Prendre les transports en commun réduirait les risques de diabète
Prendre les transports en commun réduirait les risques de souffrir de surpoids, de diabète et d'hypertension, selon une étude japonaise réalisée à Osaka (Japon) sur un échantillon de 5.900 personnes âgées de 49 à 54 ans.
Présentée à la conférence annuelle de l'American Heart Association à Orlando (Floride) dimanche 8, cette étude démontre que les trajets à pied effectués pour prendre les transports en commun sont meilleurs pour la santé que de se rendre sur son lieu de travail en voiture, en vélo ou même en marchant (se rendre directement à pied au travail signifiant en effet qu'il s'agit d'une courte distance).
Tenant compte de l'âge, du sexe et de la consommation de tabac des sujets, les chercheurs ont suivi des personnes allant au travail en transports en commun, à pied et en voiture. Ces derniers ont conclu que les groupes se déplaçant en transports en commun réduisaient leur risque de souffrir d'hypertension de 27%, de diabète de 34% et enfin, de surpoids de 44%.
"S'il faut plus de vingt minutes pour se rendre au travail en marchant ou avec une bicyclette, de nombreuses personnes prennent les transports en commun ou leur voiture au Japon", a déclaré le Dr Hisako Tsuji, directrice du Centre des services de santé de Moriguchi à Osaka. "Le public devrait envisager de prendre les transports en commun au lieu de la voiture dans le cadre d'un exercice physique régulier".
Le Dr Hisako Tsuji a cependant précisé que le fait que les sujets soient tous Japonais (et d'une classe d'âge très limitée, de 49 à 54 ans) limite la portée de cette étude, ces derniers souffrant par exemple moins de surpoids que les Américains ou les Européens. "L'activité physique pourrait être plus efficace pour réduire le diabète parmi les Japonais que chez les populations occidentales".
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.