Le professeur Montagnier et la médecine du futur (1/2)

Auteur(s)
Xavier Bazin, pour FranceSoir
Publié le 02 mars 2022 - 10:50
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Luc Montagnier La médecine du futur 1
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AFP
Le Pr Luc Montagnier en 1984, lors d'un congrès de médecine à Monaco.
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Xavier Bazin, journaliste d'investigation et auteur de "Big Pharma démasqué", se plonge dans l'univers « révolutionnaire » du Pr Luc Montagnier, prix Nobel français, figure de la résistance scientifique et citoyenne. Il s'intéresse dans cette première partie à ses recherches sur la mémoire de l'eau et sur la médecine énergétique, grâce aux champs électromagnétiques.

TRIBUNE — Ces dernières années, j’ai eu le privilège d’avoir des conversations régulières avec le Pr Montagnier. Il avait beau être prix Nobel, c’était un homme simple ; nos rendez-vous avaient lieu dans un petit bistrot sans prétention près de l’École militaire, en bas de chez lui.

Jusqu’à son dernier souffle, il a éclairé le monde de son intelligence et de son humanité. Et, tant pis pour tous les ignorants qui l’ont critiqué, sans avoir le centième de son talent. Comme l’a si bien dit le Pr Raoult :

« Dans deux siècles, on parlera toujours de Luc Montagnier et tous les imbéciles qui ont dit du mal de lui auront disparu dans les poussières de l’histoire. C’est un très grand Monsieur. »

Le Pr Raoult pense que c’est d’abord pour sa découverte du virus du sida qu’il restera à la postérité. Mais, ce sont clairement ses derniers travaux sur la « mémoire de l’eau » et la médecine du futur qui sont les plus révolutionnaires.

Le Pr Montagnier le disait d’ailleurs lui-même, en 2014 :

« C'est maintenant que je trouve les phénomènes les plus importants. Trouver un virus, c’est bien, mais trouver les mécanismes de la vie, c’est encore plus important. »

Documentaire : La mémoire de l'eau

En effet : ce sur quoi il travaillait, c’était la médecine du futur.

Après l’heure de gloire des antibiotiques, le déclin de la médecine chimique

La médecine du 20e siècle est issue de la révolution pharmacologique. Après la découverte enthousiasmante des antibiotiques, dans les années 1930, on a découvert des milliers de molécules qui « soignent ».

Dans les années 1950-1960, ce fut l’heure de gloire de la chimie de synthèse. Mais, cela n’a pas duré. Dès les années 1980, on ne trouvait déjà quasiment plus de nouvelles molécules intéressantes.

Et, face aux maladies chroniques, la chimie est restée globalement impuissante. Alzheimer, obésité, maladies cardiovasculaires, arthrose… Les médicaments ne guérissent aucune de ces maladies ; dans le meilleur des cas, ils stabilisent les symptômes... au prix de sérieux effets indésirables quand ils sont pris sur longue période.

C’est pourquoi les médecins éclairés s’appuient aussi sur des molécules naturelles qui agissent en profondeur, et sans effet indésirable : vitamine D, omega-3, probiotiques, etc.

Mais, dans les deux cas, le principe médical est le même : on compte sur une molécule pour soigner. Or, ce principe fondamental est en voie d’être dépassé par une nouvelle médecine.

Il s’agit de la médecine par les ondes, et c’est sur cela que travaillait le Pr Montagnier.

Aux origines de la médecine « énergétique » (la médecine des ondes)

Écartons d’abord un malentendu : la médecine des ondes n’a rien d’ésotérique. Comme l’explique très bien James Oschman dans Médecine énergétique, les bases scientifiques :

« En quelques dizaines d’années, les scientifiques sont passés de la conviction que les champs énergétiques à l’intérieur et autour du corps étaient de la pure science-fiction à l’absolue certitude qu’ils existent. »

De fait, il ne fait désormais aucun doute que le corps humain est animé par des phénomènes « électromagnétiques » — et pas seulement par des réactions chimiques.

On sait depuis longtemps que le cœur produit de l’électricité, que l’on mesure aujourd’hui avec l’électrocardiogramme (et qu’est-ce qu’un « pacemaker », sinon un objet qui envoie un courant électrique ?). Or, qui dit électricité, dit magnétisme. C’est une loi physique de base : tout courant électrique produit un champ magnétique. Faraday l’a découvert au début du 19e siècle, lorsqu’il s’est aperçu qu’un courant électrique faisait tourner l’aiguille de sa boussole.

Donc, chaque battement du cœur produit aussi un champ électromagnétique… qui se propage, à la vitesse de la lumière, en dehors même du corps — on a réussi à mesurer l’activité à 45 centimètres du cœur.

De même, on sait désormais qu’il existe une activité électrique dans le cerveau, mesurée par l’électroencéphalogramme, et qui produit elle-même un champ magnétique très faible.

Tout cela n’est pas controversé. C’est admis par tout le monde.

La seule question qui fait débat est la suivante : à quel point ces champs électromagnétiques sont importants pour nos cellules… pour notre santé, et pour le vivant en général ?

Pour le Pr Montagnier, leur importance est capitale :

Le paradigme « que je propose, pas tout seul bien entendu, c’est que les molécules biologiques non seulement interagissent par contact, par complémentarité de forme, mais aussi à travers des ondes. On a alors affaire à des signaux électromagnétiques spécifiques, des phénomènes de résonance, des actions à distance et des interférences ».

Ce qu’il propose est une véritable révolution dans la biologie. La plupart des médecins et biologistes ne croient qu’aux effets chimiques des molécules biologiques.

Mais, tout indique que ce dogme est dépassé. En effet, il est très probable que les champs électromagnétiques sont l’autre moyen de communication interne des organismes vivants. Et que les cellules de notre corps communiquent entre elles sous la forme de fréquences électromagnétiques. Elles interagiraient de la même façon avec la « nature », à commencer par les germes qui peuplent notre organisme.

Le Pr Montagnier a ainsi détecté des ondes de très basse fréquence chez les virus et les bactéries. Selon lui, « les germes bactériens et les virus utilisent les ondes dans leur ADN pour amplifier leur effet ». Et, toutes ces « informations » seraient transmises par l’eau « organisée », qui serait capable de mémoriser les structures des molécules, via des signaux électromagnétiques.

Voilà encore une idée révolutionnaire, qui défrise la communauté scientifique. Dans cette optique, les molécules et la chimie ne seraient qu’une partie du fonctionnement du vivant. Chaque cellule, chaque organe vibrerait à une certaine fréquence, ce qui lui permettrait d’entrer en communication et résonance avec les autres, comme un orchestre symphonique.

Dès lors, la santé correspondrait à un concert vibratoire parfaitement harmonieux, aux bonnes fréquences électromagnétiques. Et, la maladie serait en partie causée par les fausses notes, les interférences et les blocages qui empêchent la communication et les mécanismes d’auto-réparation et d’autoguérison de notre corps.

Est-ce farfelu ? Anti-scientifique ? Pas du tout.

La « médecine des aimants » (magnétique) commence à être validée en Occident

D’abord, ce n’est sans doute pas un hasard si cette vision du vivant rejoint celle des plus grandes médecines traditionnelles.

Il y a des milliers d’années, les Chinois ont placé les flux d’énergie invisibles au cœur de leur médecine – et cette médecine traditionnelle (MTC), reconnue par l’Organisation mondiale de la Santé, connaît un regain de succès et de popularité un peu partout dans le monde.

De même, les grands médecins comme Hippocrate ou Paracelse étaient persuadés de l’importance des « canaux d’énergie » pour optimiser la santé. Et puis, on l’a oublié, au début du 20e siècle, la médecine électromagnétique a connu son heure de gloire en Occident. Des milliers de thérapeutes utilisaient toutes sortes de « machines électriques » étonnantes pour guérir. Des génies précurseurs, comme Nicolas Tesla et le français George Lakhovsky, étaient persuadés que les cellules du corps humain étaient animées de signaux électromagnétiques, et travaillaient à mettre au point des machines (« oscillateurs à ondes multiples ») visant à accélérer les guérisons et soigner le cancer.

Malheureusement, les thérapies « hors norme » à base d’ondes électromagnétiques ont été oubliées, balayées avec la révolution pharmacologique (les « méchants complotistes » soupçonnent l’industrie pharmaceutique d’avoir cherché à éliminer la concurrence de cette médecine « gratuite »).

Il n’y a qu’en URSS que les recherches scientifiques ont continué. À tel point que les Soviétiques ont utilisé très tôt les champs électromagnétiques pulsés pour soigner leurs cosmonautes et réduire leur perte de densité osseuse, causée en partie par l’absence de champ magnétique terrestre.

Puis, après la chute du mur de Berlin en 1989, les « ondes qui soignent » ont commencé à se diffuser en Occident. De nombreux traitements, très officiels, sont désormais basés sur des ondes électromagnétiques.

Regardez, par exemple, ce grand titre de France Info, datant de 2015 :

Dans cet article, le Dr Jean-Daniel Flaysakier du CHU de Nantes explique que « le principe du traitement par les ondes est centenaire », mais que « les recherches récentes ont montré que ça fonctionnait à peu près correctement dans la dépression profonde et les douleurs chroniques ».

Selon ce médecin, ces thérapies apporteraient même d’immenses promesses pour de nombreuses maladies : « Pour la rééducation des accidents vasculaires-cérébraux (AVC), pour les acouphènes, et aussi dans les troubles de la marche et des mouvements anormaux de la maladie de Parkinson ».

Aux États-Unis, c’est le Dr Oz, professeur de médecine et chirurgien du cœur à l’Université de Colombia, qui s’est enflammé pour cette « nouvelle médecine », en 2014 :

« Aujourd’hui, nous changeons la pratique de la médecine. Il y a un remède révolutionnaire contre la douleur que peu de médecins connaissent, car il ne s’agit pas d’une nouvelle pilule ou de la chirurgie. Il utilise des aimants en mouvement. Des ondes d’énergie qui modifient la façon dont votre corps réagit à la douleur ».

En effet, depuis une vingtaine d’années, les recherches scientifiques ne cessent de confirmer l’énorme potentiel de cette nouvelle médecine. En 2011, les autorités américaines ont validé l’utilisation des champs magnétiques pulsés pour accélérer la guérison des fractures osseuses. Puis, plusieurs études médicales ont prouvé l’efficacité de ce type de traitement contre les dépressions les plus résistantes. « Parmi les personnes traitées, 40 % voient leurs symptômes disparaître après la cure et 10 à 15 % supplémentaires constatent une amélioration de leur état », selon le Pr Emmanuel Poulet, (CHU de Lyon), spécialiste des champs magnétiques pulsés.

Même le journal Le Figaro, généralement très méfiant vis-à-vis des médecines alternatives, a osé titrer : « Un "aimant" plus fort que les médicaments contre la dépression ».

On parle ici des « simulations magnétiques transcrâniennes », mais ce ne sont pas les seules thérapies électromagnétiques. D’autres pistes de recherches très prometteuses concernent le cancer.

Le cancer pourrait-il être soigné par des ondes ?

C’est un chercheur israélien, le Pr Yoram Palti, qui a mis au point une thérapie révolutionnaire, à base d’ondes électromagnétiques. Il a commencé à être pris au sérieux quand il a montré que certaines ondes avaient un effet bénéfique contre les tumeurs in vitro, et sur les souris.

Puis, une étude clinique de phase III a confirmé ses espoirs. Son traitement consistait simplement à placer des électrodes sur la tête de ses patients, pendant quelques mois – avec un courant alternatif léger, à une fréquence très basse (et jugée jusqu’alors trop faible pour avoir le moindre effet biologique).

Or, chez des récidivistes du cancer du cerveau, ce traitement a obtenu les mêmes résultats que la chimiothérapie, dont les effets secondaires sont pourtant beaucoup plus lourds.

Mieux : quand il est associé à la chimio, ce traitement pourrait augmenter l’espérance de vie des patients cancéreux. C’est la conclusion d’une étude clinique lancée en 2010, avec 700 patients de 57 ans en moyenne, souffrant d’un cancer du cerveau nouvellement diagnostiqué.

Au bout de cinq ans, 13 % des patients traités électriquement étaient encore en vie… contre 5 % pour ceux qui n’ont reçu que la chimio – soit presque trois fois plus. « Personne ne s'attendait à de tels résultats », a confirmé en France le Pr Jérôme Honnorat, spécialiste du cancer du cerveau. Les sceptiques disent qu’on ne peut pas totalement exclure un effet placebo, puisqu’on n’a pas fait porter d’électrodes chauffantes à ceux qui recevaient la chimiothérapie seule : ce n’est pas faux, mais la probabilité de l’effet placebo semble infime au vu des résultats.

Ce n’est pas un traitement miracle, mais c’est la preuve que la médecine électromagnétique n’a rien de « farfelu ». En réalité, les traitements « énergétiques » à base d’électromagnétisme ne font que commencer – le Pr Palti a d’ailleurs déclaré travailler à un appareil électromagnétique visant à soigner… le diabète.

Voilà qui confirme bien à quel point l’électromagnétisme est largement sous-estimé en biologie.

Mais, pour comprendre à quel point c’est un champ prometteur et révolutionnaire, il faut aller un cran plus loin. Il faut entrer dans le monde extraordinaire de la physique quantique.

De la médecine électromagnétique à la médecine quantique

Si le Pr Montagnier était aussi décrié, c'est parce qu’il travaillait, c’était un changement de paradigme majeur en biologie et en physique… qui trouve ses fondements dans les découvertes d’Albert Einstein.

Einstein aussi a révolutionné la science… et lui aussi a été détesté et décrié, au départ. Il faut rappeler qu’à la fin du 19e siècle, les physiciens pensaient avoir tout compris de l’Univers. L’univers, l’espace et les planètes semblaient fonctionner comme une grosse horloge mécanique, selon des lois parfaitement prévisibles, issues des découvertes de Newton.

Et puis tout s’est effondré, en 1905, quand Albert Einstein a montré que la lumière est constituée de « matière ». On pensait jusqu’alors que c’était une onde continue, fluide et immatérielle. Mais non, la lumière est bien constituée de petits « paquets » (quanta en latin) de particules d’énergie, nommés photons. Cela voulait dire que la lumière est à la fois matière et énergie, à la fois onde et particule. Donc, la matière peut « en même temps » être une onde, un « champ de force énergétique ».

C’est le cas pour les photons, ainsi que pour toutes les autres particules que l’on trouve à l’intérieur de l’atome, comme les électrons ou les neutrons. Au cœur de la « matière » (les atomes), il y a donc des particules qui peuvent prendre la forme d’une onde, d’une vibration. 

Et cela a des implications phénoménales. Car une particule ne peut pas « traverser un mur »… mais une onde, oui. Et c’est précisément ce qu’on observe au niveau quantique : des petites particules sont capables de se transformer en « ondes » pour traverser des murs.

On appelle cela « l’effet tunnel » en physique : il a été observé en laboratoire et il est beaucoup plus courant qu’on ne le croit dans l’univers. C’est grâce à la magie de cet « effet tunnel » que le soleil brille : il permet au soleil de transformer l’hydrogène en hélium.

Plus généralement, la physique quantique a permis de découvrir l’existence de phénomènes « impossibles » dans le monde matériel classique, comme la téléportation de particules.

Mais, un dogme majeur a permis, jusqu’à présent, de protéger l’édifice matérialiste et rationaliste. Tous ces phénomènes « magiques », nous disait-on, ne se produisent qu’au niveau sub-atomique — dans l’infiniment petit.

Au niveau moléculaire, il n’y aurait rien de quantique. Il n’y aurait que des phénomènes physiques et chimiques classiques. Mais, ce dogme est en train d’exploser — et cela ouvre une voie possible à la confirmation des hypothèses du Pr Montagnier. Car l'on a découvert que des phénomènes quantiques interfèrent bien avec le vivant, avec la biologie. Mieux : ils seraient même indispensables pour remplir des fonctions de base de l’organisme.

Ainsi, dans les années 1980, on a découvert que c’est « l’effet tunnel », cet étrange phénomène quantique, qui permettrait à nos enzymes de digérer. Si les enzymes digestives fonctionnaient de façon purement chimique, il faudrait sans doute des années pour que nous puissions digérer nos repas, et en tirer les nutriments.

Et puis, il y a eu cette incroyable découverte sur l’odorat...

Deuxième partie de "La médecine du futur"

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