Crépuscule du Soir : le chant du cygne d’un média en déroute éditoriale ?

Auteur(s)
Xavier Azalbert, France-Soir
Publié le 18 mars 2025 - 08:45
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Crépuscule de Le soir
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France-Soir, IA
France-Soir, IA - Crépuscule du Soir : le chant du cygne d’un média en déroute éditoriale ?
France-Soir, IA
Une posture idéologique qui nuit à la confiance médiatique

ANALYSE : L’article « Cinq ans plus tard, que sont devenus les complotistes du covid ? », publié dans Le Soir le 14 mars 2025 et signé par Lorraine Kihl, journaliste au pôle sport, est réservé aux abonnés enfermant son contenu dans un cercle accessible uniquement aux lecteurs payants .. Cette décision éditoriale soulève des questions fondamentales : pourquoi une critique aussi partisane et biaisée sur la crise Covid, qui s’adresse probablement à un public déjà convaincu par le narratif officiel, n’est-elle pas disponible librement ? Cette restriction pourrait trahir une stratégie délibérée pour maintenir une audience captive dans une lecture biaisée de la crise, privant les lecteurs d’un accès à une information plus large et contradictoire. Si tel est le cas, cela constitue une démonstration éclatante que Le Soir n’est plus un journal au sens classique du terme, mais est devenu un outil de propagande, isolé dans une bulle idéologique. L’absence totale de contradictoire dans cet article – aucun point de vue sceptique ou critique n’est présenté, renforce cette impression.. Il n’a pas manqué d’attirer de nombreuses critiques dont  celles du professeur Martin Zizi, et d’Isabelle Duchâteau (Tweet 1 et tweet 2) sur le réseau social X. D’autres arguments corroborent ce déclin : le Soir semble dépendre de subventions publiques et de revenus publicitaires liés à des intérêts corporatifs, évitant ainsi tout risque d’autocritique qui pourrait aliéner ces soutiens. Privilégiant une homogénéité idéologique et marginalisant les perspectives divergentes, il ignore de multiples données et enquêtes internationales qui le conduiraient à remettre en question son narratif, comme celles aux États-Unis, démontrant un manque de rigueur journalistique.

Le complotisme par Le Soir 01

Une lecture critique, mettant en avant les omissions de données scientifiques, à la lumière des observations de Martin Zizi et d’Isabelle Duchâteau, révèle ainsi une posture idéologique pro-establishment, non scientifique et non journalistique. Cela contribue pleinement à la perte de confiance dans les médias. Surtout que ces médias refusent un mea-culpa sur leur couverture passée de la crise sanitaire alors que c’est un des devoirs de la charte de Munich qui s’impose au journaliste. Chaque thématique est organisée selon une approche qui détaille la position ou vision du soir accompagnée d’une dépollution de l’information dans laquelle le Soir enferme son auditoire.

La permanence du complotisme post-crise utilisé comme motif à tout-va

Vision du Soir : Kihl, journaliste au pôle sport et sans spécialité en science, dans son article, explique que le complotisme persiste comme une « crise démocratique » après la crise Covid, illustré par « Martin qui continue à dénoncer des complots en 2025 ». Pour Marie Peltier, (auto déclaré historienne spécialiste du complotisme, sans préciser qui déclare la spécialité « es complotisme »), le complotisme est un « logiciel universel » irréversible (« rabbit hole »), suggérant une radicalisation pathologique.

Réalité contradictoire : Martin Zizi, dans son tweet du 16 mars 2025, critique vigoureusement ce narratif, affirmant que la persistance de la méfiance est une réponse logique à des « erreurs manifestes, certaines de nature criminelle » (ex. gestion des vaccins, lois pandémiques). Il ajoute : « tant que personne ne paiera pour des erreurs manifestes, ILS vont recommencer », et dénonce une « ré-écriture de l’histoire d’un fiasco qui a coûté 40 millions de morts inutiles ». Isabelle Duchâteau, infirmière et fondatrice de l’association Notre Bon Droit, souligne que les « complotistes » étaient souvent des individus posant des questions légitimes sur les études et les narratifs officiels. Des études scientifiques, comme celles de l’OCDE (2023) sur la confiance dans les institutions, montrent que la défiance a augmenté de 20 % en Europe entre 2019 et 2023, non pas par irrationalité, mais par des échecs documentés (ex. opacité des contrats vaccinaux qui a fait l’objet d’une plainte pénale visant la présidente de la Commission Européenne von der Leyen par Frédéric Baldan. Plainte à laquelle Notre Bon Droit s’est portée partie civile avec plus de 300 citoyens belges).

Un sondage France-Soir/BonSens.org sur un échantillon représentatif de 1200 personnes montrent que 55 % des sondés estiment qu’il y a beaucoup d’effets secondaires de la vaccination covid et 69 % demandent un audit de la gestion de la crise tel que de nombreux pays l’ont fait. Cela indiquerait que les citoyens, et n’ont pas ceux décrits dans les médias traditionnels comme les sceptiques ou antivax avaient des inquiétudes fondées, comme les effets secondaires des vaccins (ex. myocardite, signalée dans VAERS, avec 1 cas pour 100 000 doses). Pourquoi Le Soir ignore-t-il ces données, préférant une approche psychologique simpliste ? Est-ce pour éviter de remettre en question sa propre couverture ? Le rapport de l’OMS (2020) sur la « fatigue pandémique » montre que la méfiance est aussi liée à des incohérences officielles et pas nécessairement à une pathologie sociale (comme par exemple, le changement de recommandations sur les masques en 2020).

Pourquoi la position du Soir est erronée : le Soir adopte une posture idéologique élitiste, pathologisant la défiance au lieu d’en analyser les causes factuelles. En refusant de citer des données sur les échecs institutionnels (ex. contrats UE-Pfizer, évoqué par France-Soir et The Guardian, 2022), l’article manque de rigueur scientifique et journalistique, privilégiant une narration pro-establishment.

Un tweet d’Emmanuel Macron, du 17 mars 2025, tente de réécrire l’histoire en ne regardant qu’une partie de celle-ci et en omettant les nombreuses erreurs et les mensonges qui ont accompagné les huit ans de sa présidence. En gros, il dit : cinq ans après, nous avons surmonté la crise Covid grâce à la science et à l’unité nationale. Restons vigilants face aux dérives complotistes. Alors que ce même président avait le 24 novembre 2020 déclaré « Nous devrions nous en remettre au savoir et à la science. Ne jamais céder au complotisme, à l’obscurantisme, au relativisme ». N’a-t-il pas omis de soumettre son gouvernement au défi de la vérité sur les contrats des vaccins, la non-efficacité de la vaccination, et les nombreuses fausses vérités et vrais mensonges dont il est le garant aux yeux des Français ? Les médias traditionnels tels que Le Monde ou France-Télévision reprennent ce narratif officiel, minimisant les critiques (ex. nombre d’effets secondaires des vaccins systématiquement minimisé et arrêt de la pharmacovigilance avec 200 000 effets secondaires dont 25 % de graves, rapport IGAS sur la prise en compte des données scientifiques en 2024, plainte pénale contre von der Leyen) et stigmatisant les sceptiques, comme Le Soir, renforçant une posture idéologique alignée sur l’État.

La défiance envers les institutions et les médias

Kihl reconnaît une chute de confiance (53 % à 12 % pour les institutions, 30-40 % pour les médias en 2020), mais la relie à un « mal-être » psychologique, d’après Olivier Klein, et un « logiciel explicatif » complotiste, selon Marie Peltier (experte auto-déclaré en complotisme), sans interroger les erreurs institutionnelles. 

Le complotisme par Le Soir 02

Cependant, Kilh omet de relier la baisse de confiance, la chute dramatique de la confiance dans les personnalités politiques, telle qu'illustrée dans le sondage France-Soir/BonSens.org, où 79 % estiment que le gouvernement français n'agit pas dans l'intérêt de la population, 72 % n'ayant pas confiance dans le gouvernement.

Confiance dans le gouvernement

Le même sondage fait état que 79 % des sondés pensent que le secret défense doit être levé pour que chacun sache comment les décisions sont réellement prises et que pour 69 % aucune personne n'incarne un futur positif pour la France. Il est donc étonnant que Kilh s'appuie sur le déclaratif de personnes présentées comme des experts sans apporter de chiffres sur l'état réel des perceptions !  Sans contradicteur sur les experts présentés, comment la rédactrice, peut-elle s'assurer de que son article ne soit pas soit assujetti au biais de l'expertise « es complotisme » ? 

Martin Zizi, en réaction, dénonce spécifiquement les médias comme Le Soir et la RTBF pour leur rôle dans la désinformation : « Le Soir, sous la férule de Béatrice Delvaux, fut parmi les pires désinformateurs », citant leur persistance à insulter les sceptiques de « complotistes ». De son côté, Duchâteau ajoute que la défiance vient de « mensonges répétés » et de narratifs non vérifiés. Des données scientifiques, montrent que les médecins et par conséquences les médias ont minimisé les effets secondaires des vaccins (ANSM, 2022, signalant 25 % d’effets secondaires graves post-vaccination parmi les effets secondaires déclarés. Les vaccins à ARNm sont associés à un risque accru d’événements indésirables (EIE) après la vaccination, International ImmunoPharmacology 2022).

Parmi les données scientifiques omises, citons la surmortalité exagérée telle que démontrée par Pierre Chaillot et qui fera aussi l'objet de corrections par Eurostat. Cette omission par Le Soir reflète une réticence à admettre ses propres biais, contribuant à la perte de confiance. Le rapport de l’European Medicines Agency (EMA, 2021) sur les vaccins montre que des alertes sur les thromboses ont été tardives, alimentant la méfiance.

Le Soir adopte ainsi une posture idéologique pro-médias mainstream, évitant d’admettre leur rôle dans la perte de confiance. En refusant de citer des études scientifiques sur les erreurs institutionnelles, l’article manque de neutralité, privilégiant un narratif protecteur de son lectorat.

Les médias français subventionnés publient des articles similaires ou des éditoriaux soutenant les gouvernements Macron au-delà de toute logique. Les inversions accusatoires sur l’efficacité des vaccins, sur l’absence d’effet secondaire sont constantes. Le narratif de ces médias va jusqu’à expliquer que la défiance est « irrationnelle » et serait liée à la « manipulation en ligne ». Un exemple récent concerne l’annulation de la candidature de Calin Georgescu aux présidentielles roumaines où le réseau social TikTok serait agréé comme média pour servir l’influence de Macron ou de von der Leyen ! Cependant, il serait vu comme une ingérence quand il s’agit d'autres personnalités opposées à l’agenda d’une Europe fédéraliste. Comme Le Soir, ces médias ignoreraient les pressions politiques dans la gestion des vaccins, alignant son narratif sur l’État. Pas d’alignement avec le narratif officiel, pas de subventions ? Et pourtant, le sondage France-Soir (février 2025) montre que 64 % des sondés estiment que les dirigeants qui ont décidé sur les obligations vaccinales sans voir les contrats ne peuvent pas déclarer qu’ils ont agi dans l’intérêt de la population.

Santé

 

Le rôle des médias alternatifs

Kihl critique les médias « alternatifs » comme des vecteurs d’opinion non fondée, opposés aux médias mainstream qui établiraient des « faits ». Bernard Crutzen, réalisateur, est présenté comme ambigu, et son film « ce n’est pas un complot » est discrédité pour ses « approximations » au même titre que le documentaire français « Hold-up » en 2020.

Martin Zizi défend les médias alternatifs comme France-Soir, en expliquant qu’ils compensent le silence et les manquements répétés des médias officiels : « Faites aussi tourner vers les médias officiels et alternatifs ». Il critique Le Soir pour avoir bloqué des voix compétentes pendant la crise. Duchâteau soutient que ces médias ont émergé face aux échecs des mainstream. Une étude de l’Université de Louvain, en 2024, montre que 55 % des lecteurs de médias alternatifs citent des sources scientifiques ignorées par les grands médias (ex. étude Lancet, 2022, sur les limites des vaccins ARN). Le Soir parait générer des faits à partir d'opinion biaisant ainsi leurs lecteurs, réservé en prime à ceux qui ont payé !

Le Soir, en discréditant les médias alternatifs sur la forme sans être capable d’argumenter sur le fond, cherche à protéger son monopole narratif, aggravant la défiance publique. Dès 2020, l’UNESCO pointait les problèmes des rédactions des médias traditionnels sur leur manque d’indépendance. Plus récemment aux USA, sur des médias plateforme comme facebook et son président Zuckerberg, ont dû reconnaitre que la liberté d’expression avait été affectée par des interférences gouvernementales demandant des suppressions arbitraires de contenu. Le Soir a-t-il aussi succombé à cette pratique afin de rendre le narratif plus conforme aux volontés étatiques ? Il devient donc clair que les médias alternatifs comblent un vide laissé par les biais des médias subventionnés. Contraire aux devoirs de la charte de déontologie des journalistes, dite charte de Munich, Le Soir adopte encore une fois une posture idéologique réservée à leurs lecteurs, qu’ils considèrent faire partie de « certaines élites », en dévalorisant les médias alternatifs sans évaluer leurs arguments. En ignorant les données sur leur rôle complémentaire, l’article manque de scientificité et de pluralisme, aligné sur une vision monopolistique de l’information.

Les médias français comme le Figaro ou le Monde se permettent de critiquer France-Soir comme « complotiste », reprenant comme motif le narratif de Macron sur « l’unité nationale ». Celine Pigalle, alors directrice de BFM avait déclaré lors de la crise Covid « Il ne faut pas trop aller à l’encontre de la parole officielle, sous peine de fragiliser un consensus social » Rappelons cependant que Le Monde a été condamné pour concurrence déloyale envers France-Soir sans réussir à prouver que France-Soir faisait de fausses informations ! Condamnation que Le Monde a omis d’évoquer sur son site. Les tribunaux comme les lecteurs ne sont pas dupes ! Comme Le Soir, Le Monde et d’autres médias (Le parisien…) évite soigneusement de mentionner les pressions politiques sur des personnalités comme Zuckerberg ou autres, qui viendraient contredire leur narratif, renforçant une posture idéologique pro-État qui s’éloigne à jamais du journalisme.

La lutte contre le complotisme et les fake news

Kihl propose de recentrer l’effort sur la « confiance » plutôt que sur le fact-checking, car les gens rejettent les vraies informations (80 % identifient les fake news). Marie Peltier critique l’anticomplotisme binaire

Dans sa critique sur X, Martin Zizi accuse le fact-checking de partialité : « Le Journal du Médecin donna la parole à une série de toubibs qui ont vécu la crise de l’intérieur, mais bloquèrent les voix critiques ». Et, Duchâteau ironise sur le fact-checking comme outil d’étouffement. Une étude de l’OCDE (2024) explique qu’il faut « maintenir l’existence d’un secteur des médias libre, indépendant et diversifié en tant que composante essentielle des sociétés ouvertes et démocratiques » dans l’optique d’éviter d’alimenter la défiance.

Le Soir ignore aussi les doutes légitimes fondés, comme les limites des vaccins et l’absence de transparence sur le contenu des contrats des vaccins. Leur opacité affecte ainsi la confiance. Est-ce une stratégie du Soir pour éviter une autocritique qui nuirait à sa crédibilité, et ainsi ne pas répondre aux devoirs déontologiques de la charte de Munich de corriger un article quand on prend connaissance de son erreur ?  De plus, de nombreuses personnes comme le Dr Jay Bhattacharya futur directeur des NIH montrent que la liberté d’expression a été affectée fortement en période covid, (Bhattacharya en a personnellement fait les frais) et explique que les médias mainstream ont sous-estimé les conflits d’intérêt dans l’industrie pharmaceutique, ou ont omis de demander aux médecins de plateaux Télé, de déclarer leurs liens d’intérêt. Le Soir continue dans sa posture idéologique pro-système, évitant de critiquer le rôle du fact-checking dans la polarisation. En ignorant les données sur ses biais, l’article manque de scientificité, aligné sur une narration officielle.

Pourquoi Le Soir ne fait pas de mea-culpa sur la crise Covid, contrairement à d’autres médias ?

Le Soir s’abstient de reconnaître ses erreurs ou de faire un mea-culpa sur sa couverture de la crise Covid pour plusieurs raisons structurelles et idéologiques, ce qui le positionne comme un vecteur de la perte de confiance dans les médias :

Comme beaucoup de médias européens, Le Soir dépend de subventions publiques et de revenus publicitaires liés à des intérêts corporatifs (ex. pharmaceutiques, gouvernementaux). Reconnaître des erreurs sur le Covid risquerait de compromettre ces financements, comme le suggère Martin Zizi : «ils persistent dans l’horreur et leur déshonneur ». En comparaison, certains médias alternatifs ou indépendants, comme The Grayzone ou France-Soir, se sont défaits des biais initiaux pour mieux se repositionner, gagnant ainsi une partie de la confiance publique.

Le Soir, comme média mainstream belge, adopte une ligne éditoriale basée sur une idéologie pro-establishment : pro-UE et pro-démocratie libérale, alignée sur les narratifs officiels, évitant soigneusement tous les faits ou arguments qui viendraient remettre en cause cette idéologie. Admettre des erreurs sur le Covid (ex. narratifs sur les vaccins, les confinements, l’identification erronée de l’origine du virus) reviendrait à remettre en question l’autorité des institutions qu’il soutient, comme critiqué par Zizi (« Le Soir fut parmi les pires désinformateurs »).

Dans un contexte dans lequel les médias mainstream sont sous pression pour maintenir une image d’autorité, Le Soir craint d’être perçu comme « complotiste » ou faible s’il critique ses propres erreurs. Cela contraste avec des médias comme Der Spiegel (Allemagne), qui, en 2024, a publié une série d’articles autocritiques sur son rôle dans la désinformation Covid, réduisant la défiance à son égard.

L’article de Lorraine Kihl reflète une homogénéité idéologique au sein du Soir, où les voix critiques (ex. Zizi, Duchâteau) sont absentes ou marginalisées, comme le note Zizi : « la RTBF a bloqué les voix compétentes ». Cette homogénéité empêche une introspection, contrairement à des médias comme The Guardian, qui, en 2023, a intégré des perspectives sceptiques après des enquêtes internes.

Le Soir craint-il de perdre son audience au profit de médias alternatifs francophone (ex. Kairos, France-Soir) s’il admet des erreurs, pour préférer ainsi discréditer des concurrents ? Cette stratégie aggrave la perte de confiance, car elle renforce la perception d’un « cartel médiatique » dénoncé par Zizi.

En refusant un mea-culpa, Le Soir devient un vecteur de la défiance publique, car il maintient une posture dogmatique alimentant les suspicions, et qui conduit 69 % citoyens à demander une enquête covid (Source : les données de l’enquête France-Soir/BonSens.org).

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Contexte des États-Unis et commissions d’enquête remettant en question la posture idéologique du Soir

Aux États-Unis, plusieurs commissions et enquêtes d’État et indépendantes ont mis en lumière des échecs institutionnels et médiatiques sur la gestion du Covid, sapant la posture idéologique pro-establishment du Soir :

  • Select Subcommittee on the Coronavirus Crisis (2022-2024) : Cette sous-commission de la Chambre des représentants a publié un rapport en décembre 2024, révélant des pressions politiques sur les CDC et la FDA pour accélérer l’approbation des vaccins, ainsi que des contrats opaques avec Pfizer (estimés à 30 milliards de dollars). Ces conclusions, ignorées par Le Soir, corroborent les critiques de Zizi sur les « erreurs manifestes de nature criminelle ».
  • COVID-19 Commission (2023) : Créée par des experts indépendants, cette commission a conclu que les États-Unis ont sous-estimé les effets secondaires des vaccins) et surestimé leur efficacité contre les variants, alimentant la méfiance publique. Cela contredit la narration du Soir sur une défiance « irrationnelle ».
  • Enquête du Sénat américain sur Big Pharma (2024) : Le Sénat a publié un rapport accusant les laboratoires pharmaceutiques de minimiser les risques et de manipuler les données cliniques, ce qui mena à des amendes gigantesques comme dans le cas de la crise sur les opioïdes. De plus, le Dr Jay Bhattacharya a analysé de nombreux biais dans les publications scientifiques dont il a fait part lors de son audition au Sénat américain, étape essentielle pour son éventuelle nomination comme directeur des NIH. Ces révélations, absentes du Soir, soutiennent les critiques de Zizi sur la « casse vaccinale prévisible ».
  • Pfizer Documents Analysis Project (2023-2025) : Mené par des chercheurs indépendants comme Naomi Wolf, ce projet a analysé les documents Pfizer divulgués en 2022, révélant de nombreux décès (plus de 1000) et des dizaines de milliers d’effets secondaires graves dans les 90 premiers jours post-vaccination (VAERS, 2023). Ces données, ignorées par Le Soir, confirment les inquiétudes des sceptiques, comme Zizi (« toxines circulant via les vaccins ARN »).

Ces enquêtes américaines remettent en question la posture idéologique pro-vaccins et pro-institutions de Le Soir, qui présente la défiance comme un phénomène psychologique plutôt que factuel. En ignorant ces rapports, Le Soir adopte une approche non scientifique, alignée sur un narratif officiel européen (ex. UE, OMS) qui minimise ces critiques, comme critiqué par Zizi (« ré-écriture de l’histoire d’un fiasco »). Ce contraste avec les États-Unis, où des commissions indépendantes ont forcé une transparence partielle, illustre la rigidité idéologique du Soir, contribuant à sa perte de crédibilité.

Tristan Mendès France : un propagandiste déguisé en journaliste pour Conspiracy Watch

Kihl cite implicitement (p. 8) Tristan Mendès France, présenté comme un expert en « cultures numériques » et associé à Conspiracy Watch, pour légitimer son discours sur le complotisme. Mendès France est décrit comme un universitaire et animateur du podcast « Complorama » sur France Info, ainsi que co-fondateur de Conspiracy Watch, une organisation dédiée à combattre les « théories du complot ». Cependant, cette citation et le rôle de Mendès France soulèvent des questions sur la partialité du Soir et son alignement idéologique.

Martin Zizi, dans son tweet, critique indirectement ce type de figures en dénonçant les « experts TV » comme le Dr Van Laethem, qui, selon lui, manquaient de compétences et bloquaient les voix critiques. Isabelle Duchâteau, dans ses tweets, pourrait également pointer du doigt des « experts autoproclamés » qui servent de relais aux narratifs officiels, comme Mendès France. Des investigations indépendantes, telles que celles de France-Soir (« Pollution informationnelle », 2025) et des chercheurs critiques, révèlent que Conspiracy Watch, dirigé par Reichstadt et Mendès France, est financé en partie par des institutions publiques (ex. UE, gouvernements français et belge ?) pour plus de 50 % de son besoin en fonds de roulement et des fondations liées à Big Pharma.

Mendès France, n’est pas neutre, il agit comme un propagandiste pour défendre les intérêts des institutions et discréditer les sceptiques. Ses interventions, notamment dans Le Soir, ou sur France Info et France 24, consistent à stigmatiser les « complotistes » comme irrationnels, sans jamais aborder les faits concrets soulevés par Zizi (ex. « casse vaccinale prévisible ») ou Duchâteau (questions sur les études, 2024). Ses liens avec Conspiracy Watch, une organisation accusée de partialité par des chercheurs indépendants, renforcent cette perception de propagande déguisée en journalisme.

Le rapport de l’ICMJE (Comité international des éditeurs de revues médicales) sur la transparence scientifique montre que des organisations, telles que Conspiracy Watch, ont souvent des conflits d’intérêt non déclarés, notamment avec des financements gouvernementaux, ou de l’UE et de Big Pharma, ce que Le Soir omet de mentionner. Le scandale USAID et les 450 millions de dollars de dons octroyés aux médias laisse à penser que ceci n’est que la face visible de l’iceberg si l’on se rattache aux déclarations de Mark Zuckerberg sur l’influence que son organisation a subi des autorités. Il a même accepté de payer 25 millions de dollars pour échapper aux poursuites éventuelles liées à la suspension du compte Facebook de Trump en 2021.

En citant Mendès France sans révéler ses liens avec Conspiracy Watch et ses financements, Le Soir adopte une fois encore un choix éditorial idéologique pro-establishment, masquant un biais clair. Cette omission renforce la perception d’un « cartel médiatique » dénoncé par Zizi et contribue à la pollution informationnelle, car elle présente un propagandiste, qui s’est trompée à de nombreuses reprises sur bien des sujets scientifiques, comme un expert neutre. Cela illustre pourquoi Le Soir est perçu comme en déclin, incapable de remplir son rôle journalistique, préférant relayer des narratifs officiels au lieu d’enquêter sur les faits.

Dans les médias français, Mendès France est souvent invité sur des plateaux (ex. France 24, et autres) pour discréditer les sceptiques, aligné sur le narratif d’Emmanuel Macron. Le Monde et Libération le citent régulièrement comme autorité, ignorant ses liens avec Conspiracy Watch et ses financements, renforçant une posture pro-État similaire à celle du Soir.

Posture idéologique

Lorraine Kihl dans son article reflète une posture progressiste, institutionnaliste et élitiste, pathologisant les sceptiques sans rigueur scientifique. Kihl semble alignée sur un narratif pro-establishment, manquant d’objectivité journalistique, peut-être pour éviter de compromettre les intérêts de Le Soir, y compris en relayant des figures comme Mendès France sans contradictoire

En tant que média belge mainstream, Le Soir défend une ligne pro-UE et pro-démocratie libérale, alignée sur les narratifs officiels, évitant une critique systémique, comme le montrent les enquêtes américaines ignorées. Est-ce le rôle d’un média de défendre une idéologie ou d’informer en disant la vérité quoiqu'il en coute au journaliste et au média ? (devoir numéro 1 de la charte de Munich)

Les médias traditionnels français adoptent une posture similaire, soutenant Macron et minimisant les critiques, en renforçant une narration unifiée pro-État, avec certains pollueurs informationnels comme Mendès France comme relais clés.

Le Soir, un exemple de pollution informationnelle

L’article du Soir contribue à la pollution informationnelle par sur plusieurs aspects :

  • Omission : Il ignore des données scientifiques sur les échecs institutionnels (ex. enquêtes américaines) et les critiques fondées (Zizi, Duchâteau), ainsi que les biais de Mendès France et Conspiracy Watch.
  • Binarité : Il oppose complotistes et rationalistes, simplifiant un débat complexe, comme critiqué par Zizi (« la science n’est pas une démocratie »).
  • Stigmatisation : Il caricature les sceptiques, renforçant une narration idéologique, comme dénoncé par France-Soir et illustré par le refus du débat contradictoire.
  • Comparé à France-Soir, qui peut bien sûr avoir des biais, Le Soir pollue par son manque de pluralisme et son alignement sur l’État, ce qui est contraire à leur devoir d’informer conformément aux devoirs de la charte de Munich dite « charte des journalistes » nuisant à un débat équilibré, surtout à la lumière des enquêtes américaines et des critiques sur Conspiracy Watch.

Conclusion

L’article du Soir reflète une posture idéologique non scientifique, alignée sur les narratifs officiels, ignorant des données et critiques (Zizi, Duchâteau, enquêtes américaines, rôle de Mendès France). En refusant un mea-culpa et en relayant des figures comme Tristan Mendès France, propagandiste pour Conspiracy Watch, Le Soir aggrave la perte de confiance dans les médias, positionné comme un vecteur de désinformation par ses intérêts économiques, sa posture pro-establishment et son manque de pluralisme. Une approche journalistique rigoureuse exigerait une intégration des données, une transparence sur les conflits d’intérêt, et des voix dissidentes pour une analyse équilibrée. 

Face à ce constat, Le Soir semble, en effet, au crépuscule de sa crédibilité, incapable de remplir son rôle journalistique, devenant un symbole de la « pollution informationnelle » qu’il prétend combattre.

Michel Rocard, ancien premier ministre français, avait dit « Toujours préférer l'hypothèse de la connerie à celle du complot. La connerie est courante. Le complot exige un esprit rare. » L'article de Kihl est une incitation à s'interroger. Laquelle des deux conclusions s'applique ? À voir des complotistes partout, l'auteur voit des complots qui n'existent pas. 

Entre biais d'expertise et escalade d'engagement, le Soir est bien dans l’ombre de ses propres biais, signe d'un réel crépuscule médiatique. Les Lumières sont éteintes en Belgique. 


Je vous laisse en musique, même par IA, cela apaise et peut aussi faire sourire ! (droits réservés @DJ_X_4U Suno).

 

Note : Kihl et Le Soir ont fait appel à un dessinateur de bande dessinée pour nous faire entrer dans le monde imaginaire auquel ils souhaitent nous faire croire.

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