L’association Action Ecologie demande la démission de la ministre de l’Écologie Barbara Pompili


Dans un communiqué en date du 23 décembre, l'association Action Écologie, qui entend rassembler les Français de tous horizons autour de la protection de l’environnement sans sombrer dans les "arnaques catastrophistes" de l’écologie politique promues notamment par le parti Europe-Écologie-Les-Verts, appelle à la démission de la ministre de l’Écologie, Barbara Pompili.
Leur demande fait suite à l’annonce de l’arrêt de quatre réacteurs des centrales de Chooz et de Civaux, une mesure qui a entrainé une envolée des prix de l’électricité et qui va contraindre le gouvernement français à importer de l’électricité produite à partir d’énergie fossile en provenance d’Allemagne.
Un comble puisque la France s’est engagée à décarboner au maximum sa production d’électricité. En outre, l’Allemagne a déclaré le 9 décembre par le biais de sa nouvelle ministre des Affaires étrangères Annalena Baerbock qu’elle « s'opposera aux efforts de la France pour classifier l'électricité nucléaire comme énergie verte. »
Action Écologie rappelle que ce fiasco est la résultante du lobbying anti-nucléaire mené par le parti EELV auquel la ministre a longtemps appartenu. L’association souligne que les Verts ont négocié un accord politique avec le Parti Socialiste en 2012 pour fermer la centrale nucléaire de Fessenheim dont la fermeture en 2020 a réjoui Mme Pompili. Pourtant, selon l’Autorité de sûreté nucléaire, elle aurait pu continuer à produire une énergie décarbonée en toute sécurité pendant a minima dix ans.
Estimant Mme Pompili responsable par son activisme qui a conduit à cette situation désastreuse, Action Écologie demande sa démission immédiate et enjoint l’ensemble des candidats à la présidentielle à intégrer à leur programme le retrait du thème de l’énergie du ministère de l’Écologie, piloté essentiellement par des anti-nucléaires.
Nous recevions fin octobre pour un Défi de la Vérité le porte-parole de l'association, Bertrand Alliot, qui fait le pari d'une écologie non-politisée et non-catastrophiste.
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