Effets secondaires des vaccins : les scientifiques allemands jettent plusieurs pavés dans la mare
Tabou pour certains, scandale pour d'autres, les effets secondaires de la vaccination anti-Covid sont un sujet de plus en plus prégnant, qui prend la forme d'une dangereuse cocotte minute... Médecins et scientifiques allemands travaillent d'arrache-pied à ce que la glace soit brisée. Si bien que la presse mainstream n'arrive plus à éluder la question et se voit bien obligée de rapporter des propos pour le moins inquiétants quant à la campagne de vaccination.
Les observations du généraliste Eric Freisleben
Ainsi, la Berliner Zeitung ou encore la télévision nationale ont dû rapporter ces jours-ci les observations d’un médecin berlinois très en vue, le généraliste Erich Freisleben. Un relai inhabituel étant donné que celui-ci s’est déclaré à maintes reprises contre toute obligation vaccinale, et avait publié en 2021 un livre réquisitoire : Medizin ohne Moral (Médecine sans morale).
En 35 ans d’exercice, Eric Freisleben déclare avoir vu, jusqu’en 2021, environ cinq cas d’effets secondaires graves des vaccins. Or, depuis 2021 et les injections anti-Covid, il a vu "96 cas avérés" et a dû embaucher un autre médecin à son cabinet pour y faire face. Il explique que 3 % de ces patients vaccinés sont en incapacité totale de travailler. Sur un échantillon de 60 patients vaccinés, les D-dimères sont anormalement élevés chez 40 % d’entre eux ; ce sont les signaux de micro-caillots diffus.
Il a également trouvé des "anticorps antagonistes", observés normalement sur environ 3 % des poches de sang, et seulement chez un malade grave ou chronique. Mais, sur les patients présentant des effets secondaires que voit désormais le médecin, "90 % d’entre eux sont dans ce cas." Ces récepteurs se trouvant dans le cœur, les yeux, les reins, cela expliquerait la diversité des symptômes. "Nous connaissons leur existence, mais pour combien de temps ces anticorps entraveront-ils le trajet des signaux, nous n’en savons rien encore. De tels incidents n’ont jamais été observés avec d’autres formes de vaccin", explique-t-il.
Déplorant la passivité des autorités et l’absence de toute recherche officielle sur les effets secondaires, Eric Freisleben expérimente actuellement un traitement à la cortisone, qui fonctionne relativement bien chez environ 70 % victimes d'effets secondaires graves, car suppose-t-il, les injections auraient déclenché un processus inflammatoire massif et généralisé. Il relève également, chez 95 % des patients présentant des effets secondaires, un manque flagrant de "Cellules T mémoire", des cellules qui jouent un rôle essentiel dans l’immunité.
À l’instar de ce médecin généraliste, en amont du vote au Parlement qui a eu lieu jeudi 7 avril, d'autres scientifiques de renom ont donné de la voix.
Surmortalité post-vaccinale
55 scientifiques, dont 43 professeurs titulaires d’université, ont décidé de se rassembler pour défendre le professeur Christof Kuhbandner.
Le 21 janvier 2022, Christof Kuhbandner, expert des techniques statistiques et de modélisations mathématiques, avait publié en open source un article de 28 pages intitulé "La surmortalité grimpe en corrélation chronologique avec les vaccinations-COVID". Il y concluait que "la courbe des décès en 2021, ainsi que celle de la surmortalité, reflètent avec un léger décalage dans le temps, presqu’exactement la courbe de la 1ère et 2ème dose des vaccins puis des rappels". Cet article a déclenché un barrage hostile, notamment de la part de l’Institut Leibniz pour la recherche en économie, sur la rubrique de leur site : "La non-statistique du mois". (Unstatistik des Monats: Impfquote und Übersterblichkeit, eine „Spurious Correlation“ = Taux de vaccinés et surmortalité – une corrélation fallacieuse).
Le 3 avril, les susnommés 55 scientifiques ont signé et publié une lettre ouverte argumentée, appelant au retrait immédiat de l’article de la rubrique "Unstatistik des Monats" :
"Nous nous agaçons de ce que la rubrique renommée Unstatistik des Monats puisse publier un texte aussi mal recherché et douteux du point de vue factuel, texte qui de surcroît et de manière flagrante désinforme le grand public au sujet d’un signal d’alarme qui existe et qui indique des effets secondaires possibles des injections anti-COVID. Ainsi, nous exigeons le retrait immédiat de ce texte et la publication d’une mise au point. Des publications aussi peu sérieuses entravent la bonne pratique scientifique en vue du développement de médicaments sûrs, ce qui – ainsi que le démontre l’histoire de la pharmacovigilance – met en danger la santé et la vie d’innombrables êtres humains et nourrit la défiance envers tous les vaccins dans la population."
Le Paul-Ehrlich Institut en prend pour son grade
À la mi-mars, cinq professeurs titulaires de chimie à cinq universités différentes, en Suisse et en Allemagne, avaient cosigné plusieurs lettres au Paul-Ehrlich Institut (PEI, équivalent de l’ANSM), exigeant d’avoir accès aux données "sur le potentiel oncogène des injections à ARNm". Ils demandaient aussi l'accès aux études validant l’utilisation des adjuvants des injections ALC-0159 et ALC-0350, des réponses précises sur le contrôle qualité des lots, ainsi que le détail des dispositifs officiels prévus pour le signalement des effets secondaires. Ces lettres pointent des manquements notables. Mais, n’ayant pas reçu de réponse satisfaisante dans les 15 jours fixés comme échéance, les professeurs ont fait publier l’une des lettres en précisant leurs exigences dans les journaux allemands.
Les dangers de la protéine Spike
De même, à la mi-mars et depuis son laboratoire de pathologie à Reutlingen, le médecin légiste Arne Burkhardt a envoyé une série de lettres au PEI, dans laquelle il expose les résultats actualisés des 40 autopsies qu'il a supervisées et appelle à un arrêt immédiat à la campagne de vaccination. Dans la lettre du 16 mars, désormais publique, il écrit notamment :
"Dans tous les tissus des organes étudiés, notamment le système vasculaire, le cœur et le cerveau des personnes subitement décédées en relation temporelle avec la vaccination contre le SARS-CoV-2 (dont la majorité ne prenaient aucun traitement et n’étaient pas hospitalisés), apparaissent des lésions correspondant à l’action de substances toxiques, accompagnées de réactions inflammatoires, témoin de lésions intravitales. Les résultats histologiques sont, dans leur combinaison, extrêmement inhabituels et dans certains cas jamais observés auparavant. [...] Dans ces lésions et les zones inflammatoires autour des vaisseaux, il a été possible d’identifier nettement l’expression de la protéine Spike grâce à l’immunohistochimie, qui est particulièrement spécifique. Ainsi a-t-on pu démontrer que cela est provoqué par la vaccination plutôt que par une infection au virus SARS-CoV-2."
Et le Pr Burkhardt conclut sa lettre au PEI ainsi :
"Pour ces motifs, nous vous demandons instamment, en ce qui concerne ces médicaments (appelés vaccins) basés sur l’ARNm ou pro-ARNm :
a. Comirnaty
b. Spikevax
c. Vaxzevria
d. Vaccin Covid-19 Janssen1. le retrait immédiat desdits médicaments actuellement en circulation ;
2. la suspension immédiate des autorisations de leur mise sur le marché ;
3. la présentation au signataire de cette lettre avant le 18 mars 2022 d’une copie de vos décisions en la matière."
Si la lettre est restée sans réponse, elle a toutefois été lue par des dizaines de milliers d’Allemands avant le vote sur l'obligation vaccinale.
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La BKK Pro Vita avait sonné l'alerte
Fin février 2022, Andreas Schöfbeck, alors président du conseil de BKK ProVita, l’une des caisses d’assurance maladie d’entreprise les plus importantes du pays, pulvérisait les rapports officiels en assurant dans une lettre que le nombre d'effets secondaires était sous-estimé d'un facteur 10.
Lire aussi : Effets secondaires des vaccins: un assureur allemand pulvérise les rapports officiels
Début mars, Andreas Schöfbeck a été congédié, le jour même où il avait prévu sa rencontre avec le Paul-Ehrlich Institut.
Quelques semaines après qu'il a été remplacé, le mathématicien et analyste des données Tom Lausen a déposé une plainte visant le nouveau chef de la mutuelle BKK Pro Vita. Et ce devant une centaine de procureurs allemands.
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Dans un premier temps, Tom Lausen avait écrit au PEI pour demander si la nouvelle direction du BKK avait transmis les données chiffrées dont faisait état Andreas Schöfbeck, et si le PEI veillait à ce que les associations de médecins conventionnés transmettent, elles aussi, les données de pharmacovigilance conformément à la loi. Le long silence qui s'ensuivit a incité le mathématicien à prendre un avocat. Puis, il a déposé plainte, car "il est tout à fait possible que la vaccination provoque des blessures que les vaccinés ne peuvent imaginer d’avance. Ce sont des délits potentiels."
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