L'ONU salue la "large contribution" de Trump au cessez-le-feu obtenu à Gaza
Le secrétaire général de l'ONU a salué mercredi à Davos la "large contribution" du président américain Donald Trump au cessez-le-feu obtenu dimanche entre Israël et le Hamas à Gaza, juste avant sa prise de fonction à la Maison-Blanche.
"Il y a eu une large contribution de la diplomatie vigoureuse de celui qui était alors président élu des États-Unis", a affirmé Antonio Guterres au cours d'une intervention à la réunion annuelle en Suisse du Forum économique mondial (WEF).
"Les négociations traînaient, traînaient, traînaient. Et puis, tout d'un coup, c'est arrivé", a estimé M. Guterres, saluant aussi le "travail" de la précédente administration américaine, ainsi que celui du Qatar et de la Turquie "pendant des mois".
Annoncé par les pays médiateurs (Qatar, Egypte et États-Unis), l'objectif de l'accord de cessez-le-feu est la "fin définitive" des hostilités, selon Doha, après 15 mois d'une guerre dévastatrice dans le territoire palestinien entre Israël et le Hamas.
Entré en vigueur dimanche, cet accord reste fragile et pourrait s'effondrer à tout moment en raison d'un processus long et opaque, avertissent des experts.
"Ce n'est pas notre guerre, c'est la leur. Mais je ne suis pas confiant", a répondu M. Trump mardi à une journaliste qui lui demandait s'il pensait que les armes allaient se taire durablement entre les deux belligérants dans le territoire palestinien.
Donald Trump a exercé une intense pression sur les deux camps pour qu'un accord soit conclu avant son investiture lundi.
Au cours de son intervention, le patron de l'ONU a également mis en garde contre le risque d'annexion de la Cisjordanie par Israël dans ce contexte très instable.
"Ce qui n'est pas encore clair, c'est l'avenir des relations entre Israéliens et Palestiniens. Une possibilité est l'annexion de la Cisjordanie, probablement une sorte de chaos à Gaza", a-t-il dit à Davos, estimant que l'annexion serait "bien sûr contraire au droit international et signifierait qu'il n'y aura jamais de paix au Moyen-Orient".
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