"Avec Pow Wow, le succès s'est bien vécu, comme on était quatre" Ahmed Mouici
« Le lion est mort ce soir », chantait le groupe Pow Wow. La motivation musicale d’Ahmed Mouici, co-fondateur du collectif, est toujours bien vivante. Cette volonté s’exprime aujourd’hui dans un nouvel album qu’il sort avant les fêtes : « Une pinte de blues » où le natif de Chambéry fait de nouveau parler son style faisant vivre la chanson française au sein de la soul, du blues, du rock & roll.
Trente ans après le succès de l’album « Regagner les plaines » de Pow Wow, et dix ans après Les Dix Commandements, la comédie musicale dans laquelle il interprétait un des rôles principaux, Ahmed Mouici revient dans cet entretien sur la manière dont il avait avécu ce succès, partagé avec ses camarades têtes d'affiche.
Présentant son album, où il choisit de parler de l’immigration, dans le titre « Je suis de ce pays », nourri de son histoire de fils de parents algériens venus en France, où il est né : « on oublie souvent que ce sont des gens qui quittent une famille, une terre, des amis… Ils ne savent pas trop où ils vont. »
Animé d'un optimisme indéboulonnable, Ahmed Mouici nous explique néanmoins ce qui le dérange dans les plateformes de streaming musical, telles Spotify ou Deezer, de son point de vue d'artiste : « c’est très bien, on a accès aux albums, mais après il manque les crédits. On a quelques infos sur l’artiste et point barre, alors que sur le CD, on a un livret où on a toujours dans les crédits, quel musicien a fait telle musique. Ça simplifie le travail qui a été mis pour l’album, on a une photo, les titres et c’est tout, ils ont laissé le minutage déjà, c’est bien sympa. Je suis obligé d’aller ensuite sur Internet pour trouver quel musicien a joué sur l’album, parce qu’on se dit qu’on reconnait ce guitariste. On ne sait pas où l’album a été enregistré aussi, c’est hyper important pour un album. »
"Paname", le titre phare de l'album.
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