Fact-checking : de la censure à l’aveu d’échec ?
Alors que Zuckerberg vient d'annoncer la suppression de son service de fact-checking aux Etats-Unis, et que les medias européens paniquent des implications de cette décision pour leurs propres services, la médecin généraliste, Véronique Baudoux, rappelle sur X (Twitter) la schizophrénie, l'hypocrisie ou plus simplement la bétise qu'ont engendrées les méthodes des fact-checkers, au détriment de ceux qui ont vraiment souffert de la campagne de vaccination et des effets secondaires du vaccin.
Le post twitter se résume ainsi : En novembre 2022 se tient au Sénat belge un colloque anti Fake-News au cours duquel le représentant de Méta explique que Facebook collabore avec les autorités pour supprimer les "fausses informations" concernant les vaccins Covid, la RTBf a, elle aussi, développé des partenariats avec des réseaux de fact-checking internationaux.
Au cours du colloque, il est expliqué que les plateformes de fact-checking peuvent agir directement sur les réseaux sociaux pour corriger les fausses informations, dont, par exemple, celle d’une femme qui partage une étude en disant qu’elle prouve le lien entre les vaccins et les myocardites.
Ce colloque faisait suite au rapport d’audition publié en octobre 2021 dans lequel on pouvait lire que Facebook / Instagram avait supprimé plus de 12 millions de messages dans le monde entier concernant les vaccins Covid entre mars et octobre 2020.
Aujourd’hui, la RTBf s’offusque de la décision de Zuckerberg de supprimer la modération sur Facebook. Mais Zuckerberg estime, lui, que le fact-checking avait participé à réduire la confiance plutôt qu’à l’améliorer. Pour la RTBf, la liberté d’expression en sort perdante, c’est une menace pour la démocratie et utilise une citation d’Hannah Arendt pour agiter le spectre du « passé révolu » en inverser les accusations de « manipulation d’opinion ».
Selon la RTBf, quand Facebook supprimait les informations concernant les effets secondaires des vaccins (dont les myocardites), ce n’était pas de la manipulation d’opinion et c’était simplement préférable pour la « démocratie ».
La médecin généraliste illustre alors son propos : "Lorsque j’ai essayé de partager le rapport du Sénat français confirmant lui aussi que Facebook avait « lutté contre la désinformation sur les RS », Facebook a supprimé mon commentaire en m’avertissant qu’il ne répondait pas aux « standards de la communauté ». Facebook censurait donc les publications démontrant la censure de Facebook… CQFD"
11/n Lorsque j’ai essayé de partager le rapport du Sénat français confirmant lui aussi que FB avait « lutté contre la désinformation sur les RS », Facebook a supprimé mon commentaire en m’avertissant qu’il ne répondait pas aux « standards de la communauté ». pic.twitter.com/merP8K9G2m
— Véronique Baudoux (@VBaudoux) January 10, 2025
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