J. D. Vance, Trois petits tours et puis s'en vont...


Malaise au sommet de l’IA à Paris.
Si le protocole de réception du vice-président J. D. Vance lors de son passage à Paris n’était pas des plus chaleureux, il était diplomatiquement acceptable comme ont pu le faire remarquer les analystes politiques de TF1.
N’en déplaise aux états chagrins, Vance n’en a pas perdu son sourire.
Mais sa prise de parole n’en aura été que plus ferme devant un aréopage mondial, voire mondialiste, venu pour en découdre avec l’IA et ses velléités d’émancipation.
Et von der Leyen de regarder ses chaussures lorsque le vice-président insistait sur le fait que l’administration américaine n’accepterait que des gouvernements étrangers resserrent l’étau sur les entreprises technologiques américaines opérant à l’international, estimant que cela constituerait une erreur non seulement pour les États-Unis, mais aussi pour les pays concernés, critiquant les législations européennes telles que le Digital Services Act (DSA) et le Règlement Général sur la Protection des Données (RGPD), les qualifiant de règles onéreuses qui étouffent l’innovation et créant des obstacles inutiles pour les entreprises américaines, allant jusqu’à exprimer des réserves quant aux efforts européens visant à imposer une réglementation stricte sur l’IA.
Il finit par souligner que des régulations excessives pourraient mener à freiner l’innovation et paralyser une technologie prometteuse. Vance plaide pour des régimes réglementaires internationaux qui favorisent la création de technologies d’IA plutôt que de les entraver, appelant les partenaires européens à aborder cette nouvelle frontière avec optimisme plutôt qu’avec appréhension.
Le message était clair… et sans attendre le discours de Macron ni de V.D.L. dont on ne sait trop à quel titre elle venait conclure quoi que ce soit, il s’est envolé pour d’autres horizons.
Ni les États-Unis, ni la Grande-Bretagne ne signeront au final cette déclaration de Paris « ouverte, inclusive, transparente, éthique, sûre, sécurisée et digne de confiance »
La donne semble bien avoir changé.
À LIRE AUSSI

L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.