Quand l'AP-HP fait comme l'IHU, c'est éthique et sans polémique !
Dans un nouveau post X, la médecin Véronique Baudoux s’interroge sur l’acharnement des fact-checkers et no FakeMed sur les publications de l’IHU de Marseille, et leur complaisance vis-à-vis de celles de l’AP-HP « leurs alertes éthiques concernant l’IHU se basent sur une distorsion volontaire des critères de la législation éthique française »
Le docteur Baudoux rappelle qu’à l’AP-HP, l’azithromycine est aussi prescrite aux patients Covid sans consentement écrit, le tout en utilisant l’autorisation éthique d’une autre étude. On retrouve ainsi le même numéro d’autorisation éthique (CER-2020-14-JOCOVID) dans d'autres études très différentes : pharmacocinétique de l’Hydroxychloroquine, échographie cardiaque, interactions hormonales, etc.
Une de ces publications mentionne par ailleurs l’enregistrement ClinicalTrials NCT04320017, qui décrit une collecte de données cardiovasculaires sur les myocardites et coronaropathies durant le Covid-19. Pourtant, aucune mention n’y est faite d’un traitement par HCQ ou Azithromycine. Dans la liste des interventions, on ne trouve aucune mention de dosages sanguins de l’HCQ. Mais c’est pourtant le même numéro éthique et le même numéro d’enregistrement qui sont utilisés.
« Selon les détectives de la science, si des prélèvements sanguins sont spécifiquement réalisés pour doser l’HCQ, on est dans la cadre de la recherche et non pas du soin. La loi exigerait alors d’obtenir l’autorisation d’un CPP. À moins que ce ne soit valable que pour l’IHU ? »
De plus, plusieurs études réutilisent ce numéro d’enregistrement alors qu’elles portent sur des sujets variés : tissu adipeux cardiaque chez les diabétiques, encéphalites critiques, EEG, IRM cérébrales, ponctions lombaires… autant d’examens non déclarés dans le protocole initial.
Les prélèvements sanguins, y compris chez des donneurs sains, sont également utilisés, alors que les « chevaliers de l’éthique » affirment qu’inclure des volontaires nécessite une autorisation spécifique du Comité de Protection des Personnes (CPP). Or, ces études sont décrites comme prospectives sans mention d’un tel agrément.
25/n L’autorisation éthique n° CER-2020-14 et le numéro d’enregistrement NCT04320017 auraient-ils été utilisés par l’AP-HP, pour des études différentes, ne tenant pas compte des mentions qui y figurent, pour prélever et analyser des échantillons sur des patients-cobayes ? pic.twitter.com/zMf8NqGHED
— Véronique Baudoux (@VBaudoux) January 15, 2025
Comment expliquer que ces publications échappent à toute critique alors que des accusations de « fraude éthique » sont systématiquement adressées à l’IHU de Marseille ? Si les fact-checkers et autres No FakeMed appliquaient les mêmes critères, ils devraient aussi dénoncer ces pratiques de l’AP-HP, non ? À ce jour, aucune alerte n’a été envoyée aux éditeurs des publications de l’AP-HP… Serait-ce parce qu’il faut absolument savoir cibler ses ennemis... à savoir, enterrer définitivement le combat du Pr Raoult pour l’hydroxychloroquine/azithromycine et les études de ses équipes à l’IHU de Marseille ?
Apres l’enterrement des fact-checkers sur les réseaux sociaux suite aux déclarations de Zuckerberg, serait-ce la fin légitime des No FakeMed pour les mêmes raisons de collusion ?
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