Grèce : le peuple favorable à la proposition des créanciers selon un nouveau sondage
Tous les regards sont braqués sur la Grèce depuis plusieurs jours. Alors que les négociations avec ses créanciers étaient en cours, le Premier ministre Alexis Tsipras, inflexible sur ses exigences, a annoncé la tenue d’un référendum le 5 juillet prochain. Ainsi, le peuple grec a le choix entre la peste et le choléra: soit il accepte le plan d’aide du FMI qui établit un nouvel échelonnement du remboursement de sa dette et subira de nouvelles hausses d’impôts pour rembourser. Soit, il refuse le plan d’aide des créanciers et prend le risque de mener son pays à la faillite en le faisant sortir de la zone euro, ce qui entrainerait une crise économique sans précédent selon plusieurs économistes.
A ce titre, plusieurs sondages on été réalisés. L’un relayé par le Figaro, indique que le "oui" l’emporterait avec 47,1% des voix, contre 43,2% pour le "non". L’autre réalisé par l'Institut Alco et publié ce vendredi en Une du journal grec Ethnos, estime que 44,8% des votants pourraient accepter la proposition des créanciers, contre 43,4% de "non". Selon ce même sondage, 74% des Grecs souhaiteraient rester dans l’Union Européenne et 61% d’entre eux seraient conscients qu’un "non" mènerait à un Grexit.
Mais ces chiffres sont à prendre avec des pincettes. Encore très indécis, les Grecs ne savent pas sur quel pied danser lorsque l’Eurogroupe appelle le pays à voter "oui" et que leur premier ministre encourage le "non". Pour Alexis Tsipras, il ne s’agit pas de mener le pays vers la sortie de la zone euro, mais bien de renforcer sa position pour reprendre les négociations.
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