Cerf abattu dans un jardin : les anti-chasse et le maire furieux, les chasseurs répondent (vidéo)

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La rédaction de FranceSoir.fr
Publié le 25 octobre 2017 - 17:18
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Un cerf
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Les chasseur font valoir que le cerf "aux abois" représentait un risque pour les habitants.
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Plusieurs jours après qu'un cerf a été abattu par des chasseurs à courre dans un jardin privé de La Croix-Saint-Ouen (Oise), la polémique ne désenfle pas. Vidéo à l'appuie, les anti-chasse affirment qu'il n'était pas nécessaire de tuer l'animal. Les chasseurs rétorquent que cela était justifié par un impératif de sécurité.

La polémique se poursuivait ce mercredi 25 quant à la mort d'un cerf, samedi à La Croix-Saint-Ouen (Oise), abattu par des chasseurs à courre alors qu'il s'était réfugié dans un jardin. De nombreux anti-chasse ont dénoncé une atteinte à la propriété privé mais aussi une forme de cruauté de la part de chasseurs qui auraient pu laisser l'animal s'enfuir selon eux.

Dans certains cas, les chasseurs peuvent pénétrer dans une propriété privée pour achever un animal en vertu de leur "droit de suite". Toutefois, cet argument est balayé par leurs opposants, vidéo à l'appui. Celle diffusée par le groupe Anymal montre en effet le cerf sauter par dessus des haies, ce qui laisse entendre que l'animal n'était pas condamné.

Il s'est ensuite allongé dans la descente d'un garage où il a été abattu. On entend également sur la vidéo un gendarme assurer que la propriétaire -absente mais contactée par téléphone- a donné son accord. Contactée par France 3, elle reconnaît avoir été prévenue, mais réfute avoir accepté que l'animal soit tué.

Pour les opposants à la vénerie, les chasseurs ont donc outrepassé les règles. Le maire (LR) de la ville, Jean Desessart, a également fait part de son mécontentement, rappelant que plusieurs arrêtés municipaux interdisent la pratique de la chasse à courre dans sa ville. Il compte écrire au procureur et au préfet pour demander l'ouverture d'une enquête.

Du côté des chasseurs, outre le droit de suite, on évoque la nécessité d'un acte "de sécurité publique demandé par la gendarmerie", un cerf pouvant être dangereux. L'accord de la propriétaire ne serait donc là plus nécessaire. Alain Drach, maître de l'équipage impliqué, assure qu'il ne s'agissait donc pas d'un acte de chasse. Pendant une heure, ils ont en effet tenté de faire fuir l'animal avant qu'il soit décidé de l'abattre. Une enquête a été ouverte par la Société de vénerie.

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