La gendarme, compagne d'un proche d'Amedy Coulibaly, révoquée
L'affaire avait fait grand bruit suite aux attentats de janvier à Paris. Une gendarme en poste au fort de Rosny-sous-Bois (Seine-Saint-Denis), était soupçonnée d'avoir apporté, notamment, des lettres à son compagnon, un proche d'Amedy Coulibaly (responsable de la prise d'otage de l'Hyper Cacher) qui était écroué depuis la fin janvier. Elle a finalement été révoquée par sa hiérarchie
C'est ce qu'a indiqué mardi 29 la gendarmerie nationale confirmant une information de RTL. "Un conseil d'enquête a conduit à la radiation des cadres de l'adjudante (l'équivalent militaire de la révocation pour les fonctionnaires, NDLR)", a expliqué la gendarmerie, ajoutant que "cette décision lui a été notifiée le 21 septembre dernier". La jeune femme avait déjà été suspendue en février dernier et elle dispose désormais de deux mois pour exercer un recours à cette révocation.
Son compagnon, Amar Ramadi, est un homme présumé proche d'Amedy Coulibaly, dont le téléphone avait "borné" près du preneur d'otages au moment des faits, ainsi que l'avait révélé le Canard enchainé. L'hebdomadaire avait aussi révélé que cet homme avait pu entrer dans la caserne de Rosny et que sa compagne gendarme s'était convertie à l'islam il y a quelques années.
Au cours d'une interview sur TF1, la jeune femme avait confirmé que son compagnon et le terroriste se connaissaient. Amar R. lui aurait en effet avoué avoir connu Amedy Coulibaly "à Villepinte". "On se voyait amicalement, on parlait de tout et de rien", lui aurait affirmé son ami, niant avoir aidé l'auteur de l'attaque de l'Hyper Cacher.
Le 8 janvier, Amédy Coulibaly a tué une policière et blessé un agent municipal à Montrouge, au sud de Paris, avant de prendre en otages, le lendemain, les clients et employés d'un supermarché cacher de Paris. Il a tué quatre d'entre eux et a été abattu dans l'assaut donné par la police.
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