Bill Gates soutient la viande synthétique pour sauver la planète

Comment éviter un désastre climatique ? Pour Bill Gates, cela passe par la généralisation de la consommation de viandes synthétiques.

La production de viande pointée du doigt car trop polluante

En plus de la nécessité de se tourner vers des énergies vertes ou de diminuer les émissions de gaz à effet de serre,  pour le fondateur de Microsoft,  il faut passer  à la viande de bœuf 100% synthétique. Selon lui, c’est aux consommateurs de s'habituer au goût de cette viande artificielle, pour sauver la planète.

Mais pourquoi devrions-nous complètement éliminer la consommation de vraie viande?  Selon Bill Gates, la viande représente aujourd’hui l’un des principaux facteurs du réchauffement climatique. Les élevages intensifs poussent à la déforestation, et participent aussi à une forte production de méthane, un gaz qui favorise l’effet de serre.
Les défenseurs de l’agriculture soutiennent au contraire qu'elle est aussi source de transformation, et qu’elle pourrait occuper un rôle clé dans la transformation vers un système alimentaire plus durable.
Mais pour Bill Gates, l'innovation en alimentation passe par la viande synthétique, “respectueuse de la planète, peu coûteuse, et reproductible à grande échelle”.

Le décollage définitif de la fausse viande?

Pour l'instant, les alternatives végétales à la viande ne représentent que 1% de la viande consommée dans le monde aujourd’hui et sont encore plus coûteuses à produire que de la viande classique. Mais les technologies pourraient aider à rendre cette viande plus accessible.  Pour arriver à cela, Gates investit dans différentes start-ups qui proposent des alternatives végétales à travers Le Breakthrough Energy Ventures.
Le contexte est plutôt en faveur de cette transition: l’épidémie de Covid 19 implique des évolutions dans l’alimentation, mais aussi des contaminations dans les abattoirs, et cela a favorisé l’industrie des viandes synthétiques .
Malgré cela, les détracteurs considèrent la viande de substitution comme une contradiction, et proposent plutôt de réajuster la consommation de vraie viande à nos besoins réels.