Journée mondiale contre l'homophobie : la communauté LGBT toujours autant pris pour cible

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 17 mai 2017 - 13:50
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Un poing levé aux couleurs LGBT.
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©Frederic J. Brown/AFP
Depuis 2006, la journée mondiale contre l'homophobie se déroule le 17 mai.
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La journée mondiale contre l'homophobie se tient ce mercredi, l'occasion pour les différentes associations de mettre en avant les discriminations, insultes et humiliations subies au quotidien par les membres de la communauté LGBT. Un rapport de l'association SOS-Homophobie a récemment confirmé que les actes discriminatoires ne cessaient d'augmenter.

Depuis 2006, le 17 mai est la journée mondiale contre l'homophobie. Ce mercredi ne fait pas exception à la règle et sera à nouveau l'occasion, pour les différentes associations, de sensibiliser la population aux discriminations subies quotidiennement par les membres de la communauté LGBT. C'est également l'occasion d'organiser des événements rassembleurs autour de cette cause.

Pour toutes les associations, faire en sorte que ces personnes ne soient plus mises à l'écart est un combat de chaque instant. Le baromètre annuel de l'association SOS-Homophobie, publié le 10 mai dernier, démontre au travers de 1.575 témoignages recueillis en 2016 que les discriminations envers la communauté LGBT avaient grandement augmenté au cours de l'année passée.

Verbaux ou physiques, les actes homophobes ou transophobes se sont aggravés de 19,5% par rapport à 2015. "Une agression (survient) tous les trois jours en France" selon cette association qui regrette l'inversion de tendance: en effet, entre 2014 et 2015, les discriminations avaient baissé.

Au sein du cercle familial, dans la rue, au travail ou à l'école, l'homophobie et la transophobie sont encore trop courantes. Ce mercredi, de nombreuses personnes en témoignent à nouveau. Certaines victimes assurent que les discrimination LGBT-phobes sont visibles jusque dans les partis politiques. EELV est d'ailleurs ce mercredi au cœur d'une polémique à ce sujet.

Un suppléant investi à Paris a été mis sur la touche par les cadres du parti après avoir publié une photo officielle de sa campagne. Travailleur du sexe et travesti, Thierry Schaffauser n'en avait pourtant pas fait un secret.

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