Mort de Jacques Chancel : politiques et journalistes lui rendent hommage
Décédé dans la nuit de lundi à mardi à 86 ans, Jacques Chancel, journaliste et écrivain, a reçu tout au long de la journée les plus vibrants hommages. Après plus de 60 ans de présence dans le monde des médias et de la culture, il laisse le souvenir d'un homme passionné, curieux, et un modèle pour des générations de journalistes.
De nombreux responsables politiques, à commencer par le président de la République et le Premier ministre se sont exprimés: "Jacques Chancel, c'était une voix. Celle de la confidence, celle de la complicité, celle de l'émerveillement", a déclaré François Hollande dans un communiqué, "Jacques Chancel, c'était une passion. Celle de la culture".
Sur Twitter, Manuel Valls a écrit: "Enfant de Bigorre, insatiable curieux et passionné, Jacques Chancel restera cet inégalable passeur de culture, une voix chère à tous".
Nicolas Sarkozy a quant à lui déclaré au Point.fr: "Jacques Chancel était un homme d'une immense culture, (…) Je ne connais pas un seul sujet qui ne l'ait pas passionné. C'est un homme qui ne disait du mal de personne (…). La France perd un homme de télévision remarquable. La culture perd l'un de ses meilleurs serviteurs".
L'ancien ministre de la Culture Jack Lang a salué un exemple pour les médias d'aujourd'hui: "Au moment où Jacques Chancel nous quitte, j'ai seulement envie de lui dire merci. (…) On a envie de dire à certains des dirigeants des télévisions d'aujourd'hui: +Ne vous contentez pas de pleurer Jacques Chancel. Inspirez-vous de son exemple+".
Les hommages ont bien sûr été également nombreux dans le monde des médias et de la culture, notamment parmi les personnalités qui ont eu l'occasion de côtoyer Jacques Chancel ou de travailler avec lui.
Phillipe Bouvard, vieil ami de Jacques Chancel, a déclaré sur RTL: "C'est à la fois un ami très cher et un confrère de qualité qui disparaît. Je crois que, sans lui, les grandes œuvres musicales et les grands écrivains n'auraient pas encore aujourd'hui la place qu'ils occupent. Il a certainement sauvé, avec Bernard Pivot, la télévision du néant culturel".
Bernard Pivot, lui, a salué rien de moins que "l'un des plus grands journalistes de la deuxième moitié du XXe siècle. (…) Il aimait la littérature, la musique, les arts, les sports. Il était très gourmand, très avide de connaître, savoir, transmettre. C'était un vrai passeur".
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