Le devoir d'informer
EDITO - Désolé à l'avance si certains d'entre vous sont surpris, voire choqués, par les propos que je vais tenir céans mais j'ai une excuse recevable. Et légitime : le devoir d'informer.
En effet, rien n'est plus grave pour un journaliste-éditorialiste que de manquer au devoir d'informer, de dire la vérité “quoi qu'il en coûte” ; a fortiori le directeur de la rédaction et de la publication du média sur lequel il officie, France-Soir, journal qui revendique haut et fort, et preuves à l'appui, son attachement sans faille à cette obligation définie par l'article 1 du texte saint du journaliste : la Charte de Munich.
Et dans “quoi qu'il en coûte” figure évidemment le prix à payer quand on s'emploie ainsi à respecter ce premier article concernant un sujet clivant.
Un sujet manichéen intrinsèquement, déjà, qui lorsque sa nature binaire (“pour ou contre” celle des deux parties au litige ou l'autre) est exacerbée à l'extrême par les politiciens, les médias mainstream ou les réseaux sociaux. Exacerbée de telle manière que le “diviser pour mieux régner” cher aux gouvernements, trouve sa pleine expression. Via cet artifice maléfique, des centaines de millions de braves gens, des milliards même, trouvent finalement “normal”, indispensable, d'aller tuer et mourir à la guerre, des personnes pareillement influencées et contre lesquelles jamais ces braves gens n'auraient eu le moindre grief en temps normal. Encore moins l'idée, puis l'envie, puis la volonté de frapper, tuer, exterminer férocement, folie meurtrière collective, générée artificiellement par ceux à qui les guerres profitent, systématiquement récidivistes dans cet artifice assassin : les industriels et établissement bancaires aux ordres desquels sont les politiciens, les médias mainstream et les “experts” qui y sévissent.
Or, s'il est bien un sujet clivant au possible, dont la nature binaire a été et continue d'être exacerbée à l'extrême dans le but désormais affiché par nos “élites” d'entraîner l'humanité dans une troisième guerre mondiale, un conflit dans laquelle plusieurs milliards d'êtres humains pourraient trouver la mort, c'est le conflit du Moyen-Orient.
En conséquence, il s'impose à tout journaliste digne de ce nom de s'opposer à cette vile manœuvre.
Comment ? En informant. En respectant son devoir d'informer sans prendre parti : objectivement. En faisant état aux lecteurs des faits qui justement permettent aux lecteurs de constater par eux-mêmes, qu'effectivement ils sont malheureusement bel et bien victimes en l'occurrence, d'une manipulation, une manipulation de masse orchestrée au niveau planétaire. Et par qui ? Par les dirigeants de cette entité supranationale qui s'affiche dorénavant sous la dénomination “Nouvel ordre mondial”.
C'est là le NOM “que Satan s'est lui-même donné”, disent ceux qui attribuent en sus, à cette guerre que ces individus mènent contre l'humanité, un côté spirituel.
C'est la raison pour laquelle (je vous en ai parlé dans un édito précédent), ces opposants-là, au NOM, prônent l'union sacrée contre lui en ces termes : ”Juifs, Chrétiens, Athées et Musulmans : tous unis contre Satan.”
Eh oui ! Qu'importe le prix à payer, informer est la seule façon de réduire autant que faire se peut la portée démoniaque du “diviser pour mieux régner” via lequel, je me répète, le NOM veut entraîner de force l'humanité dans une troisième guerre mondiale synonyme de génocide planétaire.
La seule façon de s'opposer à cela avec une infime chance de succès, c’est d’informer.
Faire état des éléments de fait qui démontrent que le conflit au Moyen-Orient, qui dure depuis 70 ans, a été relancé à cette fin meurtrière. Mais par qui ? Par l'attaque terroriste massive que le Hamas a lancée sur Israël le 7 octobre 2023.
Et informer également les gens de l'instrumentalisation qui est faite de cette attaque, et de tout ce qui s'en est suivi depuis lors, manipulation de masse via laquelle le NOM aimerait pousser les populations du monde entier à s'entretuer.
Voilà pourquoi, avant toute chose il me faut rappeler cela à tous les lecteurs, notamment ceux qui reprochent à tort à France-Soir de prendre parti pour Israël ou pour les Palestiniens, selon les cas, quand France-Soir fait état d'éléments de fait qui peuvent être considérés “à charge” contre Israël, ou “à charge” contre les Palestiniens, ALORS QU'EN RÉALITÉ, il s'agit là uniquement pour nous de faire état de tous les éléments de fait que nous nous sommes procurés, qui nous ont été rapportés, et dont nous avons vérifié l'exactitude.
Pourquoi ? Pour que la raison l'emporte sur les émotions. Pour contrer la manipulation des masses en cours, qui consiste à utiliser, à cette fin assassine, les vives émotions que ressentent les personnes face à des images et des formules-chocs, ceci tout particulièrement lorsque des massacres d'enfants sont exposés. Ces émotions sont ensuite portées à leur paroxysme par les médias, et les commentateurs, qu’ils soient politiciens ou journalistes, via la répétition et la rediffusion en boucle de ces images et ces formules, suffisamment longtemps pour que, exacerbation à l'extrême faite du “diviser pour mieux régner”, la guerre s'impose dans les esprits comme étant nécessaire, indispensable, légitime, obligatoire. Inéluctable.
En tant qu'êtres humains, nous sommes en proie à commettre des erreurs. Enclins à nous faire berner. Telle est notre faiblesse. Mais reconnaître cette faiblesse est notre force. Donc, soyons forts !
Exactement comme nous avons tous été plus ou moins affectés ou choqués, le 11 septembre 2001, par les images des avions et des tours s'effondrant, et par les formules choquantes utilisées ensuite pour nous obliger à prendre position pour l'une ou l'autre des deux protagonistes tel qu'il nous a été présenté (“C'est la guerre du bien contre le mal”), notamment cette tirade tristement célèbre de Georges W. Bush : “Soit vous êtes avec nous, soit vous êtes contre nous.”, nous avons pareillement le droit d'être affectés ou choqués par les images de l'acte barbare commis le 7 octobre 2023. Cependant, la raison devant toujours l'emporte sur les émotions, d’où mon édito qui expliquait pourquoi nous avions pris le temps de la réflexion, on doit ensuite très vite se poser les questions du qui ? Quoi ? Pourquoi ?
Ainsi nous pouvons nous demander :
- Qui a réellement fait cela ?
- Qui était au courant et a laissé faire ?
- Quelle était la véritable motivation ?
- Qui a financé cette opération ?
- Quand, comment et par qui cela a-t-il été préparé ?
- Par qui cela a-t-il été décidé ?
- Et surtout pourquoi cette guerre ?
- À qui profite le crime ?
- Qui a intérêt à ce que ce conflit prenne une telle ampleur ?
La Covid a divisé et continue de diviser à la fois à l'intérieur des familles et de la société, en France comme partout où la solution sanitaire unique de la vaccination a été imposée. Le conflit russo-ukrainien a rapporté une division supplémentaire avec la binarité pro-russe et leurs alliés, ou pro-ukrainiens et leurs alliés.
Et voilà maintenant que le conflit au Moyen-Orient, instrumentalisé à outrance, apporte une dimension planétaire au projet de certains gouvernements (ou de leurs oppositions) qui plutôt que d’évertuer à trouver le moyen d’engager une désescalade, essaient de justifier l’inacceptable, et de diviser, encore diviser. Une vie vaut une vie...
Nous avons à faire à une guerre de religion dans laquelle - au faux prétexte avancé d'une culpabilité de l'État Juif ou des Palestiniens, musulmans pour la plupart - le NOM veut conduire Juifs, Chrétiens, Athées et Musulmans. Les forcer tout d’abord à s’invectiver, puis s’entretuer. Et à quoi cela mène-t-il ? A une haine féroce entre les deux clans. Et ceci au bénéfice de qui ? De certains dirigeants du NOM qui plutôt que de choisir la paix, ou voter pour un cessez-le-feu ou le couloir humanitaire proposé par la Russie récemment à l’ONU, s’y opposent par principe sans mettre de côté d’autres éléments qui viennent affecter le jugement. Ceux-là mêmes qui ont généré, entretenu et porté à un paroxysme mortifère le conflit au Moyen-Orient.
Citoyens du monde, quel intérêt avons-nous dans cette guerre ? Aucun. Nous allons tout y perdre : nos vies, celles de nos enfants, notre avenir, nos biens, notre culture, notre spiritualité et notre âme.
Nous devons donc refuser cette guerre. Refuser de prendre parti pour l'un des deux camps que le NOM a désigné dans ce conflit. Et imposer la paix, mais pas une paix politique, une paix des peuples au nom des peuples et de leurs droits fondamentaux à vivre en paix.
Comme tout acte belliqueux causant des milliers de morts, l'attaque terroriste d'Israël par le Hamas est condamnable. Néanmoins, on ne sait pas encore véritablement qui en est le commanditaire. De même, la réponse d'Israël à cette attaque va très au-delà du droit international, des conventions et normes établies en la matière. Dire qu’elle est disproportionnée est légitime.
Légitime parce que le droit international, les conventions et normes établies, et dont Israël est signataire, étant effectivement les textes qui déterminent les limites qui sont imposées à tout pays dans sa réponse à une attaque, toute réponse qui va au-delà est bel et bien objectivement condamnable.
Il n’y a là nul parti pris. Comme pour toutes les autres informations dont nous vous avons fait part dans France-Soir à ce sujet, il s'agit uniquement pour nous de faire état d'éléments établis.
C'est donc à tort que j'ai été interpellé par des lecteurs, donateurs et autres, sur la manière dont France-Soir traite le conflit au Moyen-Orient, à savoir pour les uns en soutenant que France-Soir prend parti pour Israël, et pour les autres que France-Soir prend parti pour les Palestiniens.
Certes, donner son opinion est un droit acquis pour tous et que France-Soir respecte totalement.
Toutefois, France-Soir respectant également et “quoi qu'il en coûte” le devoir d'informer d’un média indépendant, tout particulièrement sur un sujet aussi brûlant, clivant, que le conflit au Moyen-Orient, incriminer France-Soir pour cela est foncièrement injuste, 100 % sans fondement.
Le seul reproche qui aurait pu être fait à France-Soir sur ce sujet, c'est si nous ne l'avions pas traité. Si par peur du “quoi qu'il en coûte”, nous n’avions pas respecté notre devoir d'informer.
Or, c'est exactement l'inverse que nous avons fait. Personnellement, j'ai pris le temps de la réflexion et d'une tribune pour la paix, deux textes qui expliquent la position de notre journal.
Et je le rappelle aujourd'hui ici : quelles que soient la nationalité et la religion des défunts, une vie vaut une vie.
Le devoir d'informe, les faits, tous les faits, rien que les faits, c'est ce que nous avons toujours fait, et c'est ce que nous continuerons de faire à France-Soir.
Qui peut décemment nous en vouloir pour cela ?
Merci donc à tous, lecteurs et donateurs, pour votre soutien, d'abord parce que sans lui, nous n'aurions rien pu faire, et ensuite parce que grâce à ce soutien, nous allons pouvoir continuer à informer, informer et informer encore, autant que nécessaire, pour que la vérité et le bon sens finissent par triompher.
Quant aux raisons qui m’ont menées à écrire cet édito, il s’avère que je travaillais sur le dossier d’une personne victime de cyberharcèlement, une jeune femme plus exactement et que dans le même temps, je lisais nos contributeurs, nos donateurs écrire, et presque tirer à balles réelles pour pousser la rédaction à prendre parti... Cela s’est même ressenti au sein de la rédaction ou certains hésitent à parler de certains sujets par peur de …. mal faire pour le journal.
Prenons pour exemple un acte de cyberharcèlement à l’encontre d’une femme qui se traduit non seulement une condamnation mais... d'autres actes de cyberharcèlement qui génèrent de la peur personne... peur pour sa famille et pour soi...
Je rappelle que le cyberharcèlement est un délit, notamment quand il s'agit d'appels à la haine ou de violence raciale ou religieuse... Peu importe que cette personne soit musulmane, juive ou athée... La libre expression de son culte est prévue par la loi et notre devoir est de rapporter une information. Et dans ce cas présent, il ne s’agit pas de prendre parti pour Israël ou la Palestine. Amalgame que certains seraient trop ravis de faire, pour mettre de l’huile sur le feu, ou de nous faire faire...
Comme je rappelle aux lecteurs, aux donateurs, aux journalistes, notre devoir est de dire la vérité quoiqu'il en coute en vertu du droit des lecteurs de connaitre la vérité. La rédaction de France-Soir condamne la violence et tout ce qui dépasse les limites fixées par la loi, et nous ne cautionnons ni les actes antisémites, ni les actes anticatholiques, antimusulmans, ou les dérives idéologiques.
Notre devoir est avant tout d'informer, pas pour mettre de l'huile sur le feu, mais afin que vous puissiez vous faire votre opinion.
Nous déplorons donc l'attaque du Hamas autant que nous déplorons la réponse excessive d'Israël... Et l'escalade qui a suivi le risque de conflit mondial....
Comme André Gide l’a écrit dans Les Nourritures terrestres : “Une pas assez constante pensée de la mort n'a pas donné assez de prix au plus petit instant de ta vie.”
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