Plainte contre X
Attention ! L'image pourrait être trompeuse, mais le surnom de ce gaulois réfractaire est bien « Plaintecontrix » : le citoyen français qu'on appelle ainsi parce qu'il est en justice contre toutes les violations de la loi opérées par le Gouvernement qu'il pense effectives. Et c'est vrai qu'elles sont très nombreuses depuis l'arrivée d'Emmanuel Macron à l’Élysée. Notamment durant la crise covid.
Cependant, ce n'est pas le « Plaintecontrix » en question, le sujet de cet édito. Non. C'est la plainte contre X, ou plus exactement la croisade que mènent contre le propriétaire de ce réseau, Elon Musk, des personnalités de la politique et des médias, des chercheurs du CNRS et des fact-checkers en tête, qui se disent agir de la sorte pour « défendre nos démocraties » (européennes). Nos démocraties, affirment ces personnalités, seraient mises gravement en danger par les fake-news qu'Elon Musk répand soi-disant selon elles, sur sa plateforme, et par le soutien très appuyé (ça, c'est la vérité) qu'il y a apporté, lors de récentes élections en Europe, à des candidats qui ont un grand défaut : aux yeux de ces pleurnicheuses professionnelles quasiment toutes grassement payées avec l'argent du contribuable, ces candidats-là ne sont pas « bons », selon leurs critères. Pourquoi ne sont-ils pas « bons » ? Parce que les affirmations qu'ils font, concernant leurs programmes et les sujets qui fâchent, ne vont pas dans le sens de la propagande officielle. La version officielle sur la covid, les effets secondaires du vaccin, la guerre en Ukraine, les véritables raisons de la crise économique et sociale qui secoue l'Union européenne. Cette version dont la fausseté sur ces points est désormais clairement établie, mais que ces zélés et vils serviteurs de la caste au pouvoir s'emploient à défendre bec et ongles néanmoins.
Qui sont ces personnalités, et pourquoi sont-elles soudainement à ce point en panique qu'elles ont décidé de se ridiculiser de la sorte en agissant ainsi (comme je vais vous le démontrer juste après), qui plus est en se montrant là sous leur vrai visage ? Habillés en faux défenseurs des libertés, en réalité ne figurent-ils pas au nombre des véritables ennemis de ce que doivent être les démocraties, dans la pratique, dans l'esprit des citoyens européens ? À savoir des élections non biaisées par la propagande étatique, et qui portent au pouvoir un Gouvernement qui respecte le principe qui, dans la Constitution française, est indiqué être celui « de la République » (souvent cité à cet égard dans cette rubrique) : « Gouvernement du peuple, par le peuple et pour le peuple. »
Côté politiques, il y a Roland Lescure, l'actuel vice-président de l'Assemblée nationale et ex-ministre de l'Industrie dans le Gouvernement Borne et le Gouvernement Attal, les députés écologistes Yannick Jadot, Dominique Voynet, Cyrielle Châtelain, et le député communiste André Chassaigne. (Pour citer uniquement les plus connus).
Côté collectivités territoriales, il y a les villes de Paris, Poitiers et Le Mans, et les régions Bretagne, Nouvelle-Aquitaine et Grand Est.
Côté médias, il y a Libération et le Monde. Et, côté associations « emblématiques », il y a La Ligue des droits de l'Homme et une Emmaüs France venue s'ajouter au troupeau, on se demande pourquoi.
Et, évidemment, il y a également les « fact-checkers » Rudy Reischtadt, Tristan Mendes-France, Thomas Huchon et Julien Pain : les ayatollahs de la désinformation subventionnée. Ceux que l’on peut considérer comme les pieds nickelés de la bien-pensance ! Rudy Reischtadt, j'y reviens dans un instant.
Avant cela, cette liste très loin d'être exhaustive des personnalités qui ont clamé qu'elles quittaient X (pour les X raisons qu'elles ont données, qui toutes procèdent de l'inversion accusatoire et de la mégalomanie), je la termine par celle qui s'est fait la figure de prou de ce mouvement dénommé « HelloQuitteX » : la députée écologiste Sandrine Rousseau. La leader officielle en France désignée par la kommandantur de « l'escrologie » (le dictat mondial du réchauffement climatique qui permet d'asservir les peuples et augmenter les taxes) et du wokisme (cette autre mystification machiavélique, qui elle est cantonnée à l'Occident et aux pays autres dont les dirigeants politiques ne peuvent se maintenir au pouvoir sans l'aide militaire et logistique des États-Unis). Cette dernière est en voie de disparition depuis que Donald Trump a signé cette semaine un décret mettant plus ou moins fin au règne du wokisme et à la théorie du genre dans les administrations – exit la rencontre du troisième type, retour à dame Nature.
« Jamais deux sans trois », dit le proverbe. Justement voilà déjà deux fois que Sandrine Rousseau annonce quitter X, le fait et y revient. La troisième est donc très certainement en train d'intervenir.
Et pour cause ! Sandrine Rousseau a bâti l'intégralité de sa notoriété en publiant, année après année, des saillies à répétition sur l'ex-Twitter, devenu X, dépassant avec le temps plus de 20.000 tweets. Et c'est elle qui dimanche 12 janvier 2025 a écrit une lettre aux députés du NFP, dont elle fait partie, pour les appeler à quitter X ou du moins cesser d'utiliser X (à savoir, la concernant, pour pouvoir y revenir une troisième fois). Comme toutes les autres personnes, connues et inconnues qui se sont autobannies de X, la papesse française du wokisme imposé aux forceps comme loi « naturelle » a justifié son troisième faux-départ de ce réseau, en invoquant le sempiternel argument du danger que X représente pour « nos » démocraties :
« Aujourd'hui, la direction d'Elon Musk représente un danger réel pour nos démocraties. »
Si j'ai mis « nos » démocraties entre guillemets, c'est parce que, question rhétorique et sémantique, c'est précisément dans l'usage de cet adjectif que réside le caractère aussi frauduleux que fallacieux de cet argument.
En effet, ils le prouvent une nouvelle fois avec cette initiative, ce que ces faux démocrates entendent par « nos » démocraties, ce sont les démocraties qui participent à l'institutionnalisation mondialisée de l'escrologie et du wokisme. Pour eux, tout pays, qu'il soit ou non officiellement une démocratie, qui ne participe pas à cette institutionnalisation, est un pays où « la démocratie est mise danger », c'est-à-dire qui tend à devenir une dictature ou qui est une dictature d'ores et déjà effective.
Effective selon les critères de ces faux démocrates, bien entendu.
À l'instar d'un Thierry Breton, ex-commissaire européen qui est l'archétype de ces faux démocrates, il y a deux sortes d'ingérences : la bonne ingérence et la mauvaise ingérence. La bonne ingérence, c'est celle qui est opérée par des milliardaires et leurs fondations, style George Soros et son WEF, par des politiciens (style ex-Présidents des États-Unis démocrates) et des personnalités des médias (style patrons de presse, acteurs et sportifs), parce que ces milliardaires, ces fondations, politiciens et personnalités sont ultra-actifs dans l'institutionnalisation de l'escrologie et du wokisme, qui entraine la capture des esprits. La mauvaise ingérence est simple, elle est opérée par des milliardaires, des fondations, des politiciens et des personnalités, qui par leurs déclarations et par leurs actes, s'opposent implicitement ou explicitement à cette institutionnalisation.
Et, en l'occurrence, une fois n'est pas coutume, un individu s'est montré encore plus impliquée dans la désinformation attachée à l'institutionnalisation de l'escrologie et du wokisme dans cette affaire. Une désinformation, elle incontestablement effective, vous allez voir pourquoi.
Cet individu, c'est David Chavalarias, directeur de Recherche au CNRS à Paris.
Il est à l'origine du concept de « HelloQuitteX », et voici ce qu'il a fait.
Outre la version légèrement plus étoffée du pamphlet habituel sur le danger pour nos démocraties dont il s'est fendu à cette occasion (« Maintenant, X, c’est une machine à fabriquer de l’opinion d’extrême droite alignée avec les croyances d’Elon Musk. X est devenu très dangereux pour les individus et pour la démocratie. Ce réseau n'est plus neutre, il est incompatible avec un débat public sain. »), il a faussement fait croire que le CNRS était à l'origine du concept « HelloQuitteX », cette information qu'il a délibérément tronquée afin de permettre aux médias mainstream de relayer la fake-news, qui donc consiste à affirmer que le CNRS est à l'origine dudit projet.
Car voici ce qui s'est passé en réalité.
Avant toute chose, il faut savoir que David Chavalarias a aussi fait partie du très obscur « Groupe de veilles numériques à l'intégrité électorale », tel que l'a expliqué Amélie Ismaïli, lequel a opéré une gravissime tentative de censure pendant l'élection présidentielle 2022. Ce groupe était dirigé par « l'institute for strategic dialogue » (le cerveau pilote du Fonds Marianne) et par « l'institut Montaigne » (think tank 100 % macroniste). Et, quelle autre personnalité faisait aussi partie de l'équipe ? Rudy Reichstadt.
Le fait qu'un tel groupe, aussi ouvertement biaisé, ait travaillé main dans la main avec l'ARCOM pour signaler des contenus en période électorale est proprement scandaleux.
Passons maintenant aux faits en eux-mêmes, qui matérialisent cette information que David Chavalarias a délibérément tronquée concernant « HelloQuitteX. »
Ce très proche de Rudy Reichstadt qu'est David Chavalarias a « utilisé » les moyens techniques de l'équipe du CNRS qu'il dirige à Paris, pour faire de la grosse politique sur les plateaux de télévision, et ceci en ayant le culot intersidéral d'appeler cela de la science citoyenne.
« Utilisés » entre guillemets, car en réalité, il les a détournés de l'utilisation légale qui doit en être faite. Et, il l'a fait en sa qualité de fonctionnaire affecté à la direction de cette équipe d'un organisme d'état. Or, faisant cela, il s'est rendu coupable du délit de détournement de biens publics, délit puni par l'article 432-15 du Code pénal (1)
Et, en menant une vaste campagne de presse autour de cette fausse information, de fait, David Chavalarias a entraîné le CNRS dans cette matière délictuelle. D'abord « La Croix » et ensuite « Libération », « Le Monde » et compagnie ont titré « 30 chercheurs du CNRS » ont fondé l'application « HelloQuitteX », et d'autres médias « Comment le CNRS veut vous aider à quitter X.»
Non. C'est faux. Le CNRS a juste été mis devant le fait accompli : ce détournement de biens publics opéré par David Chavalarias et des militants associatifs qui n'ont rien à voir avec le CNRS. David Chavalarias et ses amis ont détourné à des fins politiques les moyens techniques de l'équipe du CNRS dirigée par David Chavalarias. Ainsi, ils ont faussement présenté la chose aux médias : ils ont fallacieusement indiqué qu'ils avaient agi là pour le compte du CNRS et à sa demande.
De surcroît, en plus d'utiliser frauduleusement le logo du CNRS, ils ont également utilisé frauduleusement le logo de « Hello Kitty » et le logo de « Github », sans autorisation bien sûr. Il est d'ailleurs bien justifié que le Cercle Droit et Liberté ait déposé plainte dans cette affaire et l'a fait savoir sur X :
[1/7]🚨 Affaire #HelloQuitteX : Le Cercle Droit & Liberté dépose plainte !
Nous accusons cette application @HelloQuitteX , développée par des chercheurs du @CNRS avec l’argent public, de pousser au boycott de X pour des raisons idéologiques.
Détails dans ce fil ⤵️ pic.twitter.com/EdbmphkG71— Droit & Liberté (@CercleDL) January 23, 2025
Les faussaires ayant été démasqués, le CNRS a démenti, ces dirigeants ne voulant pas être entraînés plus loin sur le chemin très dangereux du pénal :
Notez à ce sujet qu'à part « Valeurs Actuelles », aucun des médias qui ont relayé cette fake-news n'a fait état du démenti du CNRS. (2)
D’ailleurs combien de personnes se sont fait avoir ? J’en ai fait état dans un tweet, car dans les faits, il y a beaucoup de chercheurs au CNRS à ne pas dire ce qu’ils pensent de peur de se faire étiqueter.
Rappelez-vous le traitement réservé à Laurent Mucchielli, sociologue qui suite à ces deux livres sur la Doxa du Covid s’est retrouvé « blacklisté dans les médias », mis au ban pour « avoir contredit des forces politiques et financières extrêmement puissantes ». Pourtant, la science appartient bien à tout le monde.
Et je maintiens pleinement ce que j'ai dit dans cet autre tweet sur ces personnalités politiques et autres qui ont quitté X :
« Ces gens ne comprennent pas que c’est contre-productif. C’est justement en quittant X qu’ils témoignent de leur refus de débattre librement et qu’ils s’autoétiquettent comme maîtres censeurs. Sous prétexte de défendre l’inverse. C’est bien là que réside le vice. Comme d’hab. »
Pareil pour celui-ci :
« Ces personnalités sont libres d'aller et de revenir ! Le refus de la contradiction est acté par ceux qui ont le pouvoir pour masquer mensonge sur mensonge. Des étiquettes mensongères, dénigrantes, diffamantes sont utilisées afin de refuser ce débat. Le totalitarisme est plutôt du côté de ceux qui prétendent le combattre ! »
Et étant donné que, je l'admets, pour une fois l'humoriste Cyril Hanouna est arrivé à me faire rire autrement que jaune, voici le lien de l'émission de radio (Europe 1) dans laquelle il a donné son avis sur le sujet, en des mots dont bien entendu je vous laisse apprécier la pertinence, le lecteur est roi :
« Il y a tous les wokes qui partent de X, c’est exceptionnel. Franchement, je vais envoyer une boîte de chocolats à Elon Musk. Il nous a débarrassés de tous les boulets. »
En conclusion de cet édito, je tiens à vous laisser avec deux éléments de réflexion.
Le premier est une rectification concernant le commentaire suivant posté à propos de l'interdiction de TikTok d'émettre aux États-Unis depuis le 19 janvier, demandant l'interdiction de TikTok en Europe au motif ainsi rédigé : « Le réseau social est le premier vecteur d'endoctrinement de la jeunesse. »
C'est faux ! Le premier vecteur d'endoctrinement de la jeunesse, c'est l'école. L'école publique, l'éducation nationale qui dans tous les pays du monde formate les enfants à devenir drogués à la consommation, en consommateurs consentants, sans âme ni personnalité, des zombies demandeurs à se faire exploiter en attente constante de l’État providence qui contribue par ce fait à faire l’inverse de sa mission, c’est-à-dire, à ne pas les rendre libres. Cela s’effectue lentement, mais sûrement, alors que sa mission devrait être de les éduquer à avoir l’esprit critique pour les protéger. Un traitement précoce contre la pauvreté.
En sus, j’aimerais rappeler la conclusion d’un édito sur le documentaire Hold-Up. Il fut l’objet d’une vindicte par bien des critiques qui ne l’avaient même pas vu, vindicte qui ressemble étrangement aux attaques contre X. Cet édito avait pour titre « Hold-up, oui, mais lequel ? ». Voilà ce que j’avais écrit :
« Chez France Soir, nous estimons que Hold-Up doit être un prétexte supplémentaire au débat. Saisissons-nous de cette occasion pour aborder les vrais problèmes : la perte de confiance, les gilets jaunes, la démocratie, l’exercice du pouvoir, l’éducation, le civisme. Ne balayons pas ce film d’un revers de main méprisant comme tant d’autres l’ont fait. Ce serait une grave erreur. Utilisons-le pour bousculer les idées et remettre l’humain au cœur des principes et de nos valeurs. Le pire serait de sacrifier le débat alors qu’il n’a pas encore eu lieu. Ce serait un déni de démocratie. C’est précisément là que résiderait le hold-up... »
Cette conclusion s’applique exactement à ce qu’on fait ces chercheurs avec de l’argent public. C’est-à-dire balayer d’un revers de la main méprisant, comme tant d’autres l'ont fait, l’avènement de l’intelligence collective permis par X. C’est une grave erreur, car ces personnes essaient de sacrifier le débat. Et, c'est là que réside le déni de démocratie. C’est précisément le hold-up en cours par ces personnes.
1) article 432-15 du code pénal : « Le fait, par une personne dépositaire de l'autorité publique ou chargée d'une mission de service public, un comptable public, un dépositaire public ou l'un de ses subordonnés, de détruire, détourner ou soustraire un acte ou un titre, ou des fonds publics ou privés, ou effets, pièces ou titres en tenant lieu, ou tout autre objet qui lui a été remis en raison de ses fonctions ou de sa mission, est puni de dix ans d'emprisonnement et d'une amende de 1 000 000 €, dont le montant peut être porté au double du produit de l'infraction.
La peine d'amende est portée à 2 000 000 € ou, s'il excède ce montant, au double du produit de l'infraction, lorsque l'infraction est commise en bande organisée.
La tentative des délits prévus aux alinéas qui précèdent est punie des mêmes peines. »
2) vous pouvez retrouver toutes les informations sur cette fake-news dans cette vidéo
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