Covid : anguille sous roche ou science-fiction ?
Si vous donnez de l’ivermectine à une anguille, elle meurt. En effet ce médicament est très toxique pour la faune aquatique. Il faut donc protéger les anguilles et éliminer l’ivermectine.
Nous sommes dans une situation inédite, qui était inimaginable il y a 18 mois. Du jamais vu depuis que l’humanité existe. Incompréhensible : face à une maladie infectieuse (ce n’est pas la première, il y en a eu beaucoup), on a immédiatement interdit de traiter. On a empêché de traiter. On a empêché d’essayer de traiter. On a bloqué toutes les études avec la pharmacologie existante, quel que soit le produit. On a poursuivi ceux qui traitaient et on a obligé à se taire ceux qui voulaient faire part de leurs résultats. On a mis en avant des études frauduleuses qui dénigraient tout traitement, pour mieux ignorer les autres études, en critiquant la méthode pour ne pas parler des résultats. On a ignoré et caché les résultats de terrain. Aucune maladie, même les plus graves, aucune épidémie, même les plus mortelles, n’ont subi ce traitement. Les médecins ont été d’emblée déchargés du dossier.
On peut penser que nous avons de mauvais dirigeants, de mauvais médecins, qui font des erreurs ? Non ! Cette attitude est mondiale et, dès qu’un pays traite, le chevalier noir OMS se précipite pour arrêter cela, et on censure toute information venant de ce pays. Nous avons des problèmes avec le variant indien, les Indiens eux s’en sont débarrassés très rapidement en cinq semaines, mais il ne faut pas que cela se sache. Des pressions sont exercées sur les Etats récalcitrants au non traitement par les autorités médicales, par les laboratoires. On a accusé des traitements utilisés sans dangers depuis des décennies d’être dangereux, pour les remplacer par d’autres proposés par les labos, coûteux, dangereux et non efficaces. Des fortunes se font et se défont avec cette situation. Bill Gates a investi 55 millions dans BioNTech, moyennant participation qui vaut aujourd’hui 550 millions. Il défend les vaccins, bien entendu sans aucun conflit d’intérêt. Pourquoi n’a-t-il pas investi aussi, afin de traiter par tous les moyens possibles, dans les traitements précoces tombés dans le domaine public ? Les US viennent d’investir près d’un milliard dans le dernier produit Merck, sans garantie, combien ont-ils investi dans les molécules tombées dans le domaine public ?
Comment expliquer ce refus de traiter une maladie, cette remise en cause fondamentale des bases de la médecine, de son existence ? Comment expliquer que chez nous « l’affaire » soit traitée en « Conseil de défense », à l’Elysée, pour être soumis au « secret défense », alors même qu’à l’époque on ne nous parlait pas d’épidémie de cette ampleur, qui n’arriverait probablement pas chez nous, et que la situation était sous contrôle. Qu’avait-on à cacher derrière ce « secret défense » ? Même la grippe espagnole n’a pas eu droit à ce traitement, et ce Conseil de défense n’a jamais eu à s’occuper de médecine, mais de menaces terroristes.
Depuis des mois, vous ne m’avez pas vu suivre toutes ces théories sur l’origine du virus, sur les intentions de certains de réduire, voire détruire l’humanité. Avec le recul, vu le comportement des États, en essayant de comprendre l’incompréhensible, je m’oriente, à tort ou à raison, vers un schéma complètement fou qui tient la route.
En ce qui concerne l’origine du virus, le discours des complotistes de la première heure est de plus en plus repris par beaucoup de médias, voire par certains à l’OMS. Pour ma part j’ai toujours pensé que l’accident était plausible (mais pas l’intention). S’il est arrivé à Wuhan, il aurait pu arriver dans n’importe quel labo P3 ou P4, le risque zéro n’existe pas.
Sans rentrer dans le débat normal ou pas, il me paraît normal que tous ces labos manipulent, fabriquent des virus, les croisent, pour étudier leurs faiblesses, afin de rechercher vaccins et traitements, ou leurs forces, le domaine militaire n’étant en rien exclu, on en a vu d’autres. S’ils ne faisaient pas cela, à quoi ces labos serviraient-ils ? C’est pour cela qu’ils existent, et uniquement pour cela, il ne faut ni l’oublier, ni le nier.
Un accident est donc arrivé, et c’est là que mon délire intervient, en me disant “qu’est-ce que je ferai si cela arrive ?” J’alerte discrètement et tout s’enchaîne de manière évidente. Imaginons un film catastrophe de science-fiction : un virus fabriqué pour une bonne cause s’échappe, il est potentiellement très contagieux et mortel, il n’y a pas de traitement connu, il pourrait décimer la moitié des habitants de la planète. Les responsables alertent donc les autorités sanitaires mondiales et tous les pays du danger potentiel, en leur disant également qu’ils ont toutes les caractéristiques du virus, son génome, et que l’antidote vaccinal peut rapidement être mis en place si on accélère certaines procédures d’autorisations. Les labos sont prêts, ils ne demandent que ça, des brevets ont d’ailleurs été déposés dans ce sens. Il faut gagner quelques mois pour que tout se mette en place.
A partir de là, tout s’enchaîne. Incompréhensible pour celui qui ne sait pas, logique pour celui qui sait. Mais il y a panique, et la panique, la peur, peuvent faire faire des erreurs à des personnes (en principe) normalement constituées. On confie tout aux seuls capables d’avoir la clé, on s’en remet totalement aux laboratoires, bloquant tout le reste, et on recouvre le tout d’une chape de plomb “secret défense” en attendant le traitement miracle.
Si ce scénario peut se tenir, la peur empêche de voir que, finalement, la situation n’est peut-être pas si grave que cela, que ce scénario n’est pas catastrophique et a déjà été maîtrisé par le passé. Ce qu’on ne voit pas avec des œillères :
1) Est-ce si contagieux ? En mars 2020, on parlait de R0 à 3, pour 1,5-2 pour la grippe saisonnière. Avec cet indice, en 18 mois de grippe saisonnière, tout le monde aurait été contaminé 3 fois, et l’immunité collective aurait été atteinte spontanément depuis longtemps. Ici on n’est même pas sûr que 20% de la population ait été contaminée.
2) Est-ce si dangereux ? En-dessous de 75 ans, cette grippe est bien moins dangereuse que la saisonnière, sauf en association avec moins de 10 pathologies à protéger, comme l’obésité, le diabète, l’hypertension sévère, l’insuffisance respiratoire… Hormis ces cas, aucun problème, c’est sur cette population qu’il faut mettre le paquet. La grippe saisonnière fait 10-15 décès par an chez les moins de 15 ans, contre 1 pour la covid (qui présentait plusieurs de ces pathologies). Celui qui n’a aucune de ces pathologies maintenant bien connues, a plus a craindre de la grippe saisonnière que de la covid.
3) Le blocage « bête et méchant » empêche de voir qu’il y a nombre de traitements autres que ceux promis, dont auraient pu bénéficier nombre de patients, surtout les plus fragiles. Cette politique ne leur a donné aucune chance.
4) Le traitement miracle promis ne donne pas les résultats attendus. Peut-être ajouter quelque chose d’autre ?
Comment se fait-il, que du jour au lendemain, des médicaments éprouvés, quasi inoffensifs, ayant sauvé des centaines de millions de vies, deviennent tout d’un coup dangereux ? Comment se fait-il que des spécialistes, mondialement reconnus depuis des décennies, deviennent des charlatans ? Comment se fait-il que les études et publications, qui hier ne posaient aucun problème, soient d’un coup mauvaises à 99% sur ce seul sujet ? Comment se fait-il que les 193 études sur l’hydroxychoroquine (66% d’efficacité sur 271 747 patients), les 60 études sur l’ivermectine (80% d’efficacité sur 18 931 patients), auraient été faites pour la première par 2 991 médecins, pour la seconde 549 médecins, tous devenus du jour au lendemain de dangereux incompétents qu’il faut faire taire et interdire d’exercer ? Qui les jugent ? Des gens qui ne soignent pas. Comment se fait-il que ceux qui hier fustigeaient les blocages internet de Tweeter, de Facebook, de YouTube par la Chine, la Corée du Nord, la Birmanie, fassent la même chose ? Comment se fait-il que des prix Nobel, qu’un ancien directeur de Pfizer, que l’inventeur des vaccins à ARN, soient censurés ? Comment se fait-il que l’État qui hier, accusait les médecins de se faire influencer par les laboratoires, se fasse influencer à 100% par ces laboratoires, etc. Vous pensez qu’ils sont tous devenus fous ? Cela en fait un peu trop d’un coup. Non, eux savent ce qu’ils font et pourquoi, vous vous ne le savez pas.
Alors je ne sais pas si je délire ou non. Si c’est le cas, j’aimerais bien que l’on me donne une explication cohérente sur cet enchaînement de faits depuis 18 mois, justifiant que pour la première fois, ce ne sont pas les médecins qui traitent une maladie, mais les politiques, et en concertation dans le monde entier. Il doit bien y avoir une raison ?
Article paru initialement sur le blog du Dr Maudrux et repris avec son aimable autorisation.
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