La CGT-RATP dépose un préavis de grève de 7 mois menaçant le bon déroulement des Jeux Olympiques
TRANSPORT - Jean Castex, toujours aussi pertinent, fait face à un préavis de grève de sept mois à la RATP. Le trio gagnant, Pécresse, Hidalgo, Castex, nous assurent des JO heureux.
Quelques mois avant le début des JO 2024, la CGT-RATP, mécontente des mesures salariales jugées insuffisantes en pleine inflation, dépose un préavis de grève allant du 5 février au 9 septembre 2024. Cette période englobe donc les Jeux olympiques et paralympiques, augmentant les inquiétudes quant à d'éventuelles perturbations dans les transports publics à Paris.
Le préavis couvre l'ensemble du personnel de la RATP, toutes catégories et services confondus.
Dans une lettre adressée au PDG de la RATP, et ancien Premier ministre Jean Castex, le syndicat a exprimé son désaccord suite à l’offre jugée insatisfaisante de 0,9 % d'augmentation salariale dans un contexte de forte inflation et qui plus est, à l'approche des JO.
Les revendications de la CGT incluent une augmentation salariale de 50 points d'indice pour tous, une indexation sur l'inflation et des négociations pour une semaine de travail de 32 heures.
Ces demandes font suite à des critiques de la présidente de la région Île-de-France et d'Île-de-France Mobilités, Valérie Pécresse, concernant la ponctualité des transports parisiens, mais aussi après que la maire de Paris, Anne Hidalgo, se soit exprimée lors de l'émission Télématin. Elle affirmait qu'il y avait des améliorations, mais qu'il restait du travail à accomplir pour améliorer les conditions de transport pendant cette période clé des Jeux olympiques.
En parallèle, la RATP fait face à des défis de recrutement et d'absentéisme, qui ont affecté la ponctualité des services ces dernières années. Une campagne de recrutement ambitieuse a été lancée, visant 5 300 embauches en 2024, après 6 600 en 2023. De plus, la RATP a intensifié les contrôles des arrêts maladie et a recruté quatre médecins pour cette tâche, avec plus d'une centaine de licenciements suite à la découverte de faux arrêts maladie.
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