Pauvreté en France, le gouvernement dévoile de nouvelles aides destinés aux plus précaires
Le gouvernement a dévoilé de nouvelles mesures pour venir en aide aux plus fragiles, un plan pensé aussi pour atténuer les effets de la crise qui devrait durer encore de longs mois.
C’est avec une semaine de retard, que le Premier Ministre Jean Castex a détaillé, ce samedi 24 octobre, un nouveau pan du plan anti-pauvreté du gouvernement. Le gouvernement a donc présenté ces aides, destinées aux plus précaires , tout en reconnaissant que la situation risquait de se dégrader dans les semaines et les mois à venir.
Répondre à l’urgence des plus précaires, une ambition assumée
Sur le territoire, les sommes distribués avec le RSA progressent de 10 %, les demandes d’aides alimentaires connaissent une augmentation sans précédent (de + 30 à + 40 %), … Lutter contre la paupérisation de la population est donc devenu un enjeu essentiel pour le gouvernement.
Evaluées à 1.8 milliard d’euros, ces aides s’ajoutent à celles déjà accordées pendant le confinement (1.5 milliard d’euros) et aux sommes affectées à cette lutte contre la pauvreté du plan de relance (6 milliards d’euros).
On retrouve donc les pistes déjà évoquées et annoncées dans la présentation de Jean caste :
- 150 € par foyer allocataire du RSA
- 100 € par enfant pour les allocataires de l’APL
- 150 € pour les jeunes de 18 à 25 ans, non étudiants et percevant l’APL, mais aussi pour les étudiants boursiers
- La garantie jeune (497 € par mois pendant un an) concernera 150.000 jeunes (contre 100.000 auparavant)
- La hausse du financement des « emplois aidés » dans les quartiers prioritaires de 45 à 80 %,
- 100 millions d’euros versés aux associations caritatives,
- Multiplication de l’offre de domiciliation pour les sans-abris, de 400 aujourd’hui à 700 points d’accueil
- ….
Voulant répondre à tous les enjeux liés à cette menace de paupérisation, le gouvernement reste cependant fidèle à ses engagements et à ses lignes directrices, en refusant d’augmenter les minima sociaux et/ou en modifiant les règles d’attribution de ces derniers. Alors que de nombreux parlementaires réclamaient ainsi, la possibilité pour les jeunes de percevoir le RSA, le gouvernement s’y refuse, préférant accorder des aides ponctuelles pour aider à surmonter la période.
Le 14 septembre dernier, Emmanuel Macron justifiait ce cap, que le gouvernement entend donc bien suivre.
« Plus on augmente de manière unilatérale tous nos minima sociaux et on ne les rabaisse jamais après, plus on rend difficile le retour à l’emploi. «
À LIRE AUSSI
L'article vous a plu ? Il a mobilisé notre rédaction qui ne vit que de vos dons.
L'information a un coût, d'autant plus que la concurrence des rédactions subventionnées impose un surcroît de rigueur et de professionnalisme.
Avec votre soutien, France-Soir continuera à proposer ses articles gratuitement car nous pensons que tout le monde doit avoir accès à une information libre et indépendante pour se forger sa propre opinion.
Vous êtes la condition sine qua non à notre existence, soutenez-nous pour que France-Soir demeure le média français qui fait s’exprimer les plus légitimes.
Si vous le pouvez, soutenez-nous mensuellement, à partir de seulement 1€. Votre impact en faveur d’une presse libre n’en sera que plus fort. Merci.