Chronique N°92 - "Macron n’a pas tout réussi contre le Covid... il a tout raté !"
CHRONIQUE — Chronique d’une gestion calamiteuse de la pandémie Covid-19 par l’exécutif français...
Extraits choisis de la lettre aux Français d’Emmanuel Macron (ici), pour lancer sa candidature, commentés par mes soins :
« Nous n’avons pas tout réussi ».
Il serait intéressant de savoir ce qu’il considère avoir réussi. Personnellement, sur la gestion de la pandémie, je ne vois pas !
« Il est des choix qu’avec l’expérience acquise auprès de vous je ferais sans doute différemment ».
Qu’est-ce que cela veut dire exactement ? Il ferait le même choix, mais différemment, ou il choisirait autre chose ? Le plus souvent me semble-t-il, il a justifié ses décisions en disant qu’il n’avait pas d’autres choix… Comme Vladimir Poutine d’ailleurs : « Je n’avais pas d’autre choix que de faire la guerre… »
« Nous avons tenu bon sans jamais renoncer à agir ».
Non, parfois, il vaut mieux ne pas agir plutôt que de faire une c… Dans le doute, on s’abstient. Le contraire du « principe de précaution », réflexe conditionné des décideurs politiques énarques !
« Grâce au travail de tous, nous avons pu investir dans nos hôpitaux et notre recherche ».
Mais quel culot ! Il n'y a qu'à voir les statistiques hospitalières du nombre de lits supprimés en hospitalisation complète depuis 2000. Ils s’élèvent à plus de 97 000, dont 5 753 rien qu’en 2020. C’est d’ailleurs pour cette raison qu'Emmanuel Macron a légalisé l’euthanasie active par injection ou perfusion simultanée de morphine et de benzodiazépines puissamment sédatives (voir à la fin de ma chronique N°91 : ici) chez les personnes âgées résidentes d’EHPAD ou à leur domicile, en détresse respiratoire aiguë au stade asphyxique, lorsque faute de lits, elles ou ils étaient refusé(e)s d’hospitalisation en soins critiques…
Par ailleurs, qu’auraient-ils découvert, nos chercheurs français ? L’Institut Pasteur et l’AP-HP ont été minables ! Ce sont des chercheurs anglais qui ont mené les études les plus intéressantes. Peut-être sont-ils plus souvent dans leurs laboratoires de recherche ou leurs services cliniques, que ne le sont nos PU-PH (Professeurs des Universités - Praticiens Hospitaliers) sur les plateaux TV et les studios radiophoniques…
« En matière de santé, nous opérerons la révolution de la prévention et ferons reculer les déserts médicaux ».
La prévention, il faut en parler. Qui connait le fiasco du dépistage organisé des cancers du sein ? Lequel nuit plus aux femmes qu’il ne leur bénéficie (ici). Et ce n’est pas mieux pour le dépistage du cancer du côlon (ici). Tout ça, c'est du business… Peut-être pensait-il aux vaccins ? Nous parlerons encore dans cette chronique de ce non-événement au rapport bénéfice risque au mieux nul, sinon défavorable (si l’on prend en compte les événements indésirables trop nombreux pour avoir été évalués précisément…)
Quant aux "déserts médicaux"... une chimère de plus !
« Nous investirons pour permettre à chacun de vivre le grand âge à domicile tant qu'il le peut, pour rendre les maisons de retraite plus humaines ».
Gonflé, là aussi. François Hollande avait promis une loi de l’autonomie ou du grand-âge, Emmanuel Macron aussi. Un projet enterré par Jean Castex à l’issue d’un conseil des ministres en septembre 2021, puis par Brigitte Bourguignon, ministre déléguée chargée de l’Autonomie, devant les sénateurs (ici).
« Avec vous. Pour vous. Pour nous tous ».
Alors-là, je veux surtout retenir le quoi qu’il en coûtera « pour nous tous », car déjà, le « quoi qu’il en coûte », il faudra bien que quelqu’un le sorte de sa poche. Devinez qui ? Nous tous, évidemment. Après deux ans de pandémie, les caisses de l’État sont exsangues !
Il suffit de regarder le graphique ci-dessous qui retrace l’évolution de la dette des administrations françaises (essentiellement l’État), exprimée en pourcentage du PIB de la France, depuis 2000 jusqu’au 3ème trimestre 2021. Cette dette a littéralement explosé en 2020 et 2021… (Source = INSEE : ici).
Il est encore plus frappant d’exprimer en milliards d’euros, sonnants et trébuchants, le surendettement de la France causé par la gestion calamiteuse de la crise Covid par Emmanuel Macron et son gouvernement :
Les données de ce graphique sont téléchargeables (ici) sur le site de l’INSEE.
Qui paiera l’addition salée des 298 milliards d’euros ? Nos enfants et petits-enfants…
Mais, passons aux « symboles » véhiculés par le candidat Emmanuel Macron sur les affiches de sa campagne tardive :
Le premier slogan de campagne, vite retiré : « Macron avec vous ».
Eh bien, non ! La vérité c’est : « Macron contre nous, les Françaises et les Français ». Tout ce qu’il a fait pendant cette pandémie, était contre nous…
« Avec vous » a rapidement changé en « Nous tous » :
En sous-titre, le publiciste a quand même voulu conserver le « Emmanuel Macron, avec vous ».
Selon le JDD, le nouveau slogan publicitaire du candidat-président Macron incarnerait « l’unité de la nation », et au second tour, le « rassemblement de toutes les sensibilités ».
Nous tous, Macron, tu nous as enfermés. Nous tous, Macron, tu nous as masqués. Nous tous, Macron, tu nous as vaccinés. Nous tous, Macron, tu nous as fait tester…
En réalité, le « Nous tous » voudrait nous associer à toutes les décisions qu’il a prises seul. En tant qu’hyperprésident, il s’est érigé en arbitre suprême et a décidé de tout, alors que nous tous, étions les victimes des mesures, toutes aussi contraignantes et liberticides qu’inutiles, voire contreproductives pour nombre d’entre elles. La démocratie en a pris un sacré coup !
Retraçons les grands moments de cette pandémie que nous devons garder en mémoire avant de retourner dans l'isoloir :
Le 12 mars 2020, Emmanuel Macron est au JT de 20 h 00 sur TF1 pour préparer l’opinion aux mesures dures et liberticides qu’il s’apprête à prendre. Alarmiste, il commet un premier mensonge dans la gestion de la pandémie. Alors, que nous ne déplorions qu’une cinquantaine de décès attribués au Covid, il affirme : « Cette épidémie qui affecte tous les continents et frappe tous les pays européens est la plus grave crise depuis un siècle ». Passant sous silence la grippe espagnole, qui avait fait 40 à 100 millions de morts entre 1918 et 1919, soit plus que les 20 millions de morts de la Première Guerre mondiale. Mais beaucoup plus près de nous, comment le chef de l’État a-t-il pu oublier les 40 000 morts dus au Sida en France, entre 1982 et 2002 ? Se soucie-t-il de la tuberculose, du VIH et du paludisme, qui en 2020, ont respectivement occasionné 1,5 million, 680 000 et 327 000 décès dans le monde, principalement dans les pays pauvres, notamment sur le continent africain, avec respectivement 5,8 millions, 1,5 million et 241 millions de personnes affectées ? (Source : OMS).
Ce jour-là, il annoncera la fermeture des crèches, écoles, lycées, universités à compter du lundi 16 mars :
Le lundi 16 mars 2020, à nouveau sur TF1 à 20 h 00, « sur la base de recommandations scientifiques [1] », il ordonne le confinement strict à toute la population : « Dès demain midi, et pour quinze jours minimum ». Il durera huit semaines. Les bars, les restaurants, les commerces « non essentiels », avaient été fermés ou interdits dès le samedi 14 mars, et l’interdiction des rassemblements de plus 100 personnes également mise en œuvre… Il allait enfermer tout le monde, mais avait bien pris le soin de maintenir le scrutin des élections municipales qui s’était tenu la veille. « Nous sommes en guerre », dira-t-il aussi [2].
[1] Recommandations scientifiques, mon œil ! Il s’agissait des modélisations fumeuses de l’Imperial College of London (Neil Ferguson) et de l’Institut Pasteur (Simon Cauchemez), qui n'ont pas été avérées évidemment.
[2] Eh bien moi aussi, je suis en guerre depuis ce fameux JT, mais contre Macron, ses gouvernements et ses décisions imbéciles de prendre des mesures n’ayant jamais fait la démonstration de leur intérêt et même, contre-productives.
« Les regroupements extérieurs, les réunions familiales ou amicales ne sont plus permis. Seuls les trajets nécessaires, pour aller faire ses courses, se soigner, aller travailler quand le télétravail n’est pas possible. Les entreprises sont incitées à organiser le travail à distance. Les infractions à ces règles seront sanctionnées… »
Il dira aussi ce jour-là, qu'« il ne faut pas que les fausses informations circulent à tout-va… et évitez l’esprit de panique, de croire dans toutes les fausses rumeurs, les demi-experts et les faux sachants [3] ».
[3] Alors, oui. S’il y a une seule réussite de Macron, cela aura été le contrôle de l’obéissance à la doxa qu’il aura exercé sur la plupart des médias. Ce n’est pas vraiment un progrès pour la démocratie.
Dans le prolongement de l’allocution présidentielle, le ministre de la Santé, Olivier Véran, était interrogé par Gilles Bouleau sur les raisons de la décision du confinement, mot même pas prononcé par Emmanuel Macron (Interview à retrouver à 27:10 de l’enregistrement vidéo : ici).
Olivier Véran : « Le seul moyen d’être capable de lutter efficacement contre l’épidémie, le seul moyen d’arriver à vaincre ce virus, c’est de réduire nos contacts, c’est de rester un maximum chez nous. Nous ne pouvons pas contrôler la dangerosité du virus en tant que telle. Nous ne pouvons pas contrôler sa contagiosité. Nous ne pouvons pas contrôler la durée pendant laquelle nous sommes contagieux lorsque nous sommes malades. Le seul paramètre que nous pouvons maîtriser pour freiner l’épidémie, et nous y arriverons parce que nos voisins y arrivent, parce que la Chine y est arrivée, désormais, c’est de limiter nos contacts, de limiter notre vie sociale [4]… »
[4] Eh bien non, fausse bonne idée. Confiner, fermer, télétravailler, multiplient les contacts à la maison, dans nos foyers, là où se font le plus grand nombre de contaminations. Très mauvais calcul. Bon sang, faut pas sortir de l’ENA ou de médecine pour comprendre que comme « les vases communicants », confiner, fermer, revient à déplacer dans l’espace et dans le temps les personnes et les contaminations qui vont avec. Alors, quand cela se passe dans les foyers, ce n’est plus un jeu à somme nulle, mais une mesure contre-productive en particulier dans les quartiers défavorisés, dans les habitats exigus et surpeuplés…
Il est vrai que l’Espagne et l’Italie avaient déjà enfermé leurs populations, et que pour l’énarque Emmanuel Macron, mieux valait être un « suiveur » que de risquer après d’être pointé du doigt pour ne l’avoir fait. Encore le principe de précaution, l’arme totale des hommes politiques… Heureusement qu’un État, un peu plus intelligent, peut-être moins communiquant, n’a pas suivi le troupeau de moutons, de bœufs, de veaux… La Suède, nous en reparlerons.
Le 23 mars, était promulguée la loi N° 2020-290 « d'urgence pour faire face à l'épidémie de Covid-19 », dont le titre 1er « L’État d’urgence sanitaire », publiée le lendemain au JORF (ici) a permis au prétexte de l’urgence, à Emmanuel Macron et à son gouvernement de s’arroger quasiment tous les pouvoirs. Et nous n’en sommes pas encore sortis…
Tous confinés le 17 mars, trois semaines plus tard, nous subissions le pic de mortalité à l’hôpital (605 décès déclarés à l’hôpital le 6 avril 2020) :
Et, évidemment nous allions avoir des jugements totalement subjectifs, absolument pas scientifiques, pour dire que le confinement avait été efficace. Même chez des médecins. Le Dr Jacques Battistoni, président du syndicat de généralistes MG France en était. Pourtant, il aurait dû savoir que lors d’une épidémie, les taux d’incidence montent, les hospitalisations aussi, suivent les décès. Puis tout cela redescend. Dans la mesure où aucune évaluation comparative n’a été faite avec une population non confinée, il est impossible de déduire de cette observation unique qu’il fut efficace ! (Mon tweet qui donne accès à l’interview de ce médecin sur France Info le 18 avril 2020 : ici).
Contrairement à l’opinion du Dr Battistoni et de quelques soutiens à l’exécutif, la descente après le pic épidémique va trainer, trainer, trainer :
De toute manière, contrairement à l’objectif assigné au confinement par le gouvernement, « l’aplatissement de la courbe » n’aura pas eu lieu. Il suffit d’observer la courbe : montée en flèche des décès, et lente descente (voir ma chronique N°8 : ici). Pour éviter la saturation des réanimations, c’est bien la montée qu’il eut fallu freiner et la descente qu’il aurait été utile d’accélérer. Cet échec cuisant, nous le devons à la fermeture massive de lits d’hospitalisation, signalée plus haut…
Comment expliquer cette très lente décrue après le pic, sinon que le confinement avait donné huit semaines au virus pour passer d’un membre à l’autre dans les foyers ? Enfermer sans les avoir testés les Françaises et les Français chez eux, au risque d’exposer les personnes vulnérables du foyer à d’autres membres de leur famille contagieux, fut une erreur fatale… Une des études les plus éclairantes sur le mode de transmission du virus a été menée à l’hôpital Uppsala, en Suède, par des chercheurs qui ont fait la démonstration de la présence dans l’air inhalée des systèmes de ventilation dans les salles de soins d’aérosols de virions pouvant se déplacer pendant des heures (voir ma chronique N°70 : ici). En dépit des recommandations insistantes d'Emmanuel Macron, qui ne se les ait d’ailleurs pas toujours appliquées à lui-même, le port des masques (chirurgicaux, FFP2, en tissus de catégorie 1) ne protège pas contre les virus respiratoires. Encore un mensonge d’État ! Des explications notamment dans ma chronique N°90 (ici).
Des chercheurs de l’Université John Hopkins (USA) ont réalisé une revue de la littérature avec méta-analyse afin d’évaluer l’efficacité des confinements pour réduire la mortalité liée au Covid-19, publiée en janvier 2022 (ici). Leurs conclusions sont sans appel : « Alors que notre méta-analyse conclut que les mesures de confinement ont eu peu ou pas d'effets sur la santé publique, elles ont imposé des coûts économiques et sociaux énormes là où elles ont été adoptées. En conséquence, les politiques de confinement sont mal fondées et doivent être rejetées en tant qu'instrument de stratégie de lutte pandémique ». Sur le plan méthodologique, pour juger de l’efficacité d’un confinement strict, sept études ont été incluses dans la méta-analyse. Les décomptes « officiels » (gouvernementaux) de décès liés au Covid-19 ont été utilisés ainsi que neuf variables pour définir un « indice de rigueur » du confinement : fermeture des écoles, fermeture des lieux de travail, interdiction d’événements publics, restrictions des rassemblements, fermeture des transports collectifs, obligation de rester chez soi, restrictions sur les déplacements interrégionaux, contrôle des voyages internationaux, campagnes d’information publique. Les auteurs se sont focalisés principalement sur la première vague et sur les États-Unis et l’Europe. Le problème de ce travail, c’est qu’il a comparé les données de pays qui pour la plupart ont appliqué les mêmes mesures.
Il y a quand même une comparaison possible, avec un pays à la vision diamétralement opposée sur la manière de gérer cette crise par rapport à ce que nous avons connu en France et dans tous les pays qui ont suivi comme Emmanuel Macron, comme l’Espagne et l’Italie. Ce pays, c’est la Suède, qui a refusé de mettre en œuvre des mesures qui n’avaient pas démontré leur bénéfice sur le plan sanitaire : confinement, fermeture des crèches, écoles lycées, bars, restaurants, cinémas, théâtres, commerces non essentiels, port du masque, interdiction de déplacements interrégionaux…
Lors de mon dernier pointage dans ma chronique N°82 du 16 janvier 2022 (ici), nous avions un différentiel de 532 décès par millions d’habitants de moins en Suède qu’en France. Ce qui signifiait que si nous avions suivi le modèle suédois nous aurions pu éviter 35 857 décès en France !
Alors que le confinement avait été brutal, provoquant des mouvements de panique dans les supermarchés, des comportements dangereux sur les routes, des réactions d’agressivité, mais aussi des dépressions chez nombre de nos compatriotes [5], le déconfinement élaboré par un certain Jean Castex, annoncé néanmoins par Édouard Philippe, encore Premier Ministre le 7 mai, fut progressif à partir du 11 mai et adapté en fonction de la circulation du virus dans chaque département ou région… Retour à l’école, réouverture des commerces « non essentiels »…
[5] Dégâts collatéraux au confinement total, qui n’avait évidemment pas été anticipés par l’exécutif, lequel n’avait pris en compte que les hypothétiques effets bénéfiques des prédictions ubuesques des épidémiologistes modélisateurs fous (voir ma chronique N°2 : ici), négligeant ainsi les effets indésirables pourtant en partie prévisibles…
L’interdiction de se déplacer à plus de 100 km de son domicile subsistait. D’ailleurs il était évident que l’interdiction de changer de département alors que nous étions confinés n’a fait que différer l’arrivée du virus et de ses variants dans les régions qui avaient été pour certaines très préservées de la covid lors de la première et plus meurtrière vague.
Rappelons-nous, lors du confinement strict, nous avions, tels des prisonniers, autorisation de sortie une heure par jour (vélo, jogging, randonnée, balade…), à condition de rester dans un périmètre de 1 km autour de son domicile. Nous ne pouvions sortir que pour faire nos achats de première nécessité dans un commerce autorisé par décret, et munis d’une attestation dûment remplie au risque d’écoper d’une amende de 135 euros… Lors d’une prochaine pandémie, Emmanuel Macron ou un autre despote [6] ou tyran [7] nous mettront-ils un bracelet électronique autour du poignet ?
[6] Despote : « Chef d’État, souverain qui s’arroge un pouvoir absolu et arbitraire ». Source : Le Petit Larousse Illustré, Ed. 2020.
[7] Tyran : « Souverain despotique, injuste et cruel ». Source : Le Petit Larousse Illustré, Ed. 2020.
Pendant toute cette sombre période, le télétravail est resté la règle dans les entreprises pour les salariés disposant d’un poste compatible avec le travail à distance. Hélas, une étude japonaise réalisée pendant la grippe H1N1, et qui reproduit très bien les conditions du télétravail, montre à quel point l’obsession de Madame Elisabeth Borne, ministre du Travail, est aussi une bien mauvaise idée. Publiée en 2011, Miyaki et al., ont suivi 15 134 salariés de deux constructeurs automobiles pendant 7,7 mois. Lorsque l’on renvoyait à leur domicile les salariés qui étaient eux-mêmes (ou l’un des membres de leur famille) symptomatiques d’infections respiratoires aiguës, et qui ne revenaient que guéris sur leur lieu de travail (cinq jours après la disparition des symptômes), les contaminations sur le lieu de travail avaient baissé modiquement de 20 %. En revanche, elles avaient été multipliées par plus 2 (+ 117 %) dans les foyers. (Voir ma chronique N°57 : ici, qui vous donnera plus de détails sur cette excellente et pertinente étude).
Macron, nous a infligé tout ça, et pour quel résultat ? Aucun bénéfice démontré sur le plan sanitaire.
Le « Monsieur déconfinement », un Gersois, gars con, euh Gascon pardon… énarque féru de « territoires », également maire de Prades dans les Pyrénées-Orientales, est nommé Premier Ministre le 3 juillet 2020, son prédécesseur, également sorti de l’ENA, répudié laconiquement.
Nous avions retrouvé l’été 2020 quelques libertés, mais pas pour longtemps.
Le 23 juillet, je dénonçais dans ma chronique N°13 (ici) le fait que les technocrates de notre exécutif avaient sciemment baissé pour le Covid le seuil épidémique à 50 nouveaux cas sur les sept derniers jours pour 100 000 habitants. Une véritable manipulation permettant de serrer la vis au moindre frémissement d’un rebond épidémique.
Le jeudi 14 octobre, Emmanuel Macron s’adressait aux Français pour annoncer un couvre-feu pour six semaines entre 21 h et 6 h du matin pour quelque 20 millions de personnes vivants en région Île-de-France et dans 8 grandes métropoles (ici).
Le 28 octobre 2020, Emmanuel Macron, depuis l’Élysée, annonce le reconfinement de tous les Français suite au constat de l’inefficacité du couvre-feu. Cela était prévisible, puisque le couvre-feu est un confinement allégé qui pousse à rester davantage chez soi, dans les foyers, et donc à multiplier les contaminations à la maison entre les membres d’une même famille…
À nouveau, au JT 20 h 00 le 24 novembre 2020, Emmanuel Macron : « Lors de ma dernière intervention (le 28 octobre), nous redoutions des chiffres bien pire encore (9 000 patients Covid+ en réanimation quoi qu’on fasse, 400 000 décès supplémentaires si l’on n’avait pas reconfiné). Et nous les avons évités. D’une part, car nos efforts, vos efforts, ont payé. L’esprit civique dont vous avez fait preuve, a été efficace ».
Mais quel mensonge. Souvenez-vous, le reconfinement a été mis en œuvre dès le 30 octobre à minuit. Le pic d’incidence n’a été atteint que seulement quatre jours plus tard, le 2 novembre ! Qui peut croire qu’il soit possible d’inverser une croissance exponentielle des taux d’incidence et de la positivité des tests en si peu de temps ? Supercherie et imposture du chef de l’État ! Au lieu de dire la vérité, que le virus fait ce qu’il veut, que lui est impuissant, il s’enfonce dans le déni…
Le 3 décembre 2020, Jean Castex entamait sa conférence de presse sur « La stratégie vaccinale et la lutte contre la Covid-19 ».
Le 14 décembre, après avoir examiné à la loupe le communiqué de presse et le protocole de l’essai clinique Pfizer / BioNtech, je titrais ma chronique N°43 « Stratégie vaccinale : Faut-il croire au Père Noël ? » (ici).
La durée médiane de suivi, dans l’essai qui a inclus près de 44 000 participants, n’était que de 56 jours. Durée de protection inconnue au-delà ? Efficacité non déterminée chez les 85 ans et plus qui n’ont pas été inclus dans l’essai. D’autant plus navrant que cette tranche d’âges représente 50 % des décès toutes causes observées lors des épidémies à virus respiratoires comme l’indique le graphique ci-dessous que j’ai retracé à partir des données INSEE du fichier nominatif des décès :
85 % des décès ont lieu chez les plus de 65 ans, sous représentés dans l’essai Pfizer. Mais c’est vrai aussi pour les autres vaccins… Une honte ! Enfin, l’étude n’ayant pas retenu comme critère de jugement ni les décès Covid, ni les hospitalisations en réanimation, ni les intubations et ventilations, nous ne saurons pas si le vaccin permet de les éviter !
Le 8 janvier 2021, après avoir (enfin) pris connaissance des résultats de l’essai Moderna et fort de lectures critiques glanées notamment sur le British Medical Journal [8], aux antipodes de la Foi gouvernementale dans le(s) vaccins à ARN messagers, je rédigeais ma chronique N°46 qui leur était encore dédiée (ici). Bref, ils n’avaient testé leur vaccin que chez des « jeunes bien portants »
[8] Les articles très incisifs portant sur les biais méthodologiques des essais cliniques Pfizer / BioNtech et Moderna de Peter Doshi, rédacteur en chef adjoint du BMJ, publiés le 4 janvier (ici) et le 5 février 2021 (clarifications : ici).
Plus récemment, je réalisais, grâce aux interviews du Dr Michel de Lorgeril (ici) et de Mme Christine Cotton (ici), à quel point les essais Pfizer et Moderna avaient été conçus pour tromper. En effet, les essais cliniques Pfizer et Moderna n’ont pas été réalisés en double aveugle. Cela constitue un biais majeur des plus grossiers que les agences sanitaires (FDA, EMA, ANSM, HAS, Conseil scientifique, comité d’orientation du Pr Fischer, McKinsey, …) ont toutes feint d’ignorer. Mais, ce n’est pas tout. L’essai n'a pas testé RT-PCR régulièrement et de façon systématique tous les participants, qu’ils soient symptomatiques ou pas. Scandaleuses défaillances scientifiques, car de nature à inverser les résultats « miraculeux » (Les prétendus 95 ou 96 % d’efficacité contre les formes symptomatiques de contamination au Covid-19), et à interdire toute estimation robuste d’une éventuelle réduction de la transmission virale !
Je pense avoir été l’un des rares à avoir fouillé dans les boites noires des bases de données européennes (Eudravigilance : ici) et américaines (VAERS : ici) qui colligent les cas individuels d’événements indésirables déclarés pour les vaccins anti-Covid. En date du 22 mai 2021, j’avais identifié pour les quatre vaccins autorisés dans l’Union européenne : 12 174 décès de cas individuels déclarés dans la base européenne, 463 476 cas individuels, 1 192 190 événements indésirables déclarés, dont 604 744 graves (la moitié). Il est évident que nous ne saurons jamais la vérité sur la part imputable aux vaccins de ces trop nombreux cas déclarés, qui nécessiteraient chacun une expertise pharmacologique approfondie des données déclarées dans la base européenne, au regard des informations complètes contenues dans les dossiers médicaux personnels de chaque cas déclaré.
Les biais méthodologiques majeurs des essais cliniques ne permettent pas de valider l’efficacité auto-proclamée des vaccins par les laboratoires. Le nombre considérable de cas individuels d’événements indésirables déclarés est un obstacle à la détermination de la part imputable aux vaccins. Ainsi, du fameux rapport « bénéfice / risque » des vaccins, nous ne connaîtrons jamais, ni le numérateur, ni le dénominateur.
Toutes celles et ceux qui ont affirmé l’extrême bonne tolérance des vaccins, ont menti !
Le gouvernement, sous l’impulsion du geek Emmanuel Macron, à prôner à tout-va la stratégie « tester, tracer, alerter, isoler ». Celle-ci n’a jamais été opérationnelle pour réduire substantiellement les nouvelles contaminations. L’exécutif n’a pas suivi les préconisations fondées de l’épidémiologiste Catherine Hill. Il en résulte que nous n’avons jamais été capables d’identifier plus d’un tiers, voire un sixième des personnes contagieuses si l’on prend en compte les asymptomatiques. (Voir ma chronique N°55 : ici). Son coût aura été prohibitif, pour une utilité quasi nulle dans le contrôle de l’épidémie…
L’obligation vaccinale est et a été une hérésie médicale, qui a violé le Code de la santé publique et les avancées de la loi relative aux droits des malades, loi dite « Kouchner ». Le consentement libre et éclairé. La décision médicale partagée. Le droit de chacun le plus élémentaire d’accepter ou de refuser un soin, un acte, une prescription, a été foulé aux pieds. (Voir ma chronique N°67 : ici).
En définitive, le plus grand tort d’Emmanuel Macron est d’avoir aboli la médecine moderne, celle qui avait placé le patient, « la personne malade », au centre du dispositif de soin, celle qui visait le « juste soin », la pertinence, l’efficience, et qui était fondée sur des preuves (EBM des anglo-saxons, « Evidence based medicine »), une médecine « personnalisée ». Et de l’avoir remplacée par le « principe de précaution ». Parce que les politiques posent les hypothèses les plus noires, pour prendre les mesures les plus drastiques, afin qu’on ne puisse les critiquer de ne pas en avoir fait assez. Ces mesures administratives absurdes, car non fondées sur une efficacité prouvée, le plus souvent liberticides, sont appliquées sans aucun discernement à tous, partout, et tout le temps.
Le pire a été atteint lorsqu'il a pris la décision de l’obligation vaccinale des soignants avec suspension de la rémunération, voire radiation, en cas de refus ! Immonde décision.
D’ailleurs, la prise de décision lors de « conseils de défense sanitaire » instaurés par Emmanuel Macron est tout, sauf transparente et démocratique !
La passe sanitaire, puis le passe vaccinal, n’ont été que des déclinaisons de l’inadmissible obligation vaccinale des soignants.
L’union nationale revendiquée par Emmanuel Macron, d’ailleurs l’un de ses plus chers slogans de sa campagne, a volé en éclats lorsque ces mesures discriminatoires ont clivé la France en deux. D’un côté les bons « vaccinés », citoyens exemplaires, et de l’autre les méchants non-vaccinés, à qui il aurait bien voulu retirer la citoyenneté…
Votre méprise, M. Macron, concernant le potentiel de transmission virale des personnes non-vaccinées, tel que présumé à tort par vous comme plus important que celui des « bons Français », triplement ou quadruplement injectés, mérite que vous leur fassiez des excuses sincères !
Tout le monde se souviendra des propos aussi outrageux qu’infondés tenus par Emmanuel Macron, le 5 janvier et réitérés le 7 janvier : « J’ai envie d’emmerder les non-vaccinés ». Une formule "affectueuse", selon lui.
En effet, mal informé, mal conseillé, ou par désintérêt pour la science, M. Macron, vous n’avez pas pris connaissance, et cela est très fâcheux, de l’admirable étude anglaise, que ni l’Institut Pasteur, ni l’AP-HP n’ont été capables de réaliser dans notre pays, et qui innocente pleinement les non-vaccinés. Faites un effort et suivez ce lien : ici. Il vous emmènera sur ma chronique N°82 qui détaille l’étude britannique publiée s’il vous plait, dans Lancet Infectious Diseases fin octobre 2021, et vous expliquera pourquoi le vaccin Pfizer n’empêche aucune transmission virale, même chez les triplement vaccinés, qui par ailleurs ont été fort nombreux à attraper le virus. Vous avez été berné par les laboratoires Pfizer, Moderna, AstraZeneca, Janssen, dont les vaccins, certes permettent aux vaccinés de produire des anticorps contre la protéine Spike, mais que cela est insuffisant pour les protéger de l’infection et des transmissions virales…
Enfin, il nous faut aborder « l’affaire McKinsey » sous un autre angle, bien plus scandaleux que ce que révèle le rapport sénatorial de la Commission d’enquête sur « L’influence croissante des cabinets conseils sur les politiques publiques (ici) » et que ce qui a filtré dans quelques médias (voir un peu plus loin ce qui a été diffusé sur France 2 le 31 mars 2022).
Lire aussi : L'affaire McKinsey est-elle un scandale d'État ?
Bon sang, pourquoi McKinsey à propos duquel les sénateurs parlent, je cite, d’une intervention massive sur la campagne vaccinale, pendant près d’un an (du 30/11/2020 au 24/09/2021, puis, du 23/12/2021 au 04/02/2022), pourquoi donc, le cabinet de conseil n’a-t-il pas recommandé au gouvernement de stopper la campagne de vaccination lorsqu’il est devenu avéré, que le vaccin était parfaitement inefficace ?
À moins que la mission confiée à McKinsey par l’État français n’ait été de « persuader les Françaises et les Français de l’efficacité du vaccin », malgré sa totale incapacité à réduire les transmissions, ainsi que le nombre important de personnes contaminées ou décédées du covid, bien que complètement vaccinées…
Au JT de 6 h 30 sur France 2, ce 31 mars 2022, il était (enfin) question de l’affaire McKinsey. Mais, la rédaction de la chaine n’a fait hélas qu’effleurer l’affaire, sans aborder ce qui est le plus révoltant !
Julia Vignali : « C’est l’heure de retrouver Johanna Ghiglia pour le journal ».
Maya Lauqué : « Bonjour Johanna. Et la polémique qui monte. Un caillou dans la chaussure d’Emmanuel Macron dans l’affaire McKinsey ».
Johanna Ghiglia : « Un rapport sénatorial dénonce le recours régulier du gouvernement auprès des cabinets conseils et en particulier à l’américain, McKinsey, qui est accusé de pratiquer l’optimisation fiscale. Scandale d’État pour l’opposition. Attaque grossière pour l’exécutif ».
Séverine Larrouy : « L’État n’a rien à cacher. C’est le message de l’exécutif. Pour éteindre une polémique dont le gouvernement se serait bien passé à dix jours de la présidentielle. Selon l’exécutif, les règles de la commande publique ont été strictement respectées. À l’origine de cet embarras, le rapport d’une commission d’enquête du Sénat. Il a révélé l’importance des cabinets de conseils pendant le quinquennat ».
Olivier Dussopt, ministre délégué auprès du ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance, chargé des Comptes publics, lors de la conférence de presse du 30 mars 2020 avec Amélie de Montchalin, ministre de la Transformation et de la Fonction publiques : « Ce rapport, et c’est légitime, alimente le débat public. Il fait aussi l’objet de récupérations politiques, parfois même de manipulations grossières que nous dénonçons avec la plus grande fermeté ».
Séverine Larrouy : « L’exécutif se défend de toutes connivences avec le cabinet McKinsey, soupçonné par le Sénat de ne pas payer d’impôts en France. En 2021, les ministères et l’Élysée auraient versé un milliard d’euros à ce cabinet pour ses conseils en pleine campagne. Les adversaires d’Emmanuel Macron se sont emparés de la polémique ».
Pascal Jalabert : « L’opposition a commencé à beaucoup l’exploiter, d’où la réponse très politique d’ailleurs d’Olivier Dussopt et d’Amélie de Montchalin, qui ont rappelé que le gouvernement de Nicolas Sarkozy [9] avait également beaucoup recours avec les cabinets conseils, notamment pour supprimer des postes dans la fonction publique ».
[9] Alors Sarkozy avec ses écoutes téléphoniques, ses casseroles, son « casse-toi pauvre con », est-ce un modèle ? Je ne pense pas…
Séverine Larrouy : « Pour le compte de l’État, le cabinet McKinsey a réalisé des missions sur des sujets variés, comme la réforme des retraites, l’avenir du métier d’enseignant, mais aussi, la campagne de vaccination ».
Au cours de JT de 7h00, le même jour nous avions droit aussi à un « billet » de Guillaume Daret sur l’affaire McKinsey :
Johanna Ghiglia : « Retour en France avec la politique et cette opération déminage sur l’affaire McKinsey. Hier soir, les ministres Amélie de Montchalin et Olivier Dussopt, ont tenu une conférence de presse, pour tenter de dégonfler cette affaire. Je vous rappelle que selon un rapport sénatorial, l’exécutif a dépensé près d’un milliard d’euros auprès du cabinet de conseils américain. Cabinet, qui plus est, n’aurait pas payé d’impôts sur les sociétés ».
Maya Lauqué : « Bonjour Guillaume Daret ».
Guillaume Daret : « Bonjour Maya ».
Maya Lauqué : « À dix jours du premier tour de l’élection, on sent quand même que dans le camp d’Emmanuel Macron, cette affaire commence à inquiéter ? »
Guillaume Daret : « Alors on sent, qu’il y a en fait deux camps dans la macronie. Il y a ceux qui d’un côté officiellement en tout cas, se veulent rassurants et font le pari de la pédagogie. L’un des conseillers les plus proches d’Emmanuel Macron, me disait hier soir, qu’il faut remettre, je cite, du rationnel et des faits dans tout cela. Leurs arguments, c’est que c’est pire à l’étranger et qu’il y a bien d’autres gouvernements qui l’ont fait avant eux. Mais, il y en a d’autres, proches du président candidat qui sont sinon inquiets, en tout cas, extrêmement prudents. Genre, vous savez, c’est un sparadrap qu’on n’arrive pas à décoller et qui va tenir jusqu’au premier tour de l’élection présidentielle. Un cadre de la république en marche m’expliquait que sur le terrain, on commence à lui en parler et que ça commence à infuser. D’autant plus, qu’il y a tous les éléments d’un cocktail détonnant à dix jours de la présidentielle. Un nom anglo-saxon qui peut nourrir le phantasme et les soupçons. Et puis, évidemment, ces accusations d’évasion, ou en tout cas, d’optimisation fiscale ».
Johanna Ghiglia : « Et cette situation, on imagine, qu’elle est favorable aux autres candidats ? »
Guillaume Daret : « Ah, pour eux, c’est une aubaine. Jusqu’à maintenant il n’y a absolument rien qui accrochait. Aucune critique sur Emmanuel Macron [10]. Il passait entre les gouttes. Là, tous dénoncent, à l’unisson, je cite, "un scandale d’État". Pour Valérie Pécresse, ce serait le symbole, je cite, d’un mépris d’Emmanuel Macron envers les fonctionnaires. Les proches de Marine Le Pen et du Rassemblement National, estiment de leur côté que c’est, je cite, le symbole même de la macronie. Voyez que tous tiennent, ce qu’ils considèrent comme une affaire et qu’ils ne sont pas près de la lâcher à dix jours du premier tour ».
[10] Il parle pour lui. Ce journaliste au service politique de France 2, qui a ses informateurs auprès du monarque, et qui semble tout à fait acquis à la cause d'Emmanuel Macron :
En conclusion, vous l’aurez compris, je n’apporterai pas mon suffrage au candidat-président/président-candidat Macron !
Un homme politique tellement obnubilé par son égo, si mal conseillé, qu’il en a perdu le bon sens, et pris des positions et des décisions absurdes, injustes et injustifiées, liberticides et de maltraitances de ses concitoyens, tout au long de la pandémie Covid-19.
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