Beau sexe et vilaines affaires
TRIBUNE - Si l’on fait la liste des réalisations d’E. Macron comme banquier ou comme titulaire de postes dans les sphères du pouvoir, on ne peut que constater qu’il a été particulièrement performant (1).
Mais voilà, que tout à coup, ce personnage se met à adopter, comme président de la République et avec les compétences attachées au poste, un comportement de va-t'en guerre contre la Russie.
Alors que les USA lèvent le pied en Ukraine, dans leur stratégie visant à affaiblir leur concurrent russe potentiel.
Et voilà que le même parle d’une défense européenne, à laquelle il donnerait la force nucléaire française. Défense … « Indépendante » !!!
Or, depuis 1945, les États-Unis s'assure continuellement que l'Europe reste dans une position de subordination, en veillant particulièrement à ce qu'aucun État européen, notamment l'Allemagne en raison de sa puissance industrielle, et encore moins l'ensemble des pays européens, ne forme avec la Russie un bloc économique concurrent.
C’est dans ce contexte qu’une journaliste américaine - et que des journalistes français -, re-lancent « l’affaire » du sexe officiel de l’épouse du président de la République. Affaire dans laquelle le couple intéressé réagit en réalité assez mal (2) à titre personnel.
De telles assertions portent sur des faits, qui, s’ils étaient avérés, constitueraient un « scandale » d’importance. Puisque certains faits reposeraient le cas échéant sur diverses infractions pénales. Faits, le cas échéant toujours, nécessairement connus et camouflés par les intéressés. Ce qui engendrerait diverses autres questions et considérations touchant aux rapports entre cet élu et la population. Et ce qui conduirait possiblement E. Macron à être obligé (mis en branle des articles 7 al. 4 ou 68 de la constitution) ou à faire le choix… de changer de métier.
C’est en cela que le sexe (« de ??? ») est / serait « intéressant » pour ceux qui exploitent - ou qui ont intérêt à les exploiter- ce genre de considérations.
En général, de telles opérations ne sont pas le fruit du hasard. On l’a vu avec les « informations » révélées au bon moment, sur de banales et petites préoccupations économiques d’un politicien qui décollait dans les sondages (F. Fillon), pour éliminer ce dernier de la course à l’élection présidentielle.
Alors … Qui peut bien s’intéresser au « sexe de Brigitte » ? (3)
Marcel-M. MONIN,
maitre de conférence honoraire des universités
(1) Si, raillent certains, les personnes qui prônent le libre jeu des forces financières et économiques comme règle d’or des sociétés heureuses, constituaient une secte, E. Macron pourrait briguer le « cordon » de porte étendard ou d’orateur en plus de sa distinction de « young global leader ». Par ailleurs, dans son rapport avec l’OTAN (les troupes des Etats européens sont sous commandement américain) E. Macron n’a cessé de pratiquer la plus parfaite orthodoxie (ré imposée par N. Sarkozy).
(2) Lui, il raille les auteurs de la « rumeur » en les faisant passer pour des illuminés croyant à leurs fables. Technique qu’il a utilisée sur les allégations concernant ses propres orientations sexuelles. Mais technique qui a tellement été utilisée par les politiques pour faire oublier ce que disaient leurs opposants, qu’elle est galvaudée et a perdu de son efficacité. Elle saisit la justice sur des questions tournant beaucoup autour de la vie privée, sans tellement aborder le fond du sujet. Alors qu’il serait facile de donner (ou de faire donner par le réseau de la presse amie), des photos, des documents, des témoignages infirmant d’eux-mêmes les allégations.
(3) Si l’on veut connaître (en dehors de l’analyse des textes) la manière dont fonctionnent les régimes politiques, ou comprendre certaines décisions des gouvernants, il est indispensable, en partant des faits, que l’on note ce que l’on observe (et en prenant également pour des faits, les « justifications » que donnent à leur action, ceux qui utilisent - pour des objectifs cachés- leurs pouvoirs constitutionnels). Et que l’on en tire les questions à partir desquels la connaissance augmentera. Après que l’on aura vérifié telle hypothèse soulevée et pu conclure dans le sens de son bien-fondé ou dans le sens contraire. La démarche consistant à occulter les faits étant évidemment intellectuellement et scientifiquement proscrite.
A ce stade de la connaissance des faits, certains penchent pour une opération des politiciens locaux qui voudraient priver l’un d’entre eux de bénéficier de l’appui des réseaux Macron et de ce personnage lui-même, en vue des prochaines élections présidentielles. D’autres pensent qu'E. Macron oserait demander à la classe politique, une réforme de la constitution pour faire un troisième mandat. Et qu’il faut l’en empêcher.
D’autres encore, pensent à la piste américaine. Les services américains qui disposent nécessairement de diagnostics de divers ordres sur le personnage pourraient être arrivés - qui sait ? - à la conclusion qu’E. Macron serait « capable » de faire … n’importe quoi. Ce qui est certes apprécié voire recherché par eux, sauf lorsque le « n’importe quoi » se met à contrarier leurs intérêts. NB. C’est l’hypothèse de travail (à vérifier ou à infirmer) que cet article invite indirectement à explorer. A suivre…
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