Pasteur rétracte son étude bidon sur le passe sanitaire, mais persévère !
TRIBUNE - Pasteur revient sur ses pas... ou pas.
Hier, l'Institut Pasteur a fait deux choses :
- Ils ont rétracté la prépublication, mascarade d’étude, qui avait servi à justifier le passe sanitaire.
@DIVIZIO1 @ReinfoCovidOff Eh, la plainte de V. Pavan a dû marcher : L'étude Pasteur du 28/06 justifiant le #PassSanitaire a disparu ! Ou ils refont le coup du Lancet sur l'HCQ. On retracte l'étude mais la loi reste. https://t.co/bIkrdCg8ZR pic.twitter.com/rpc8KWeW6E
— GLF (@guydlf) September 7, 2021
- Ils ont prépublié sa mise à jour toujours aussi bidon… Et même pire encore : ils ont persisté dans leurs fautes.
Voir aussi : l'étude bidon à l'origine du passe sanitaire
Ils sont en train de nous refaire le coup de la falsification du Lancet qui avait justifié l’interdiction de l’hydroxychloroquine… Et si l’étude avait été rétractée au bout de quelques jours, l’interdiction, elle, était bien restée. Ils font mieux encore, sous couvert de mettre à jour leur étude, ils rétractent la version précédente et peuvent ainsi falsifier la science sans jamais passer par les Fourches Caudines de la validation par leurs pairs.
Publier une mise à jour d’une étude rétractée sans même justifier des raisons de leur rétractation est une falsification suffisante pour discréditer les chercheurs et l’Institut Pasteur tout entier : on ne construit pas du vrai sur du faux. Mais la nouvelle étude ne corrige même pas les fautes commises dans sa version précédente.
Tout d’abord, nous sommes toujours sur une modélisation dont le résultat dépend non pas d’observations objectives, mais de paramètres choisis de manière contestable et contestée. Nous avions étudié comment l’étude arrivait à supposer une transmission douze fois moindre des personnes vaccinées en utilisant des paramètres obsolètes et biaisés.
Les chercheurs ont apporté une correction cosmétique et les mêmes biais ont été conservés. Il ne faut donc pas nous étonner que les conclusions de leur étude soient toujours aussi apocalyptiques malgré le démenti de l’été, partout dans le monde, pas uniquement dans ces pays si chanceux d’avoir un passe sanitaire.
Ils ont beau avoir eu tout faux et rétracté leur étude, ils persistent dans leurs fautes... Cette fois-ci, c'est plus grave encore car cette nouvelle étude justifie l’injustifiable.
Je ne parle pas de la prolongation du passe sanitaire, ni de la troisième dose à laquelle Pasteur appelle, mais de la vaccination des enfants.
Avec leurs gros souliers, les chercheurs s’inquiètent que les moins de 20 ans - qui représentent 20 % de la population - seraient responsables de 33 % des contaminations. Ils justifient en cela la grande campagne de vaccination de rentrée des ados mais également celle des enfants de moins de douze ans.
De son côté, Pfizer a commencé cet été une étude sur 4 500 enfants de six mois à douze ans pour faire approuver le vaccin… Encore faudrait-il qu’ils aient suffisamment de cas symptomatiques pour pouvoir conclure, avec un taux de positivité de 5 % sur les tests spontanés des moins de 19 ans (faute de mieux) et un taux d’hospitalisation de 0,5 % (avec une moyenne d’hospitalisation de deux à trois jours) selon les données de la DREES, il faudrait une cohorte 100 fois plus importante pour espérer arriver à des résultats significatifs… Là encore, il faut nous attendre à une mascarade de science.
Non seulement le vaccin n’a aucun intérêt sur la protection des enfants de moins de douze ans, mais il n’en a pas davantage sur la protection de la population tout entière.
Mais jouer avec les enfants et les femmes enceintes c’est jouer avec la survie de l’espèce.
Voir aussi : Faire vacciner les enfants, vraiment ?
Et c’est pour cela qu’il est urgent de continuer de démentir l’argument fallacieux de la transmission : il n’existe aucune preuve scientifique qui permette de démontrer que le vaccin réduit la circulation du virus de manière significative :
- Au contraire, les vaccinés infectés ont des charges virales au moins équivalentes à celles des non-vaccinés ;
- Le risque d’infection chez les populations vaccinées est calculé sur les cohortes de soignants qui ne sont plus statistiquement significatives et sont composées de femmes à plus de 80 % et dans la totalité d’actifs en bonne santé (suffisamment pour travailler en tout cas)…
- À l’inverse, la vaccination systématique pourrait au contraire favoriser la circulation du virus chez les plus fragiles en freinant l’immunité naturelle chez les plus robustes : les populations rétablies ont une immunité 13 fois meilleure que les vaccinés.
Honte à Pasteur !
Honte aux politiques qui continueraient de se conformer et se cacher derrière cette mascarade d’étude, jamais publiée mais de nombreuses fois démenties, et par bien d’autres que moi.
À votre bonne fortune,
NDLR : Pasteur a remis en ligne la version du 28 juin ce vendredi 10 septembre sur le site de prépublication HAL. Cela dit, il n'y a toujours pas de revue par les pairs, ni la publication dans une revue scientifique.
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