Libé et les médias, font-ils encore de l’info objective ?
TRIBUNE : Jadis, Libération, en hommage à sa fondation dont il porte encore le nom, fut longtemps un journal d’informations objectives. Des journalistes réalisaient des enquêtes, exposaient les faits et argumentaient leurs opinions. Serait-ce le départ de Serge July et l’existence de problèmes financiers majeurs qui entrainèrent une baisse de qualité et départ du lectorat ?
L’hystérie Covid19 a démultiplié cette tendance délétère qui mène à la perte de son lectorat et certains de ses auteurs se comportent maintenant plus comme des fanatiques religieux que comme des journalistes d’investigation d’autrefois.
Un exemple de cette attristante mutation est l’article récent de Christian Lehmann[1] médecin généraliste supposé honnête dont nous avons partagé certains combats et qui paraît maintenant avoir perdu son bon sens et surtout ce qu’il réclame à juste raison pour les autres, l’humilité ( « au final, l’intuition, c’est bien, si vous avez suffisamment d’humilité pour douter de vous constamment » dit -il en parlant du Pr Raoult qu’il se permet sans aucune humilité, ni respect de traiter de druide… Sous prétexte que cet éminent médecin avait prévu une épidémie comme les autres, ce qu’elle eut été (comparons les chiffres de mortalité des différentes épidémies de grippe annuelle) si on n’avait pas en France interdit de soigner les patients, ne serait-ce que leur donner une chance avec des médicaments connus, non toxiques, et non pas de les laisser sans traitement sauf le très hépatotoxique doliprane suivi de l’injection létale de Rivotril s’ils se permettaient de présenter des signes respiratoires suspects de Covid.
Cette médecine invraisemblable de mépris du patient, et du serment d’Hippocrate a-t-elle été fustigée dans cette tribune quotidienne, et poursuivie devant les tribunaux pour non-assistance à personne en danger ?
N’ayant pas lu l’exhaustivité des papiers de C Lehman, je ne peux l’affirmer, mais je pense que si Libération sous sa plume ou une autre avait dénoncé cet effroyable décret du 26 Mars interdisant le transfert des personnes âgées en hospitalisation et surtout en réanimation et prônant le Rivotril « pour les soulager » nous en aurions entendu parler et cela aurait sûrement sauvé de nombreux ainés.
Pour des raisons non explicitées, le silence a recouvert ces monstrueuses décisions. Et aujourd’hui ils osent nous faire la leçon. J’aurais préféré qu’il commente notre article d’agoravox sur ce décret [2] odieux dont l’interdiction du traitement par chloroquine par les généralistes a été retoquée par le conseil d’état. Trop tard. [3] Combien de morts après ce décret non dénoncé par nos collègues. Pourquoi ? Pourtant le comité d’éthique avait haussé la voix, dans le vide. Le Pr Perronne lui aussi a dénoncé les morts excessifs, les morts politiques liées à cette interdiction de soins dont Edouard Philippe et le ministre Véran portent la responsabilité, partagée néanmoins avec la terrible soumission de la plupart des médecins de ce pays, et leur silence ainsi que celui de trop de soignants.
Confiner pour soi-disant protéger les vieux, mais les euthanasier. Rien de contradictoire ? Accepter leur isolement même au seuil de cette mort provoquée, non demandée contre la loi Léonetti, sans accompagnement ni pendant l’agonie ni après, covid exige. De qui se moque-t-on et nous n’avons eu que le silence de nos collègues syndicalistes.
Quant à la pétition de défense du Pr Perronne qui dépasse les 100 000 signatures, notre collègue l’ignore. Pourtant soigner les gens, leur donner des chances de guérison et de diminution du temps de contagion, serait-il sans intérêt ? Il faut savoir si on parle médecine, ou politique, dans cette rubrique quotidienne, si on défend Mélenchon ou les patients et malheureusement Mélenchon pas plus que M Le Pen, ne réclament à cors et à cri la liberté de soigner pour les médecins, l’indépendance des prescripteurs qui fut au temps de sa grandeur le crédo de l’UFML
Le masque vous sauvera de la faute qu’il cachera
Après avoir animé une tribune réclamant l’obligation du port du masque, il répète le crédo actuel du lobby de l’apocalypse « porter le masque et vous serez sauvé » (en attendant le vaccin).
Il s’agit du crédo de juillet car, contrairement à nous, il semble n’avoir fustigé que très mollement le gouvernement pour son incapacité à faire fabriquer des masques en mars au début de l’épidémie[4]. A-t-il dénoncé assez vigoureusement la propagande officielle anti-masque[5] et l’interdiction faîte aux policiers d’en porter[6] en mars et avril ? A-t-il critiqué la stupidité médicale du confinement aveugle consistant à enfermer ensemble malades et bien portants[7], et l’injonction de tuer nos vieux du décret Rivotril[8] ?
Il s’est contenté de réclamer des masques pour les soignants et de demander que le nombre de médecins malades et décédés soit précisé, réclamations justes mais bien limitées. Et maintenant, traumatisé par les morts des soignants qui auraient dû et pu être évitées, il a rejoint la secte Covid et verse dans l’incantation terrorisante et la calomnie[9] accusant un confrère de déverser son fiel délirant sans argument médical, préférant l’insulte en parlant de « délire » et invoquant le site sur lequel elle intervient de temps à autre. Il oublie de lui proposer une tribune sur libération qu’elle accepterait volontiers ou au moins une interview honnête. Les lecteurs de Riposte Laïque n’ont-ils pas le droit d’être informés au même titre que ceux de Libération ? Il aurait pu citer l’article de France Soir de cette même collègue et commenter les réflexions sur les réactions internationales sur ce sujet de façon médicale et non polémique[10]. Moins infâmant de publier dans France soir certes, mais caché tout de même.
Cette consœur devrait néanmoins partager le prix Nobel qui lui décerne avec de nombreux collègues étrangers dont certains très éminents qui ont publié des études détaillées sur la bibliographie internationale très partagée sur les avantages et inconvénients du masque[11]
Un masque, mais lequel et avec quelle efficacité ?
Que l’on croie ou non dans les vertus d’un masque pour se protéger contre les virus et plus particulièrement le covid-19, n’empêche nullement d’avoir une réflexion scientifique et philosophique sur son intérêt[12]. Les exposés actuels de Christian Lehmann ne comportent aucune référence à une étude scientifique randomisée qui démontrerait que l’usage d’un masque évite les contaminations au coronavirus en population réelle (il n’en existe d’ailleurs aucune publiée[13]). Randomisation, mot magique qui a justifié dans la bouche de trop de nouveaux savants les calomnies répétées contre les PR Raoult, Perronne, Douste Blazy et bien d’autres qui ont défendu l’autorisation d’un traitement de médecin à patient avec les médicaments disponibles plutôt qu'une abstention aberrante devant un malade qui s’aggrave. Essayez donc cela avec les cancéreux pour lesquels il n'y a pas de traitement démontré efficace sur des séries randomisées… Doliprane et venez quand cela ira très mal.[14]
Croyance peu étayée en l’efficacité des masques sans distinction du moment : pendant épidémie ou après.
Il exprime ses crédos dans l’efficacité des masques (quels qu’ils soient !). Il affirme que la contamination passe par les contaminés asymptomatiques et les aérosols qui ne constituent à ce jour que des hypothèses fort contestées. Je respecte ses croyances mais, dans une république laïque, les croyances doivent rester une pratique privée et ne pas faire loi. L’usage de la chloroquine a été interdite par le ministère sous prétexte qu’aucune étude randomisée n’en démontrait l’efficacité mais curieusement pour les masques la parole des ministres aurait valeur d’évangile. Un évangile qui se contredit sans cesse : masques interdits car inutiles en mars, ils seraient devenus efficaces et salvateurs en juin, puis obligatoires en juillet sous peine d’amende. Quel esprit cartésien peut-il encore croire à une pareille fable ?
La ritournelle des chirurgiens qui porte des masques serait démonstrative de l’utilité de l’obligation à tout va.
Comme chirurgien orthopédiste, j’ai porté des masques chirurgicaux pendant 45 ans, durant toutes mes opérations. Je n’y suis donc pas opposé de principe et je m’y suis, au contraire, toujours intéressé. Les masques chirurgicaux ont pour fonction de limiter le risque que le chirurgien ne transmette ses bactéries au malade et en particulier qu’elles n’aillent infecter le champ opératoire. Ils ne sont pas conçus pour arrêter les virus qui ne constituent pas un risque opératoire connu. Les boites vendues en pharmacie portent d’ailleurs clairement l’indication « ne protègent pas contre les virus ». Cela ne refroidit-il personne ? Pas plus que les effets secondaires sur les notices des médicaments ?
Aucune étude n’a jusqu’ici démontré qu’ils en seraient capables[15]. D’ailleurs tous mes confrères orthopédistes (et moi-même), peu confiants en l’efficacité des masques en papier, y compris contre la diffusion des bactéries, les doublent systématiquement par la bavette (nom usuel dans les services des masques jusqu’à une période récente) en tissu de leur américaine[16].
Des masques efficaces contre la transmission des virus existent et sont utilisés dans certains laboratoires très spéciaux à risque élevé, mais ils sont inconfortables, chers, et nécessitent des règles d’usage qui rend leur utilisation impossible à généraliser à l’échelle d’une population.
Pour se conformer à la loi, les français peuvent fabriquer eux-mêmes leurs masques (néanmoins ils sont semble-t-il refusés dans les avions, selon quelle législation ?). Mais avec quelle efficacité ? Il n’est pas exclu qu’un masque imparfait limite en partie la transmission de certains virus en arrêtant les grosses gouttelettes qu’émet un malade lorsqu’il tousse ou éternue, mais cela n’a jamais été scientifiquement démontré pour le Covid19.
Vu la façon dont le français moyen se sert de son masque, portant la main au visage de multiples fois par heure de façon naturelle et inconsciente, surtout avec les fortes chaleurs, le met dans une poche ou un sac, le reprend, le remet, se gratte le nez (lui n’a pas de panseuse pour le gratter ou une pince stérile qu’il met à la désinfection après son usage à travers la blouse de bloc) chacun sait que la protection alléguée n’est que virtuelle et plutôt à risque d’apporter des germes aux utilisateurs les plus respectueux.
Le prix de revient des masques est évidemment dissuasif d’un changement trop fréquent. Les revendications des politiques demandant le remboursement font mal, quand on sait les difficultés de la sécurité sociale. D’un bout à l’autre de l’échiquier politique, pas de réflexion sur l’utilité réelle avant de demander encore des dépenses supplémentaires. La pensée unique a gagné au moins les milieux politiques qui surfent sur ce qu’ils attribuent aux français comme avis, via les sondages et non sur une réelle nécessité. Pauvre France.
L’obligation légale actuelle de porter « un masque » ne représente donc qu’un gri-gri (comme la gousse d’ail censée éloigner les vampires) destiné à montrer à la population qu’on prend soin d’elle et la persuader que le méchant Covid19 menace toujours. Enfin et surtout le port d’un masque imparfait [17], compréhensible en période de forte transmission virale, est totalement illogique en fin d’épidémie, lorsque la maladie a perdu de sa virulence. Comme le dit le professeur Parola chef de service à Marseille dans une interview récente : « le port du masque est essentiel pour les soignants et les patients contagieux, se comprend en période épidémique dans les lieux clos. Le masque met de la distance sociale. Mais il n’y a pas d’argument pour défendre le port du masque actuellement. Car nous ne sommes plus en phase épidémique. Je ne sais pas à quoi ça sert actuellement. Les autorités qui ont pris cette décision, vont s’en expliquer ». [18]
Les données de Santé Publique France montrent que la maladie Covid19 a quitté la France depuis mai.
La maladie Covid19 a quitté la France, n’en déplaise à Lehmann qui, pour prétendre le contraire colporte des rumeurs telle que « la semaine dernière ça a commencé à frémir » au lieu de diffuser les faits publiés par Santé Publique France[19], vérifiées et vérifiables par tous. Il pourrait se référer au professeur Yonathan Freund, chef de service des urgences de la Pitié Salpêtrière à Paris, qu’il a volontiers cité dans les périodes plus inquiétantes et qui aujourd’hui tweete régulièrement que l’épidémie est terminée et ne donne aucun signe de rechute.
Une maladie existe lorsqu’elle entraîne des malades, des personnes qui souffrent de signes cliniques, qui nécessitent des soins, des hospitalisations et dont certaines meurent. Or, depuis 3 mois on observe une baisse continue du nombre des entrées à l’hôpital pour Covid19 qui se situe au plus bas depuis plus de deux mois ainsi que l’illustre le schéma suivant. Ainsi à Marseille l’incidence moyenne d’hospitalisations quotidiennes est passé de 133 le 3 avril à 6 le 6 juin et moins de 5 depuis le 20 juin. A Paris même décroissance de 324 le 4 avril à 6 début juin et 4 le 4 juillet.
Le nombre d’entrée en réanimation a suivi une décroissance semblable que ce soit à Paris ou à Marseille avec une incidence passée respectivement de 77 et 25 début avril à 10 et 5 début mai et inférieure à 1 depuis début juin.
Et la mortalité est devenue infime, avec sur l’ensemble du territoire 13 morts de Covid19 le 23 juillet (contre environ 500 de cancers ce même jour, les opprimés du Covid).
Le professeur Parola chef de service à Marseille confirme dans une vidéo le 24 juillet 2020 que l’épidémie, au moins dans la région du sud qu’il étudie, n’a pas repris : sur les testés du 23 juillet 2020 : sur 258 patients venus se faire tester à l’IHU trois positifs le 23 juillet 20, et le labo sur 600 prélèvements venant de la région 17 nouveaux positifs : des voyageurs, de petits clusters familiaux des marins et qq cas isolé. Non l’épidémie n’a pas repris.[20]
Les tests créent la confusion pour entretenir la peur
Au début de l’épidémie, lorsque les tests auraient pu éventuellement être utiles pour dépister les sujets contagieux et les mettre en quarantaine, le ministère interdisait de les pratiquer sauf exceptions qu’il ne respectait pas pour les premiers de cordée[21].
Maintenant que l’épidémie a quitté la France, le ministère et les journalistes complices basent leur campagne d’entretien de la terreur sur ces tests peu fiables et l'agence publique établit son « taux de reproduction » non plus sur les nouveaux malades, mais sur le nombre quotidien de tests PCR positifs. De plus, à Paris[22] ou comme à Marseille, une grande partie des tests positifs ne sont pas des cas autochtones, mais essentiellement des cas importés (sans que nos gouvernants n’aient jusqu’ici réussi à installer des contrôles efficaces aux frontières[23]). De plus, l’absence de fiabilité des tests utilisés[24] rend plus que douteux la signification de ces statistiques sur la positivité des tests.
Gouvernement, médecins et journalistes liés au lobby de la peur ne parlent donc plus de malades, d’hospitalisations, d’entrées en réanimation ou de morts, mais de « cas », de tests positifs. Ils créent volontairement la confusion entre la positivité des tests au virus et le fait d‘être malade. Or si les porteurs du SARS-CoV2 sont nombreux, les malades du Covid-19 le sont beaucoup moins et même de plus en plus rares car la plupart des porteurs de virus actuellement dépistés ne souffrent d’aucun symptôme et, dans ces conditions ne peuvent transmettre que très exceptionnellement la maladie[25].
Pour être certaine de faire grimper le nombre de cas, l'Agence régionale de santé de Mayenne va « mettre en place une campagne de dépistage qui va concerner jusqu'à 300.000 personnes »[26]. Il est vraisemblable qu’on va pouvoir ainsi découvrir plusieurs milliers de cas[27] de tests positifs supplémentaires et qu’on les fera passer pour malades pour raviver la peur.
Si l’épidémie progressait, le pourcentage de tests positifs dans la population devrait augmenter. Or c’est exactement le contraire que montrent les chiffres de Santé France plus le nombre de tests pratiqués est élevé, plus le pourcentage de positivité tend à baisser
On comptabilise le taux d’angoisse généré par la campagne mensongère et on le claironne sur les ondes comme témoin d’une reprise du Covid19 !
Comme le nombre de tests positifs n’augmente pas malgré la multiplication des tests, le lobby de l’apocalypse utilise maintenant le nombre de consultations pour angoisse de covid19 entraînées par sa propagande de la peur.
Santé France[28] sur Paris : « signe d'une possible reprise de la maladie, du 29 juin au 5 juillet, 1 523 actes médicaux pour suspicion de Covid-19 ont été enregistrés par les associations SOS Médecins, cela représente une hausse de 41 % par rapport à la semaine précédente ».
Comme en Mayenne : « la Mayenne a enregistré 1324 passages aux urgences pour suspicion de Covid-19 sur 10 000 passages au total le 15 juillet, ce qui est largement le niveau le plus élevé de France »[29]..
Et aussi à Marseille : dans le département des Bouches-du-Rhône, les dernières données disponibles font état de 621 actes SOS médecins pour suspicion de Covid-19 sur 10 000[30] ».
De qui se moque Santé Publique France et les journalistes qui accordent crédit et diffusent de telles désinformations sans les décoder ? La gravité d’une épidémie se mesure aux nombres de malades, d’hospitalisations, de complications graves (nécessitant la réa) et de morts. Or en France métropolitaine, tous ces indices sont maintenant bons et stables depuis deux mois.
La maladie Covid19 a quitté la France depuis deux mois et aucun signe objectif réel de reprise n’existe. Cela ne signifie pas que Santé Publique France ne découvrira pas de nouveaux « cas » ou de nouveau foyers d’infectés lors de ses campagnes de tests. Dans la mesure où de telles découvertes ne s’accompagnent pas d’une recrudescence de malades, de telles découvertes représentent une bonne nouvelle car elle témoignerait d’une augmentation de l’immunité de groupe tellement recherchée par les infectiologues pour limiter le risque d’une réapparition future de la maladie.
« Halte à la manipulation : Ils ont baissé le seuil épidémique pour le covid ! » cerise sur le gâteau !
En plus, pour générer la peur, on n’hésite devant rien : ils ont baissé les seuils comme « quelque part cet abaissement du seuil épidémique fait penser à toutes ces sociétés savantes (spécialités médicales) et leurs leaders d’opinion gâtés par l’industrie pharmaceutique, qui ont œuvré dans l’intérêt de ces dernières à l’abaissement de seuils divers et variés d’entrées dans les maladies. Citons parmi d’autres, celui du LDL-cholestérol (« mauvais cholestérol »), de la pression artérielle systolique, de l’hémoglobine glyquée, permettant à chaque fois d’élargir un peu plus le nombre de malades éligibles aux traitements par statines, antihypertenseurs, anti-diabétiques… »[31]
Lisons l’excellent article de François PESTY pour comprendre l’importance de la manipulation. « Le seuil épidémique pour chaque épidémie à virus respiratoire (syndromes grippaux) depuis 1985 et jusqu’à 2018 (dernière année pour laquelle le réseau Sentinelles a publié un bilan annuel) a constamment été fixé entre 150 et 200 cas pour 100.000 habitants. Pour bien comprendre, prenons l’exemple de l’épidémie de syndromes grippaux 2018-2019. Nous avons ajouté une ligne horizontale à 50 cas pour 100.000 habitants, seuil d’alerte pour la Mayenne ce 16 juillet 2020 ! » Alerte ! Manipulation ! Pas assez de cas ? pas grave on baisse le seuil pour décider qu’il y a reprise. Qui vérifie en dehors de France Soir ?
Libération, aujourd’hui incapable de payer ses salariés avec les recettes de ses ventes multiplie collaborations équivoques et sous-traitances sujettes à caution et reste très déférente envers le gouvernement. Est-ce une contrepartie des subventions que l’état octroie chaque année aux médias ? Une branche du journal parisien, le service Check News, assure la surveillance idéologique et morale de l’internet français. Elle se grandirait en faisant les gros titres sur les données officielles rassurantes dont on dispose au lieu d’entretenir la peur infondée qui touche des adultes de toutes les classes d’âge, et même des enfants[32], de tomber malades et de mourir du COVID-19. A quoi rime cette volonté de rappeler constamment au public que des restrictions pourraient être réimposées très bientôt, sinon au désir de maintenir l’angoisse et la peur ? Dans quel but ?
Par Gérard Delépine chirurgien et statisticien
[1] « Un virus qui festoie » libération du 17 7 2020 • https://www.liberation.fr/france/2020/07/17/un-virus-qui-festoie_1794511
[2] https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/decret-rivotril-compassion-223015
[3] France soir http://www.francesoir.fr/societe-sante/interview-les-medecins-peuvent-ils-prescrire-le-plaquenil-me-krikorian-repond
[4] L’argument « nous n’en avions pas » ne constitue pas une excuse pour un mensonge d’état ; Au début de l’épidémie Taiwan n’avait pas assez de masques ; Son gouvernement a immédiatement créé 28 chaines de fabrication et mobilisé l’armée pour les faire fonctionner et les taiwanais ont pu s’en procurer sans encombre.
[5] Citons Sibeth N Daye sur France Inter du 4 mars « On ne doit pas acheter de masques, et d'ailleurs, on ne peut pas en acheter puisque nous avons donné des instructions aux officines de pharmacie pour qu'elles ne distribuent des masques que sur prescription médicale ou qu'aux professionnels de santé".
[6] « Je confirme les déclarations du chef d’état-major qui viennent de m’être rappelées par la direction centrale : il est absolument proscrit de porter le masque sur la voie publique ou à l’accueil du public. » Charlotte d'Ornellas 19/03/2020 Valeurs actuelles
[7]Ce n’est pas de confinement généralisé que la France a besoin, mais de liberté, de masques et de chloroquine Agoravox 27 mars https://www.agoravox.fr/tribune-libre/article/ce-n-est-pas-de-confinement-222712
[8] Décret Rivotril : compassion, euthanasie ou meurtre sur ordonnance ? Versus traitement prometteur par chloroquine, interdite ? Agoravox du 6 avril 2020
[9] Lorsqu’il accuse sa confrère Nicole Delépine de « déverser son fiel délirant… »
[10] « Http://www.francesoir.fr/politique-monde/les-mysteres-du-masque-entre-deraison-soumission-panique-et-contagion «
[11]https://www.bing.com/videos/search?q=denis+rancourt&docid=608024350978737978&mid=A670365F9E012776432AA670365F9E012776432A&view=detail&FORM=VIRE
https://eveilhomme.com/2020/07/22/la-psychose-des-mesures-barrieres...
[12] Christophe de Brouwer Port du masque : une hystérie collective ? Mondialisation.ca, 17 juillet 2020 Contrepoints 16 juillet 2020
[13] La récente étude payée par l’OMS et publiée dans le Lancet et qui prône les masques n’est pas une étude originale, mais un travail de bibliographie, une macroanalyse, de 44 publications sélectionnées parmi 20 013 articles et analysée par intelligence artificielle comme la fameuse étude sur la chloroquine du Lancetgate retirée par ses auteurs après que ses données se sont révélées fausses.
[14] A vrai dire nous avons connu cette dérive en oncologie pédiatrique, lorsque plusieurs lignes de traitement avaient été tentées et les enfants renvoyés chez eux avec des antalgiques majeurs. Toute tentative de nouveau traitement nous était reproché. Ici c’est un pays entier auquel fut refusé la possibilité de traitement par chloroquine alors que la majorité des autres pays de tous les continents l’utilisaient avec satisfaction et confirmation jour après jour de son efficacité. Voir les nombreux articles de France Soir à cet égard.
[15] La toute récente étude de Nancy HL Leung, parue dans Nature le 3 avril, ne portent que sur 246 participants n’étudie pas le taux de contaminés après contact, mais seulement la différence du nombre de particules virales qui de plus à peine significative pour les aérosols (vecteur possible mais non démontré des contaminations) et non significative pour les gouttelettes, vecteur principal des contaminations.
[16] Nom donné à nos tenues opératoires
[17] « Pas de preuve scientifique de l’efficacité des masques en tissu » selon la Société Française des Sciences de la stérilisation
[18] https://www.youtube.com/watch?v=QEOZj3GVfM8&feature=youtu.be Professor Philippe Parola, MD, PhD French clinician specialist in Infectious Diseases and Tropical Medicine. See my page at http://www.facebook.com/Prof.PhilippeParola.MDPhD.France
[19] Et pas leurs interprétations manifestement élaborées pour appuyer le discours du moment du ministère. Les faits rien que les faits !
[20] https://youtu.be/QEOZj3GVfM8 Itw professeur Parola le 24 JUILLET 2020
[21] Ils étaient soi-disant réservés aux malades de moins de 65ans et aux soignants ; mais le gouvernement et la plupart des politiques les ont pratiqués. L’exemple du respect de la règle n’a pas été donné par nos gouvernants.
[22] Karine Lacombe sur LCI « la plupart sont des cas importés »
[23] Le 24 juillet soit plus de dix jours après que des médecins parisiens et marseillais aient alerté publiquement les autorités, au lieu d’une quinzaine de principe des voyageurs venus de pays à risque passeront peut-être à partir d’août des tests à l’issue desquels ils seront lâchés dans la nature en attendant les résultats
[24] https://bpa-pathology.com/covid19-pcr-tests-are-scientifically-meaningless/
[25] Maria Van Kerkhove, responsable technique de la cellule chargée de la gestion de la pandémie à l’Organisation mondiale de la santé a déclaré « il semble rare qu’une personne asymptomatique transmette la maladie », lors d’une conférence de presse virtuelle de l’OMS.
[26] Sarah Rozenbaum Coronavirus : "Les indicateurs sont à l'orange" alerte l'ARS des Pays de la Loire : RTL 09/07/2020
[27] Le dernier taux de positivité des tests en France est de 1,2 % ; La réalisation de 300000 tests devrait donc permettre d’en retrouver 3600 et d’affoler davantage la population
[28] Citée par l’express
[29] Alors pourtant même qu’il n’existait en Mayenne à ce moment que 15 hospitalisations pour Covid19
[30] Pour 9 hospitalisations ce même jour
[31] http://www.francesoir.fr/societe-sante/chronique-covid-ndeg13-halte-la-manipulation-ils-ont-baisse-le-seuil-epidemique-pour
[32] Dont on sait maintenant avec certitude qu’ils ne transmettent pas le virus ni aux autres enfants ni aux adultes, qu’ils sont très rarement contaminés et presque toujours par un adulte proche et qu’ils ne font que très exceptionnellement des formes graves
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