Népal : le tremblement de terre pourrait avoir fait plus de 10.000 morts
Les jours passent et le bilan ne cesse d’être un peu plus terrible au Népal. Le Premier ministre du pays, Sushil Koirala, a déclaré que le nombre de victimes du terrible tremblement de terre qui a secoué ce petit Etat asiatique samedi 25 avril pourrait s’élever à plus de 10.000. Selon un porte-parole du ministère de l’Intérieur, le séisme a également fait 7.953 blessés. Le dernier bilan officiel avançait jusque-là le nombre de 4.300 tués et de 7.500 blessés.
Parmi les touristes, un couple de Français a trouvé la mort dans la catastrophe, a confirmé lundi le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius. Pierre-Vladimir, 27 ans, travaillait au cabinet de Fleur Pellerin, la ministre de la Culture. Sa compagne, Mathilde, était monteuse et assistante réalisatrice. Ils venaient d’arriver la veille du séisme à Katmandou. Par ailleurs, une dizaine de Français seraient blessés. Au total 1.400 ont pu être localisés, mais le quai d’Orsay est toujours sans nouvelles de 676. Une cellule de crise a été mise en place du Quai d'Orsay avec un numéro de téléphone pour le public et les proches: 01.43.17.56.46.
Ce mardi, les secouristes tentaient de parvenir jusqu’aux zones les plus reculés du pays. Mais les nombreuses répliques, les routes coupées ainsi que les difficultés de communication compliquent sérieusement la tâche des secouristes. Les secours ont également commencé à évacuer les personnes coincées dans l'Himalaya. Des centaines d’alpinistes sont notamment toujours coincés aux différents camps de base de l’Everest. La secousse de samedi a provoqué d’importantes avalanches, entraînant la mort d’au moins 17 personnes.
Alors que la communauté internationale s’organise pour acheminer en toute urgence des vivres et des équipements de première nécessité, un début de colère généralisée enfle au Népal sur la lenteur des secours du pays. Les responsables népalais reconnaissent être dépassés par l'ampleur du drame. Ils ont lancé un appel à l'aide en demandant davantage de vivres et de médicaments. "Les morgues sont pleines, on arrive à saturation", a d'ailleurs constaté un responsable.
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