Séisme au Népal : Google et Facebook se mobilisent pour retrouver les disparus
Les appels au secours sont lancés comme des bouteilles à la mer. Sur les réseaux sociaux, des internautes, toujours sans nouvelle de leurs proches présents sur place, sont dans l'inquiétude depuis le tremblement de terre qui a ravagé le Népal, samedi 25. Pour aider à retrouver des rescapés, Google et Facebook ont mis à disposition des outils qui ont déjà fait leurs preuves par le passé.
Le "Google person finder", utilisé pour la première fois après le séisme qui a ravagé Haïti en 2010, permet à n'importe quel internaute de rechercher une personne disparue dans la base de données de Google ou d'ajouter des informations sur quelqu'un.
Après avoir entré le nom de la personne recherchée, une liste d'individus apparaît accompagnés d'une photo, d'une adresse, et surtout du statut de la personne, à partir des notes déjà laissées à son sujet: "quelqu’un a reçu l’information que cette personne est vivante", "quelqu’un recherche des informations sur cette personne", "cette personne a posté un message”, "quelqu’un a indiqué que cette personne est recherchée" ou encore "non spécifié".
Les internautes ont également la possibilité de recevoir un email à chaque fois que de nouvelles informations sont disponibles. Si personne n’a encore créé de fiche à son nom, l’outil vous propose d’en créer une. Deux jours après la catastrophe, plus de 5.700 pages ont été créées.
De son côté, Facebook a également tenu à participer à ce travail de fourmi en activant également un de ses outils, baptisé "Contrôle d'absence de danger", ("Safety Check" en anglais). Ce dispositif, qui fonctionne grâce au GPS, a pour but d'envoyer, à tous les utilisateurs du réseau social proches de la zone du séisme, une notification sur leur téléphone les invitant à déclarer s'ils sont hors de danger. L'information apparaîtra ensuite sur le fil d'actualités de leurs amis.
Par Amandine Zirah
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