Un chapitre complexe est consacré à la question elle-même fort complexe de l’âge du consentement, que j’ai tâché de démêler dans mon article que je viens de citer. Il résulte de l’imbroglio des lois Dupont-Moretti et Schiappa, que « l’allongement du délai de prescription pour les crimes sexuels sur mineurs […] passe de 20 à 30 ans à compter de la majorité de la victime, soit jusqu’à ce que la victime atteigne les 48 ans. Si l’on s’en tient à l’histoire du couple présidentiel, signalons ici qu’Emmanuel Macron fêtera ses 48 ans le 21 décembre 2025… »
Poussard utilise l’expression « lobby pédophile » ; il est vrai que cette cascade de lois incompréhensibles sur la question du consentement laisse songeur, comme en témoigne ce paragraphe que je recopie intégralement : « Si l’« inceste » (élargi aux grands-oncles et aux grands-tantes) entre dans le Code pénal, l’exception d’une position d’autorité portant la majorité sexuelle à 18 ans ne semble désormais plus recherchée que dans le seul cadre familial, ce qui, en substance, induirait que ce seuil ne s’appliquerait plus pour les autres « majeurs ayant autorité », à savoir les coachs sportifs, les éducateurs, les enseignants, les animateurs d’atelier théâtre, etc. »
Cela dit, je rappelle ce que j’ai écrit dans mon propre article : jusqu’en 1945, l’âge de consentement était 13 ans… Il faudrait pouvoir discuter de ces questions anthropologiques de façon sereine, mais ce n’est pas avec ces pervers au pouvoir que cela sera possible. Qu’on modifie ces lois complexes, je ne suis pas a priori contre, mais sûrement pas sous l’égide d’une personne qui est juge et partie !
Un chapitre est consacré à la forgerie de fausses rumeurs sur l’homosexualité du détourné, qui servent à cacher des rumeurs plus sûres : « Emmanuel Macron n’a jamais poursuivi Alexis du Réau de la Gaignonnière ». Je trouve dommage que tout le monde ait oublié ce garçon, qu’il faudrait inviter à GPTV ou ailleurs, car il n’a pas sa langue dans sa poche !
Le chapitre 10 de cette partie « Une nébuleuse pédocriminelle autour des Macron !? » fait un point utile et complet sur des informations connues mais disparates. Pour Jean-Marc Borello, la formule « Lecteur revendiqué des Amitiés particulières, le roman de l’écrivain pédophile Roger Peyrefitte » me gêne, comme concernant Gide, pour la même raison. Heureusement, ce dossier, bien connu des lecteurs de F&D, n’a pas besoin de cette cerise. Dans le portrait de Jack Lang, on retrouve le récit d’une soirée anniversaire dans le club gay parisien « Le Dépôt », en 1998. Je vous renvoie à ce que j’en avais écrit en janvier 2024 dans mon journal, à propos d’une sortie comparable de Zoé Sagan. Je reconnais que Lang se déconsidère en s’affichant dans ce type d’événement, mais je tiens à dégonfler certains fantasmes sur la vie gay parisienne.
Plus intéressant, Poussard évoque l’équipe de campagne de Macron dès 2012, empruntée à celle chargée de déminer la pathologie sexuelle de Dominique Strauss-Kahn, au sein de l’agence RSCG. La légende de « Brigitte » prof est synthétisée par des éléments de langage – autre forgerie – résumés à trois anecdotes martelées. Pourtant, en réalité, la prof de l’élite issue d’un milieu bourgeois a un langage de harengère, ou plutôt de backroom gay. C’est là qu’est rappelée la vidéo du 11 décembre 2015, avec cette saillie, si je puis dire, fameuse : « nous limons abondamment », entre autres. Ce souvenir m’avait fait tiquer lorsque Stéphane de Charnage, dans l’émission Tribune Libre à laquelle j’ai participé, évoquait son souvenir de « Coupe Zizi » en 1995, comme celui d’une femme qui parlait comme une bourgeoise. Cependant, il a pu confondre le niveau de langue avec les références culturelles, car il est vrai que c’est en citant Montaigne que « Brigitte » sort cette paillardise.
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Gala (groupe Vivendi), « Spécial hommes » mai 2023 : Brigitte en vedette, toute perruque dehors. © Gala
Le chapitre consacré à Mimi Marchand démarre sur ce joli coup en vache de ce bandit chargé de l’image de Bonnie & Clyde, le « Spécial homme » avec une jolie photo d’un travesti. On n’a pas besoin du témoignage de Stéphane de Charnage pour savoir que l’hétérosexuel moyen se contente d’une perruque, de rouge à lèvres, collants & talons hauts, pour graver dans son esprit le signifié, voire le signifiant « femme » alors qu’il est en présence d’un référent plus ou moins factice. Ce sont les affres de ce qu’en linguistique, on appelle « triangle sémiotique », et c’est toute l’affaire « Brigitte » et ce que la perversité macroniste essaie de nous imposer depuis 8 ans : subvertir le triangle sémiotique en minant la relation signifiant / signifié. Je pose au cuistre pour rappeler aux professeurs de Lettres ce qu’ils sont censés enseigner. Ils ont tous enseigné Rhinocéros de Ionesco, mais quand le logicien conclut son syllogisme par cette formule : « Donc, logiquement, mon chien serait un chat », ils sont tombés dans le panneau et ânonnent désormais en chœur avec la macronie « Un père n’est pas forcément un mâle ».
Dans cette galaxie opaque qui entoure cette couple de pervers, qui dit Mimi Marchand dit Xavier Niel, « propulsé par Henry Kravis au conseil d’administration du puissant fonds d’investissement américain KKR ». Poussard rappelle « le rôle de son service de stockage, DL Free, dans l’hébergement de contenus pédocriminels », qualifié « par le Projet Arachnid du Centre canadien de protection de l’enfance comme « la plus grande source d’images d’abus pédosexuels ». »
Partie III : L’inaccessible passé du couple présidentiel
Une citation d’Emmanuel Todd (Marianne, 6 avril 2023) est rappelée : « La situation est extrêmement dangereuse parce que nous avons peut-être un président hors contrôle dans un système sociopolitique qui est devenu pathologique », ainsi qu’une citation de Sylvie Bommel (Il venait d’avoir 17 ans, JC Lattès, 2019) : « On se croirait dans un épisode de Black Mirror où les officines du Président auraient trouvé le moyen de pénétrer dans les cerveaux de ses anciennes connaissances pour tout y effacer. »
Poussard nous rappelle qu’il n’existe aucune photo d’Emmanuel avant l’âge de 10 ans, et que ces photos ne sont jamais en famille, et toujours nimbées de mystère : « En cherchant bien, nous avons retrouvé trois autres photographies d’Emmanuel Macron dans les années 1980 (toujours sans sa famille). Diffusées une seule et unique fois lors de son arrivée au pouvoir dans le numéro 3547 de Paris Match, ces photographies n’ont pas été republiées sur Internet comme c’est l’usage. Inexplicablement elles n’ont pas été incorporées aux biographies autorisées produites ultérieurement. Ces photos ont été reprises par Candace Owens, qui attirait notre attention sur les baskets très particulières du petit garçon. Je n’ai pas encore vu de réponse à sa question sur ce détail.
La légende du rôle hypertrophié de la grand-mère maternelle « Manette » fait l’objet d’un chapitre, avec une remarque pertinente : « Dans cette relation qui s’apparente à de l’instruction en famille (aujourd’hui violemment combattue par le gouvernement), on peut s’étonner de la littérature qu’aurait recommandée « Manette » à son petit-fils. […] Des auteurs et des œuvres essentiellement pédophiles qu’Emmanuel Macron assume pleinement, décrivant André Gide comme un « compagnon irremplaçable » ». Et revoilà cette exagération. Non, Gide n’est pas « essentiellement pédophile ». Il ne l’est pas plus que n’est « pédophile » le roi Louis XV, qui « connut » au sens biblique la future Marquise de Pompadour, née Jeanne-Antoinette Poisson le 29 décembre 1721, en février 1745, donc âgée de 13 ans et deux mois. Certes les expériences de Gide avec des adolescents (il parle de « 14 ans ») en Algérie sont sordides à nos yeux. Mais s’il les raconte, avec réticence, dans son autobiographie Si le grain ne meurt, c’est que ce n’est pas illégal à cette époque, de même que n’était pas illégal, à l’époque de Louis XV, son bordel de fillettes appelé le parc aux Cerfs.
Les garçons arabes qui initièrent Gide, j’en suis désolé, étaient de petits prostitués, comme il en existe malheureusement encore de nos jours en Thaïlande. Ce n’était pas les beaux-enfants de Duhamel violés et corrompus en famille, et à un siècle d’intervalle, avec d’autres lois (voir mon article cité). Il n’existe pas à ma connaissance, de parfum André Gide, mais de gentes dames se parfument innocemment au Parfum Marquise de Pompadour sans savoir qu’elles célèbrent un amour « pédophile » ! Quant aux amateurs de cancel culture, je suis désolé de leur apprendre que si l’on commence à abattre la statue de Gide, ce sera un jeu de dominos infini, et celle de l’immense Flaubert suivra. Je vous recommande sa leçon extraite de sa correspondance, qui servit sans doute de guide à Gide 50 ans plus tard (c’était en Égypte pour Flaubert) : « Puisque nous causons de bardaches, voici ce que j’en sais. Ici c’est très bien porté : on avoue sa sodomie et on en parle à table d’hôte. »
Il n’en reste pas moins que les goûts culturels avoués du « présiroi » sont quand même assez connotés.
En ce qui concerne la carrière de prof de « Brigitte », Poussard confronte la légende au peu de réalité constatable. Il est question d’élèves qui la tutoient et de garçons qui la désirent, de la jalousie de Tiphaine pour « tous ces élèves qui lui écrivaient ou l’appelaient à la maison » (extrait de Deux jeunesses françaises, Hervé Algalarrondo, Grasset, 2021). Je me souviens que moi-même, élève timide mais adorant l’école, j’avais vécu de belles années au collège Pasteur de Villemomble en Seine-Saint-Denis. À la faveur d’un voyage scolaire, j’avais fait partie d’une brochette d’élèves qui tutoyaient quelques profs qu’on adorait. Il n’y avait rien que de très sain, c’était paternel, maternel.
Depuis que je parle de cette histoire à des amis peu informés, je me suis entendu répondre deux ou trois fois quelque chose comme « Moi à 11 ans, j’aurais adoré me taper la prof ». Je confirme le chiffre onze, et là il s’agissait d’un ami qui est prof ! Je vous encourage à poser la question pour voir si je suis tombé sur un poisson volant ! J’ai moi-même, jeune prof en collège, dans les années 1990, animé un club théâtre. J’ai même écrit deux pièces potaches que j’ai « mises en scène » (sans aucune compétence) avec une collègue et un surveillant fort doué. On travaillait avec les gamins, avec une grande présence des parents, j’avais même sympathisé avec une famille, on était cul et chemise avec quelques collègues avec lesquels on avait monté une association pour les jeunes. C’était une grande époque, et je peux vous garantir qu’il n’y avait rien de malsain. Je n’aurais plus l’énergie de faire cela maintenant. Mais je me demande, si cela avait été le cas, quelle aurait été la réaction des parents d’élèves, qui étaient très impliqués dans ces projets. Alors je me pose vraiment des questions, comme prof de Lettres, sur cette histoire invraisemblable, en plus dans un milieu prétendument bourgeois et catho.
Sont évoquées les difficultés de Virginie Linhart pour réaliser son documentaire, le « black-out total ». Poussard conclut à un « trou noir (1963-1986), soit près de 23 ans sans photo » dans la vie de « Brigitte ».
Partie IV : L’affaire Jean-Michel Trogneux
« 12 juin 2021. Mon téléphone sonne. Au bout du fil, un de mes contacts me souffle qu’il a « peut-être quelque chose sur Brigitte Macron ». La veille, il a dîné avec un ancien présentateur du JT de France 3 qui lui a confié avoir rencontré une femme capable de démontrer que Brigitte Macron est… un homme ! Son nom : Natacha Rey. »
Voici des considérations psychologiques expliquant l’attitude de « Brigitte » : « Le tout en adressant régulièrement des signaux au monde extérieur pour revendiquer, au moins de façon subliminale, la supercherie. Un tiraillement plus ou moins conscient qui pousse le sujet à sans cesse nier son identité de naissance, et ce faisant, à toujours remettre une pièce dans la machine en alimentant le doute… Un mécanisme complexe, touchant au plus profond de ce qui caractérise, comme catégories, le masculin, le féminin et leur corollaire, le rapport à la vérité, selon la définition donnée par le philosophe autrichien Otto Weininger. Ce mécanisme de dissimulation prend la forme d’un labyrinthe intérieur que le sujet projette dans le monde extérieur. Un labyrinthe qui désoriente le public et dans lequel le biographe se retrouve perdu… »
Poussard confirme un fait dont je me suis rendu compte depuis des lustres, la maîtrise d’Internet : « Destinée à contrôler intégralement le référencement Google, cette manœuvre, de par son ampleur, est tout à fait inédite dans l’histoire d’Internet ». Votre serviteur est nommé : « À la fin du mois d’octobre 2021 est publiée une première recension de mon enquête. L’auteur, Lionel Labosse, enseignant et écrivain, est un militant altersexuel opposé à l’agenda LGBT. Son article, repris sur le site profession-gendarme.com, attirera la curiosité et atteindra bientôt des centaines de milliers de visites ».
Poussard nous apprend qu’ « un contrôle fiscal est engagé le 19 novembre 2021 », qui aboutit en 2024 à une « fin de collaboration » avec celui qui n’est pas nommé. « Et ce, alors qu’en tant qu’unique rédacteur et directeur de la publication du journal qui faisait office de première source dans l’affaire Trogneux, je n’ai jamais été poursuivi pour diffamation… », Xavier Poussard n’abandonne pas, mais avertit Natacha Rey : « En présentant le résultat de mes nouvelles recherches à Natacha Rey, je lui garantis que je vais poursuivre l’enquête, mais lui recommande de ne pas s’exprimer publiquement, car il est encore trop tôt et que sa thèse de départ est déjà en partie invalidée. Mais, sentant le dossier lui échapper, Natacha Rey coupe les ponts avec la ferme intention de médiatiser sa thèse par elle-même… »
Poussard situe la naissance de la légende de Jean-Michel Trogneux au 13 décembre 2021, alors qu’une rencontre fortuite l’amène à communiquer avec un ancien colocataire de Jean-Jacques Trogneux. Celui-ci, le recontactant après une pause, change de ton, et « semble réciter à toute vitesse des mots soufflés par d’autres ». Après la vidéo de Natacha & Amandine, c’est l’emballement, qui fit ressortir des documents oubliés et la répression.
Transcrivant les interventions télévisées désormais mythiques de Brigitte des 12 et 14 janvier 2024 (ci-dessus), Poussard est taquin avec les accords du participe passé : « – On a dit que vous étiez un homme sur les réseaux sociaux, d’abord ça vous a blessé ça ? – C’est-à-dire, au début, j'ai regardé ça d’un petit peu loin ». C’est alors la gigantesque et dégueulasse opération d’inversion accusatoire qui est déclenchée. Le détourneur de mineur se mêle du « harcèlement scolaire » pour tenter d’étouffer les révélations sur son propre crime scolaire envers un mineur ! « Dès lors, « Brigitte » combattra les relais de l’affaire Jean-Michel Trogneux au prétexte de… la lutte contre le harcèlement scolaire : « Brigitte mène un combat sans relâche contre le cyberharcèlement dont elle dit avoir été elle-même victime. […] Elle veut notamment obtenir que les harcelés puissent faire effacer les contenus qui les visent. […] Les dirigeants français de Facebook, Twitter, TikTok, YouTube ou Instagram ont tous défilé dans son bureau à l’Élysée en jurant de faire au mieux et de modérer leurs contenus ».
Dans la réalité, le rapport entre « Brigitte » et le monde scolaire est loin d’être transparent. Xavier Poussard part sur les traces d’éventuelles photos de classe, et il n’est pas le seul ; « une équipe de France Dimanche » s’y est déjà cassé les dents. Il raconte la fastidieuse investigation destinée à retrouver la trace de « Brigitte Trogneux ». Pas de photos de classe, alors il part à la recherche de camarades de classe, et se heurte systématiquement à un refus : « Voilà, que toute cette boue soit lavée ! Cordialement ». Nous lui faisons remarquer que fournir les photos est le meilleur moyen de « laver la boue », mais notre remarque restera lettre morte. Toute cette enquête pour arriver à « chou blanc » prend du temps. C’est ce que refusent de comprendre les consommateurs impatients de « brigittologie ». Une absence d’information est parfois une information. Dans ces entrefaites, Poussard fait l’objet d’une accusation de la part de l’Élysée pour « Faux et usage de faux » dans l’affaire dite du palais Dar Olfa » . Selon les pratiques habituelles des « macronescu », il comprend que le but est de disqualifier son enquête « brigittologique » par ricochet, sans l’attaquer sur ladite enquête. Il collabore donc avec Emmanuelle Anizon, qui bénéficie de la cape d’innocuité « de gauche ».
J’apprécie beaucoup ce portrait des journalistes et des profs : si Emmanuelle Anizon est une grande professionnelle, je ne me fais aucune illusion sur ses intentions : il doit nécessairement s’agir d’une fake news. Rappelons que ses revenus proviennent des aides à la presse (ministère de la Culture), de l’actionnaire du Nouvel Obs (Xavier Niel, soutien d’Emmanuel Macron et gendre de Bernard Arnault), des annonceurs (LVMH, contrôlé par Bernard Arnault, premier annonceur en France et costumier de « Brigitte »), de l’argent reversé par les GAFAM (droits voisins), sans compter la carte de presse qui, en France, est essentiellement une niche fiscale. Soyons clair. Sa probité n’est pas en cause. Tel un professeur d’histoire racontant la Seconde Guerre mondiale à sa classe de 3ᵉ, elle est priée de suivre le programme fixé par l’employeur. Or, pour ce dernier, l’affaire Jean-Michel Trogneux est une fake news.
Xavier Poussard finit par saisir « la Commission d’accès aux documents administratifs (CADA) », qui lui donne raison car « Les documents sollicités, s’ils existent, sont ainsi désormais librement communicables à toute personne qui le demande ». Malgré la décision positive, le refus persiste ! « Ces pièces pourraient être sollicitées par la justice afin de juger en conscience, ou par un journaliste qui voudrait faire son travail de recoupement avant de qualifier a priori de fake news toute question portant sur l’identité réelle de « Brigitte »… » Avis aux amateurs de MK Ultra, « Il est absurde d’expliquer, comme on le lit parfois sur les réseaux sociaux, que Brigitte Trogneux n’a pas existé ou qu’elle est née homme. Brigitte Trogneux est née le 13 avril 1953 à Amiens (Somme) du sexe féminin. On trouve trace de sa naissance […] » et Poussard de citer 4 sources.
Après une nouvelle recherche exhaustive sur la fameuse photo de mariage de 1974 entre Brigitte Trogneux et André Auzière, Poussard parvient à cette conclusion, pour laquelle il n’a jamais été poursuivi : « Nous étions donc face à un cas d’usurpation d’identité ». L’étape suivante de l’enquête est simple, du moins à formuler : « Jean-Michel Trogneux, né le 11 février 1945, était-il devenu un individu de petite taille avec de l’embonpoint » comme le laissait entendre l’Élysée, ou était-il devenu « Brigitte » ? »
Je suis étonné que Xavier Poussard présente son éditrice comme « l’influenceuse conservatrice Candace Owens » (p. 242). N’est-ce pas péjoratif ? Avec sa perspicacité coutumière, Poussard fait ressortir les incohérences et les non-dits d’Anizon, de Roselyne Bachelot, de Sandrine Rousseau et autres passionarias du féminisme, dont aucune n’a dénoncé cette odieuz rümœur transföb (comme j’aime à dire) comme un machisme exacerbé. Auraient-elles compris sans oser le dire ?
Poussard cite de nouveau votre serviteur quand il établit la liste des victimes du Cow Boy de la DGSE Patrice Faure recruté par l’Élysée pour réduire à néant le narcotrafic, ah non ; le terrorisme, ah non, les platistes qui croient que la poitrine d’une première dame est plate !, la fermeture par Youtube de la chaîne Coccyx Grue de l’écrivain Lionel Labosse (plaisanteries potaches sur « Brigitte ») (note 9 du chapitre 24). Toutes nos vidéos potaches (cela me fait penser à père et mère Ubu) sont de nouveau disponibles sur Odysee et Crowdbunker.
En guise d’entracte, voici l’une de ces vidéos potaches. Il faudrait que 1000 personnes se filment en perruque jaune, et en inondent Internet. Il n’y a que ça qui les fera craquer. Il faut les rendre fous, et qu’ils doivent libérer des assassins, des terroristes et des violeurs pour incarcérer les brigittologues, de cette façon ce se sera clair ! Macronie ou pas, nous sommes face à une caste politique qui favorise les criminels et ne s’attaque, depuis des décennies, qu’aux opposants politiques, comme le révèle le scandale de Bétharram, comme tant d’autres scandales. Nous devons purger le marais ! Ségolène Royal déclare dans l’émission en lien ci-contre, qu’en cas de viol sur mineur avéré, il faut fermer l’établissement, et rechercher s’il n’y a pas d’autres victimes. Eh bien, nous devons harceler ce Bayrou, qui fut ministre de l’Éducation et couvrit des crimes pédophiles, pour exiger qu’il diligente une enquête au sujet du détourneur connu sous le nom de « Brigitte », au sein du lycée Franklin, pour rechercher d’autres victimes potentielles (sur le modèle de l’affaire Duhamel), et pour qu’il ordonne à Borne d’interdire à cet individu l’accès de tout établissement accueillant des enfants. Et qu’ils en profitent pour décréter un moratoire sur leur réforme de l’éducation à la sexualité, en attendant une réflexion moins wokiste sur ce sujet.
Partie V : Sur les traces de Jean-Michel Trogneux
Poussard expose le récit de son enquête, au cours de laquelle il a dû saisir la CADA à 4 reprises, 3 fois victorieusement, avec son avocat (ce qui suppose des frais élevés, qui seront espérons-le remboursés au centuple par les droits d’auteur du livre). Toutes les investigations ont été cadenassées par une méthodologie impeccable, trouver des documents en double ou triple, débusquer les fausses pistes, effectuer des contrôles et des tests multiples (une quinzaine de tests sur la reconnaissance des visages pour baser les résultats sur des moyennes significatives, jamais sur une photo unique). Ce chapitre prend des teintes de roman d’espionnage, avec des multiples exemples de forgerie (fabrication de faux documents ou falsification de vrais), mariage effacé dans l’état civil (on songe à Les Compagnons de la marguerite, chef-d'œuvre de Jean-Pierre Mocky), filatures, interlocuteurs surveillés au téléphone…
Sur l’épisode algérois, c’est d’abord la presse qui fournit des indices, à partir de la fameuse visite avortée de 2017. L’article du Point (« La rumeur algéroise prétend que la première dame, Brigitte Macron, effectuera une visite dans cette illustre université qu’elle aurait fréquentée par le passé. » est corroboré par un article au vitriol que nous ignorions, du site algeriepatriotique (25 mars 2024) : « vous feriez mieux de vous intéresser aux délires de votre président d’opérette qui se prend, selon les circonstances, pour Louis XIV lorsqu’il reçoit Vladimir Poutine à Versailles, ou pour Napoléon Bonaparte, lorsqu’il déclare la guerre au même président russe sept ans plus tard. Inquiétez-vous d’avoir un président cocaïnomane et psychopathe, sous l’emprise de son « épouse » Jean-Michel Trogneux, lequel dirige la France sans avoir été élu. »
C’est amusant, car si j’avais raté cet article, j’en avais trouvé un autre tout aussi gonflé daté du 7 juin 2024 : « Climat de ruine économique : ces gouvernants qui mènent la France à sa perdition » (« Sans parler d’un président lunatique affublé de son vieux mari transgenre bien connu d’Alger puisqu’il y a été inscrit à la Faculté centrale en 1963. Rappelons que lors du voyage de Macron en Algérie en 2017, « Brigitte » avait demandé à visiter la Faculté centrale où, disait-elle, elle avait des souvenirs, déclaration reprise à l’époque par la presse algérienne. Or, la Faculté centrale d’Alger n’a aucun souvenir d’une Brigitte Trogneux mais bien d’un Jean-Michel Trogneux… La visite prévue avait été annulée mais la faculté avait eu droit à des travaux de réfection pour l’occasion. En tout cas, on peut aisément dire qu’Emmanuel Macron a fait de l’Élysée une succursale de la cage aux folles, mais en moins drôle. »)
Nous savions que cette gaffe de « Brigitte » avait été réécrite par une historienne (Brahimi El Mili) sous une forme culottée : « Brigitte Macron […] avait émis le souhait de visiter l’université de la capitale, où une de ses grands-tantes avait étudié. » Et Poussard d’ironiser : « Si nous n’avons pas identifié de « grand-tante » à Alger, la présence de Jean-Michel Trogneux y est en revanche avérée. Et, sans doute, était-il lui-même une « grande tante… »
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Devenir Brigitte. « Brigitte » et Jean-Michel Trogneux en 1963, ESTP © Xavier Poussard / ESTP
Lors du retour en France de Jean-Michel Trogneux, Poussard suit trois pistes prometteuses pourvoyeuses de traces potentielles, la piste militaire ; la piste scolaire et la piste des listes électorales. Et voilà l’oreshnik inattendu de ce livre : après une nouvelle bataille juridique avec la CADA (le directeur a tout fait, sciemment, pour protéger l’Élysée), Poussard détermine de façon inattaquable (et il a intérêt vu la mafia qu’il a en face de lui) que Jean-Michel Trogneux a intégré une école totalement inattendue pour lui, l’ESTP (à l’époque École Spéciale des Travaux Publics ; désormais « Grande école d’ingénieurs de la construction ») à la rentrée 1963 (avec d’abord un « cursus préparatoire préalable à l’intégration »), ce qui est un scoop énorme. C’est troublant pour moi, car voici une nouvelle coïncidence avec ma propre trajectoire. Il se trouve que j’enseigne actuellement en BTS dans un lycée qui figure dans le bassin de recrutement de cette école, et il y a une semaine (avant de rédiger cet article) j’ai assisté à une de ses interventions pour appâter nos étudiants ! Nos étudiants qui ressemblent d’ailleurs tout à fait, à 60 ans près, à ceux du trombinoscope publié p. 292, mutatis mutandis.
Ce que Xavier assure est vraiment étonnant : « Le document d’une vingtaine de pages permet tout de même de déterminer qu’alors âgé de 18 ans (l’âge où l’on obtient le baccalauréat en France), Jean-Michel Trogneux n’a pas été scolarisé au cours des trois années précédentes et qu’il n’a aucun diplôme, pas même le BEPC que l’on obtient normalement en fin de 3ᵉ ». Drôle de trajectoire pour un futur prof de Lettres du lycée le plus huppé de France ! Et le dossier scolaire, qu’on dirait copié de celui d’un de mes étudiants actuels, est édifiant : « Trogneux a été inscrit deux ans dans cette formation, mais la lecture du dossier dresse le portrait d’un élève médiocre aux « résultats insuffisants », mais « admis par bienveillance dans la classe supérieure ». Pendant sa deuxième année, les résultats « passables » deviennent « très insuffisants » et les absences inexcusées croissent à un rythme exponentiel à chaque trimestre : 4, puis 41, puis 139… ».
Vient enfin la photo extraite du trombinoscope, mise en regard d’une photo récente d’une « Brigitte » à lunettes. Commentaire de Poussard : « Si les lunettes aux larges montures et aux verres épais rendent la photographie largement inexploitable par la reconnaissance faciale, nous notons au moins deux signes distinctifs qui confirment encore que l’individu né Jean-Michel Trogneux n’est pas aujourd’hui un « petit gros » mais est bien devenu « Brigitte » : le nez retroussé et la bouche en général, en particulier la partie inférieure de la ligne de jonction cutanéo-muqueuse. » Ce montage a tout pour devenir viral, à mettre en parallèle avec la sœur médiatique de « Brigitte » : « Brigitte / Jean-Michel Trogneux et « Amanda Lear / Alain Tap » constituent une couple de couples de siamois du moi fissuré. »
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Alain Tap / Amanda Lear © fanpage.it
Citons la conclusion partielle : « Nous pouvons donc conclure que Jean-Michel Trogneux vit, depuis au moins 1986, sous l’identité civile de naissance de sa sœur Brigitte Trogneux. Logiquement, Sébastien, Laurence et Tiphaine Auzière sont donc, à l’état civil, son neveu et ses nièces. Globalement, « Brigitte » a nettoyé son passé (Jean-Michel Trogneux) et a raconté le passé de sa sœur quand il s’est agi de se présenter aux Français. Les détails relèvent pour l’heure du secret de famille, mais si l’histoire n’est peut-être pas infamante – une sœur qui se sait condamnée par une maladie grave confie la garde de ses enfants et son identité à ce frère dont elle est si proche et qui s’est toujours senti femme ? Il s’agit bel et bien d’un cas d’usurpation d’identité. »
Poussard a retrouvé un article en allemand du 9 mai 2019, qui révèle un épisode inconnu de la biographie de Jean-Michel Trogneux, joueur de hockey sur gazon lors de son service militaire, où il était sous-officier ! On dirait des avatars de Charlot !
Épilogue : Le sang des Rothschild
La question étant ultrasensible, Xavier Poussard se contente de poser quelques questions : « Quelles forces avaient porté au pouvoir cette histoire sombre, combinant secret de famille, pédophilie et transsexualisme, laissant entrevoir, quand on s’y engouffrait, ce que pouvait bien être le mystérieux « + » du sigle LGBTQIA+… Dans sa fiche d’inscription à Sciences-Po Paris, Emmanuel Macron avait oublié de mentionner son deuxième prénom : « Jean-Michel… ».
Il rappelle quelques éléments publics, qui constituent un faisceau concordant d’indices. Aux propos connus d’Alain Minc « c’est quand même un métier de pute », il convient d’ajouter un aveu de l’intéressé lui-même, qui confirme qu’il ne s’agit pas que d’une saillie de Minc : « “You’re sort of a prostitute. Seduction is the job,” Macron said of his experience of banking » (« The French Exception : Emmanuel Macron — The Extraordinary Rise and Risk », The Times, 30 septembre 2017). Macron serait-il la femme de joie de David de Rothschild ? Il s’semblerait qu’il s’en vante : « Au ministère de l’Économie, Emmanuel Macron multipliera les ventes de fleurons industriels et stratégiques français à l’étranger, en liaison constante avec la banque Rothschild ». La fameuse entrevue sur Thinkerview de Gaël Giraud est citée, mais tronquée de cette métaphore : « Il est un petit peu comme les enfants soldats au Congo, c’est-à-dire les enfants qui sont capables de tout […] les enfants soldats au Congo sont des enfants à qui la première chose qu’on leur demande c’est d’aller tuer leurs parents pour être sûr qu’ils ont brûlé tous leurs vaisseaux »
Quelques photos apportent une remarque judicieuse : « Et beaucoup s’interrogent sur la mise en scène d’une complicité étrangement tactile entre David de Rothschild et « Brigitte » qui suscite bien des questions sur la véritable nature de la relation entre le couple présidentiel et les Rothschild… »
Je renvoie le lecteur à l’enquête de off investigation sur la rémunération occulte de Macron par la banque.
Au-delà de l’aspect financier, Poussard rappelle les liens entre les Rothschild, Ronald Lauder (tous les deux à la tête du Congrès juif mondial), « Robert Maxwell, qui fut un des principaux associés des Rothschild » et l’affaire Epstein. Il rappelle aussi la fameuse déclaration de « Nathalie Rheims, la cousine de David de Rothschild » : “vice is nice but incest is best because it stays in the family” (« le vice c’est bien mais l’inceste c’est mieux parce que ça reste dans la famille »).
Commentaire : « Des mots qui font écho à ce que nous avons rencontré tout au long de notre enquête sur « Brigitte » : une famille cloîtrée dans le silence, jalouse de protéger un secret de famille devenu une affaire d’État… ».
Quand Devenir Brigitte sera numéro 1 des ventes en France et dans le monde, toutes catégories confondues, nos médias capturés et autres politiciens émasculés pourront-ils continuer à cacher « Le plus grand scandale politique de l’histoire de l’humanité » (formule de Candace Owens reprise sur sa fiche Wikipédia) ? Bien sûr l’enquête n’est pas terminée, et de nombreuses zones d’ombre demeurent, comme la formation qui a permis à une personne sans bac de devenir prof de Lettres, le mystère du séjour en 1969 aux États-Unis, la ressemblance de Choupinet avec le neveu de son compagnon, etc. Cela présage un tome 2, mais il est peut-être temps de passer le relais à la Justice.
Au terme de ce long article, il est temps de passer à l’aveu : « Oui, nous sommes une bande de comploteurs. Nous avons inventé de toutes pièces cette « fake-news » pour nuire à notre si belle macronie incomprise qui fait tant de bien à la France. Lors d’une cérémonie secrète, après avoir bu le sang d’un bébé fraîchement égorgé, nous avons juré d’abattre la macronie. Toute personne qui nous dénoncerait serait donc « complotiste ». Comme je suis très douillet et ne supporte pas les allumettes sous les ongles, je tiens à signaler à M. Patrice Faure que je me tiens à sa disposition (si possible à un autre moment qu’à 6 heures du matin, je suis couche-tard ; inutile de tambouriner à ma porte) pour lui donner tous les noms, des membres du complot, leurs téléphones, adresses, leurs vices, etc. ! »
La parution de l’édition française est imminente (elle a été retardée à cause des lourdeurs administratives propres à notre beau pays, mais l’ISBN est enfin attribué : ISBN 979-10-415-6476-7). On peut commander le livre sur le site de Xavier Poussard ou sur tous les sites de librairies.
1) « Une couple » est une expression vieillie, sauf au Canada, désignant une paire, deux choses de même espèce mises ou considérées ensemble. Nous avons bien non pas « un couple », mais « une couple » de peronnels, que notre république exhibe sur le perron de l’Élysée pour accueillir les grands de ce monde dans ce qui est devenu une cage aux fols, à l’instar de la cérémonie des JO.
2) « Il faut considérer les témoignages en eux-mêmes, puis les comparer entre eux : les considérer en eux-mêmes, pour voir s’ils n’impliquent aucune contradiction, & s’ils sont de gens éclairés & instruits ; les comparer entre eux, pour découvrir s’ils ne sont point calqués les uns sur les autres, & si toute cette foule d’autorités de Kircher, de Scaliger, de Bacon, de Libarius, de Licetus, d’Eusèbe, etc. ne se réduirait pas par hasard à rien, ou à l’autorité d’un seul homme ».
Article modifié le 17/02/2025 à 17h28
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