Agrément de France-Soir, une censure politique. France-Soir fait appel au Conseil d'Etat de la décision du tribunal administratif. La « Vérité est en marche et rien ne l’arrêtera »
Ce 16 aout 2024, le tribunal administratif de Paris, saisi par France-Soir en référé, n'a pas suspendu la décision du ministère de la Culture de ne pas renouveler l'agrément de France-Soir. Le certificat d'information politique et générale qui permet aux lecteurs donateurs du média de bénéficier de la possibilité d’effectuer des dons défiscalisés. Le motif du non-renouvellement de l’agrément est que France-Soir ne présenterait pas un caractère d'intérêt général et pourrait même « être dangereux pour la santé des Français. » !
Tout d’abord, la rédaction de France-Soir tient à remercier ses nombreux lecteurs des témoignages de soutien face à cette décision de censure politisée qui vise avant tout à tuer France-Soir, à effacer un média qui a porté une voix critique en faisant avant tout confiance au lecteur. La vision du journalisme de France-Soir étant avant tout de vous apporter les éléments factuels et de vous faire confiance, de faire confiance à votre esprit critique. Cette approche du journalisme, en une vision moderne, a été consacrée par un certain nombre d'analystes qui estiment que la plupart des médias mainstream risquent de disparaître rapidement. En effet, le journalisme citoyen, qui désintermédie le métier du journaliste traditionnel, va sûrement les « dépasser » dans les cinq prochaines années.
Chez France-Soir, notre vision du journalisme est conforme à la charte de Munich en respect du droit fondamental du lecteur qui consacre la liberté d'expression et au droit à l'information. Nous l'avons fait quoi qu'il nous en coûte, c'est-à-dire au risque de perdre notre agrément, au risque de ne pas nous conformer à un narratif officiel, dès lors que nous avons des éléments suffisamment factuels pour contredire et bien sûr l'écrire, parce que c'est une responsabilité d'écrire.
La décision du ministère de la Culture s’est fondée sur une note non signée, de la Direction Générale de la Santé, dont Grégory Emery s’est déclaré être l’auteur. En se basant sur 13 articles, soit 0.6 % sur les 2048 publiés dans la période, le DGS évalue que la tonalité des articles de France-Soir vise à diffuser « de fausses informations sur la dangerosité des vaccins, leur non-efficacité ou leurs couts pour la société. » Il est quand même incroyablement disproportionné de censurer l'agrément d'un média sur la base de 0.6 % de sa production. France-Soir ce n'est pas que des enquêtes scientifiques journalistiques ! A travers ce motif c'est donc bien un média tout entier que l'on cherche à faire taire.
De plus, dans sa note, le DGS mentionne l’étude frauduleuse Pradelle Lega qui établit qu’il pourrait y avoir 17 000 décès de la prise de l’hydroxychloroquine. Sans précaution aucune, le DGS cite cette étude, alors qu’elle faisait une note d’avertissement de l’éditeur qui alertait des nombreuses critiques. France-Soir a été informé la semaine passée que cette étude allait être rétractée de manière imminente, la consacrant au rang de la plus grande fraude française sur un traitement.
Le DGS aura donc contribué lui-même à désinformer la Commission paritaire des agences de presse et publications et du ministère de la Culture !
Un média en danger de mort économique
France-Soir est en conséquence en danger de mort économique et a donc dû procéder à des licenciements ou au non-renouvellement de contrats à durée déterminée. France-Soir a décidé de faire appel de cette décision en saisissant le Conseil d'état. Il est aussi important de rappeler à tous que la décision du tribunal administratif en référé ne laisse en rien préjuger de la décision au fond.
Avec les RKI files en Allemagne, les enquêtes au Sénat américain, les procèdures au Japon et dans bien d'autres pays, il est évident que « la vérité est en marche, rien ne l’arrêtera. »
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