La Grèce officiellement en défaut de paiement vis-à-vis du FESF
La Grèce est officiellement en défaut de paiement selon le Fonds européen de stabilité financière (FESF), principal créancier du pays. Ainsi, le FESF a déclaré ce vendredi être en mesure de réclamer le remboursement anticipé des 130,9 milliards d'euros que lui doit la Grèce. "Le conseil des gouverneurs du Fonds européen de stabilité financière a décidé de se réserver le droit d'agir ultérieurement sur les créances de la Grèce", a indiqué le FESF dans un communiqué.
Klaus Regling, le directeur exécutif du Fonds européen de stabilité financière estime qu'"un défaut est une source de profonde préoccupation". Selon lui,"cela rompt l'engagement pris la Grèce d'honorer ses obligations financières à l'égard de tous ses créditeurs et cela ouvre la voie à de graves conséquences pour l'économie grecque et le peuple grec." Déjà en défaut de paiement depuis le 30 juin, la Grèce n'a pas pu rembourser sa dette de 1,5 milliards d'euros au Fond monétaire international (FMI) et est devenue le premier pays industrialisé à faire défaut vis-à-vis du FMI.
L'avenir de la Grèce se jouera le 5 juillet lors du référendum annoncé par le premier ministre grec Alexis Tsipras. Le peuple devra choisir s'il accepte ou non la proposition de ses créanciers, à savoir un nouveau plan d'aide basé sur l'échelonnement du remboursement de sa dette. En votant "oui", la Grèce se condamne à payer plus d'impôts et à augmenter son seuil de pauvreté. Mais si elle répond "non" en revanche, elle condamne son pays à la faillite, entraînant une sortie de la zone euro et à une crise économique sans précédent.
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