Le télétravail n’est plus un choix, mais doit devenir la norme du quotidien des entreprises confinées
Adopter le télétravail c’est participer à l’effort collectif pour endiguer la progression de l’épidémie. C’est le message que souhaite faire passer le gouvernement, quitte à durcir le ton.
Depuis le début du confinement, Elisabeth Borne, Ministre du Travail, a multiplié les interventions pour inciter les entreprises à adopter le 100 % télétravail. Il en va, selon le Ministère, de l’efficacité du confinement. Le ton se durcit de jour en jour, et les incitations sont devenues des obligations. Le télétravail à 100 % est devenu la règle absolue, et lorsque cela est possible, les entreprises doivent l’appliquer, malgré leurs craintes d’une baisse de productivité ou contre les demandes de leurs salariés, qui demandent majoritairement un télétravail partiel (3 ou 4 jours à a maison et 1-2 jour(s) en entreprise).
Le télétravail n’est plus un choix mais doit devenir la règle pour tous
Elisabeth Borne a donc passé la semaine passée à expliquer la nécessité de ce télétravail strict aux dirigeants d’entreprises et autres DRH. Au même moment, une étude soulignait, que seul un fonctionnaire sur 3 était en mesure de télétravailler, une proportion plus faible que lors du premier confinement. Fidèle à sa doctrine, la Ministre a appelé à se mobiliser pour que la Fonction Publique ne reste pas le mauvais élève de ce confinement.
Vers des sanctions pour les entreprises récalcitrantes
Après la pédagogie et la concertation, la Ministre du Travail entend bien passer à la vitesse supérieure et a donc déjà annoncé, qu’à partir de ce lundi 09 novembre, ses services allaient se montrer bien plus exigeants.
"Le cas échéant, on fera des contrôles. Et si certains ne comprennent pas, on sera amenés à mettre des sanctions"
Alors que les autorités publiques laissent entendre que les premiers effets positifs du confinement commencent à se faire sentir, Elisabeth Borne insiste encore plus fortement sur le caractère limité de ce télétravail, en soulignant que si toutes les entreprises « jouent le jeu », alors le confinement sera plus court…
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