R.I.P., JPP...

HOMMAGE — Hélas oui, il en est ainsi. Celui qui, 30 années durant, a distillé l'actualité aux Français sur TF1, à l'heure de l'apéritif, nous a quittés hier, mercredi 2 mars 2022.

« Juste après le journal de 13 heures, mais pas d'une crise de foie », souffle goguenard un Jean-Claude Bourret qui s'y connaît, puisque lui aussi il l'a distillée, l'actualité, et essentiellement sur TF1 également.

D'après cet émérite sien collègue, J.P.P. est D.C.D. en toute logique d'un cancer du poumon. Son entourage a évoqué d'autres motifs, mais cette théorie est plausible.

En effet, toute sa vie journalistique durant, J.P.P. s'est époumoné à annoncer des vérités criantes, dans le respect du devoir premier de la charte de Munich (le fameux code de déontologie des journalistes), certaines vérités que pourtant les autres présentateurs télévedettes, eux, n'ont pas osé rendre publiques, car contraires à la propagande d'État.

Voilà.

J'ignore si Jean-Pierre Pernaut va être enterré au circuit Paul Ricard, en tout cas j'espère qu'il aura eu le temps de s'en jeter un petit dernier derrière la cravate avant de faire, non pas le grand « sot », comme je le fais ici pour lui rendre hommage (car il terminait toujours son JT par un jeu de mots), mais le grand « saut », celui vers un au-delà où je lui souhaite de passer l'éternité en toute quiétude : il l'a mérité.

Voir aussi : Jean-Pierre Pernaut, monument de la télé et super-VRP des régions