Frappé de « psychose », Emmanuel Macron découvre que ses actes ont des conséquences
Il semblerait que la santé mentale des Français inquiète l'exécutif. Car ce n'est plus un secret, les Français ont le moral dans les chaussettes, au point qu'Emmanuel Macron commence à s'en rendre compte, c'est dire. Et lui d'ailleurs, comment va-t-il ?
Mal ! Ce n’est pas FranceSoir qui le dit, c’est le magazine Gala sous la plume de la journaliste Marion Rouyet : le président Français serait en « pleine psychose ». À titre indicatif, on rappellera que la psychose est une maladie mentale qui provoque des « pertes de contact avec la réalité… » ou plus précisément que « la personne malade ne sait plus, par moments, ce qui est réel et ce qui ne l'est pas. »
Le voile serait-il enfin levé sur la mystérieuse « logique » décisionnaire qui règne en France depuis un an ? Rien n’est moins sûr, mais on apprend quand même qu’Emmanuel Macron serait travaillé par la crainte que « le pays se transforme en cocotte-minute, que ça pète de partout… ».
« Il voit bien les sondages sur le moral des Français, la détresse des restaurateurs, des cinémas, sans parler de la jeunesse… » affirme un ministre dont le nom n’est pas précisé. D'accord... En fait de « psychose », il aurait probablement été plus juste de parler d'une prise de conscience…
Pendant ce temps là, dans le monde réel…
Oui, que se passe t-il en France pendant que le Président semble se rendre compte que sa politique sanitaire n’a pas que des vertus ? Eh bien, selon un article publié par FranceInfo le 22 mars, « les hospitalisations des moins de 15 ans pour motif psychiatrique seraient en hausse de 80%. » Une paille. Sylvie Tordjman, professeur de pédopsychiatrie explique dans ce même article que « depuis le 31 octobre on a assisté à un nombre de crises suicidaires qui a été multiplié par deux fois et demi.»
« Les gens vont très mal » expliquait quant à lui le psychiatre Serge Hefez hier sur RFI, évoquant « un burn-out généralisé ». Tandis que Christèle Gras-Le Guen, pédopsychiatre interrogée par Le Monde il y a une semaine, relevait : « Beaucoup de jeunes enfants ne dorment plus, pleurent beaucoup, s’alimentent mal. »
Gardez espoir ! C’est un ordre !
Mais halte-là ! Qu’on se rassure, Olivier Véran est déjà sur le coup : « Il ne faut pas laisser la déprime s’installer » a t-il affirmé dans un entretien au Parisien du 21 mars. Merci, on se sent déjà mieux. Et plus encore quand on apprend chez Europe 1 que « l'état psychologique de la population inquiète de plus en plus le gouvernement » et même que c’était l’un des sujets mis sur la table le 22 mars lors d’une réunion à Matignon. Ouf, nous sommes entre de bonnes mains !
Et gageons que cette prise de conscience salutaire sera suivie d’effets non moins salutaires, la mise en place d’un nouveau numéro vert peut-être ? Un « chèque Xanax » ? Pourquoi pas le lancement d’un conseil de la sécurité mentale ? Ou une consultation citoyenne et inclusive sur la zénitude ? Ou mieux encore, une application TousAntiSuicide avec traçage et camisole pour tous les réfractaires au bien-être ?
Non, soyons raisonnables, la meilleure option est probablement d’attendre un vaccin anti-déprime.
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.