Est-ce le rôle du préfet et de l'ARS d’entretenir une panique injustifiée alors que le président parle de guerre ? Trahison ?
Tribune : Dans un communiqué de presse commun, la préfecture de Police et l'ARS Ile-de-France, bras armé du ministère, mettent en exergue que « ces trois dernières semaines, le nombre de passages aux urgences pour suspicion de COVID a augmenté de 88%", tandis que les appels à SOS médecin ont bondi de 140% et ceux au SAMU de 189%. »
Des critères témoignant de la panique collective présentés comme indices d’une épidémie !
Mais depuis quand ces indices de l’intensité de la peur ambiante témoignent-ils de l’évolution d’une épidémie ? Comme il paraît douteux que l’ARS (qui nous abreuvait jadis du nombre d’hospitalisés, d’entrées en réanimation et de morts) ignore quels sont les critères objectifs d’une épidémie, il apparaît que le seul but de ce communiqué est de maintenir une panique injustifiée dans la population.
Une situation sanitaire réelle globalement satisfaisante
Si ces deux organismes officiels remplissaient leur mission d’information objective des citoyens, ils auraient présenté l’évolution globalement satisfaisante de l’épidémie en Ile de France, telle que constatée par Santé publique France, sur les critères objectifs classiques des épidémies et rappelés par la région Ile de France [2] (1734 hospitalisés dont 234 en réanimation le 29 septembre contre respectivement 13209 et 2599 le 13 avril).
Que ce soit à Paris où les hospitalisations quotidiennes pour Covid19 sont passées de 3266 le 12/4/2020 (dont à 796 en réa) à 486 le 2/7 (dont 55 en réa) et 362 (dont 68 en réa) le 18/9 avec une moyenne de 2 décès quotidiens depuis fin aout [3].
Ou dans le reste de l’Ile de France comme le montre le graphique suivant illustrant les données de Santé Publique France du 19/9/2020
Et puisque ces deux organismes officiels se focalisent sur les passages aux urgences, pourquoi oublient-ils de préciser que le 18 septembre seulement 24 consultations pour suspicion de covid19 ont été suivies d’hospitalisations [4] ?
Ce communiqué tendancieux et défaitiste est un acte de trahison
Le président a déclaré la guerre au Covid19. En temps de guerre, les défaitistes propagateurs de fausses nouvelles alarmistes sont considérés comme des traitres.
Pourquoi l’ARS d’Ile de France et la préfecture de Paris se comportent-ils comme des traitres à l’effort de guerre du président ?
Une publicité officielle dramatique culpabilisant les petits enfants
En écoutant France info, les 18 et 19 septembre 2020, je n’ai pu échapper au spot publicitaire du ministère de la santé racontant la triste histoire d’une petite fille rendant visite à sa grand-mère, l’embrassant et assistant 3 semaines plus tard à sa mort en réanimation parce qu’elle l’aurait contaminée. L’histoire est dramatique, attristante et culpabilise les petits enfants.
Cette publicité est totalement mensongère. Peut-on faire appel au CSA ?
Après plus de 9 mois d’épidémie et 30 millions de cas recensés par l’OMS, aucun cas de contamination d’un grand-parent par un petit enfant (de moins de 19 ans) n’a été publié sur plus de 52000 articles listés par PubMed le 20 septembre 2020 sous le terme « Covid19 ». En particulier, aucun des 805 études répondant à la recherche « covid19 transmission from children » ne rapporte de preuve d’infection d’un adulte (ni d’un autre enfant) par un enfant. Quels sont les conseillers médicaux d’une telle publicité mensongère ? Ont-ils agi par ignorance ou en connaissance de cause, en mentant pour terroriser et culpabiliser la population en général et les enfants en particulier ?
Une communication officielle basée sur la peur et le mensonge
Il est très regrettable que la communication officielle sur le covid19 s’appuie ainsi sur le mensonge et la culpabilisation systématique de la population. Comment espérer rétablir la confiance du public dans les préconisations officielles si ces autorités continuent de mentir ?
Au lieu de mentir et de baser sa communication sur l’entretien de la peur, le ministère devrait s’inspirer de l’exemple de Taiwan[5] (qui peut s’enorgueillir du plus faible taux mondial de mortalité par Covid) dont le ministre de la santé explique que « la meilleure façon de contenir le coronavirus n'est pas de mettre en quarantaine les informations sur l'épidémie, mais de les rendre plus faciles et plus pratiques pour les personnes à accéder aux informations pertinentes. »
Pour redonner la confiance, le ministre de la santé pourrait suivre l’exemple du premier ministre norvégien Erna Solberg regrettant publiquement les mesures de confinement qu’elles avaient prises [6] . "J'ai probablement pris de nombreuses décisions par peur", a-t-elle admis. Mais notre ministre en aura-t-il le courage ?
C’est pourtant nécessaire pour sortir le pays de la panique et de l’hystérie, et tenter de limiter la gravité des maladies psychiatriques et de la crise économique colossale que le confinement et les mesures sanitaires actuelles ont créés.
[1] Agence régionale de santé
[2] https://www.iledefrance.fr/dashboard-covid-19
[3] A comparer aux plus de 100 décès quotidiens par cancers dans cette aire géographique
[4] https://www.iledefrance.fr/dashboard-covid-19
[5] Avec une mortalité de 1 par million d’habitant contre plus de 486/million en France
[6] Erna Solberg déclaration du 27 mai 2020 à la télévision norvégienne
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