Presse et médias face aux affaires : le silence des agneaux
ÉDITO - L’Agence France Presse (AFP) (1) et les médias dominants sont régulièrement subventionnés par l’État, à hauteur de centaines de millions d’euros (2). Est-ce le cas pour garantir leur survie, du fait que les lectorats fuient désormais les titres qui privilégient un traitement de l’information de plus en plus prévisible, sans relief et parfois trompeur ? Ou s’agit-il simplement du désir de l’exécutif de s’assurer d’une certaine mainmise à leur encontre ? Permettez une autre hypothèse : faire plaisir, dans le cas de la presse privée, à quelques milliardaires bienheureux.
Dans tous les cas, ni l’AFP, ni les médias mainstream n’évoquent les affaires qui cernent la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen. Pas plus qu’ils ne parlent de la condamnation du Monde pour concurrence déloyale par dénigrement envers France-Soir. Ou de la mise en examen du président de l’AFP Fabrice Fries.
Voici pourtant des informations d’intérêt général, qui intéressent tous les citoyens.
La plainte contre Von de Leyen est en cours d'instruction. Elle vise les infractions dont la présidente de la Commission européenne se serait "manifestement" rendue coupable : entente, prise illégale d'intérêts, détournement d'abus de biens sociaux et recel d’information.
Le tribunal n’est pas à même de nous donner des informations à ce sujet alors le plaignant Fréderic Baldan a engagé une seconde procédure en référé afin de faire respecter ses droits.
Si je dis "manifestement" coupable, c'est parce que Mme von der Leyen s'est elle-même autorisée (une "auto-autorisation"...) à ne pas rendre publics les contrats portant commande de 4 milliards de doses de vaccins anti-Covid (dix fois la population totale de la Communauté européenne), contrats qu'elle a passés avec Pfizer, sans consulter le Parlement, outrepassant les droits associés à son mandat.
Et ceci a été réalisé en vantant les mérites de l’analyse du bénéfice-risque d’un produit en phase expérimentale sans qu’à ce jour, à savoir donc trois ans plus tard, on ne sache ce qu'il y a véritablement dans ce soi-disant vaccin (avec plusieurs proximités troublantes, y compris familiales, avec les industriels et autres entreprises du secteur pharmaceutique qui ont participé à leur développement et commercialisation).
Nous, citoyens, avons signé nos "auto-attestations" durant les deux confinements. Nous nous sommes "auto-autorisés" à sortir de chez nous, une heure par jour. Est-ce que nous avons donné l'idée à Mme von der Leyen, de "s’auto-autoriser" à ne pas fournir à la justice, les textos qu'elle a échangés avec le PDG de Pfizer, aux termes desquels ses contrats auraient été négociés et signés ?
Et à ne pas expliquer pourquoi ils ont été assortis d'une immunité totale (tant pénale qu'économique) pour le fabricant et pour les membres de la Commission européenne et des gouvernements qui ont imposé ces injections, dont les potentiels effets secondaires graves scientifiquement avérés sont encore niés, dans leurs pays respectifs ? Ou encore à ne pas rendre transparent le prix ou la composition de ces produits dont on ignore tout, rappelons-le encore ?
Par le passé, tout ceci aurait mené directement à la suspension de ce genre produits pharmaceutiques développés à la va-vite.
Alors pourquoi, plutôt que d'en parler, l'AFP et des médias subventionnés (donc affiliés à un État) préfèrent-ils le silence ? Parce que ce sont des agneaux. Des serviteurs vils et zélés de ceux qui sont au pouvoir. En lieu et place de se comporter en chien de berger, qui donne l'alerte dès que le troupeau est en danger, ils enfument ceux que nos dirigeants estiment être leur bétail électoral et crient du côté des loups de Big Pharma.
Grâce aux manquements répétés, pour ne pas dire la faillite continuelle, dans l’exercice primaire de sa mission d’informer, de l'AFP et des médias subventionnés, l’exécutif sans contradiction, sans Quatrième pouvoir réel, se retrouve en roue libre, méprisant comme jamais.
Cet aveuglement, cette politique de l'autruche qu'ils s'appliquent avec le souhait que les citoyens en retour se comportent comme des moutons, ne concerne pas uniquement l'affaire Ursula von der Leyen.
Voici, liste non exhaustive, quatre sujets à propos desquels ces suiveurs refusent de communiquer :
- Les carnets d'Epstein,
- Le laptop de Hunter Biden,
- Les enregistrements mettant en cause Joe Biden dans une affaire de corruption,
- Fauci, le "gain de fonction" et les biolabs,
Et ce sont ces oiseaux de mauvais augure qui osent traiter de "complotistes" tous ceux qui déduisent de ce silence et du refus d'Ursula von der Leyen à démocratiquement livrer ses SMS, qu'il y a anguille sous roche !
La justice française n’est pourtant pas 100% à leur botte. En effet, en janvier 2023, le tribunal administratif de Paris a suspendu la décision de la CPPAP de ne pas renouveler l’agrément de France-Soir. Et ce 19 juin, le Tribunal de Commerce de Paris a condamné Le Monde pour concurrence déloyale par dénigrement.
De plus, des soignants ont été réintégrés après décision de justice avec leur paie. La roue tourne. Pour que les agneaux se retournent contre le loup, ils doivent apprendre à ne plus avoir peur et à savoir collectivement montrer les dents. Pour cela, ils ont besoin d’une information libre et indépendante.
Notes :
(1) En 2019, l’État a versé à l’AFP une subvention de près de 125 millions d'euros. Il a également payé 20,5 millions pour ses abonnements à divers services de l'Agence France-Presse.
(2) Voir aussi : Annonce aide de 30 millions d’euros aux éditeurs de presse, communiqué de presse du ministère de la Culture du 14 décembre 2022.
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