Meloni reçue par Trump en Floride

Comme nombre de grands patrons et dirigeants avant elle, la Première ministre italienne Giorgia Meloni a été reçue samedi en Floride par le président américain élu Donald Trump, qui l'a qualifiée de "fantastique" selon des journalistes américains présents. 

Les services de la dirigeante d'extrême droite ont diffusé dimanche des photographies la montrant aux côtés du républicain de 78 ans dans la fastueuse résidence de Mar-a-Lago. Ces images ont immédiatement fait la Une de tous les médias italiens dimanche. 

Elles montrent également Giorgia Meloni serrant la main de Marco Rubio, futur secrétaire d'Etat, c'est-à-dire chef de la diplomatie, de Donald Trump. 

Les services de la cheffe du gouvernement italien n'ont ni diffusé de communiqué ni répondu aux demandes répétées de confirmation de cette visite, tandis que les communicants du président élu républicain sont restés tout aussi muets. 

Des journalistes américains présents à Mar-a-Lago ont toutefois précisé que la rencontre s'était déroulée autour d'un dîner et d'une projection de film. 

"Je suis ici avec une femme fantastique, la Première ministre d'Italie. Elle a conquis l'Europe", a déclaré Donald Trump, selon les propos rapportés par ces reporters. 

Le film projeté samedi soir, toujours selon les journalistes, est un documentaire appelé "Eastman Dilemma", consacré à l'avocat John Eastman, poursuivi par la justice pour avoir tenté d'inverser les résultats de l'élection présidentielle de 2020 en faveur de Donald Trump. 

Plusieurs autres dirigeants étrangers - dont le Premier ministre canadien Justin Trudeau et le Premier ministre hongrois Viktor Orban - ont rendu ces derniers mois visite au président élu américain, dont la cérémonie d'investiture est prévue le 20 janvier. 

De grands dirigeants d'entreprises ont aussi défilé à Mar-a-Lago, d'où Donald Trump orchestre son retour au pouvoir, en particulier les patrons de Meta, Google, et Amazon. 

Cette visite de Giorgia Meloni, qui dirige le parti Fratelli d'Italia (FdI), intervient quatre jours avant une visite à Rome du président américain Joe Biden, qui doit la rencontrer ainsi que le pape François.