L'Arménie marque le 100e anniversaire du génocide, François Hollande à Erevan
L'Arménie marque ce vendredi le centième anniversaire du début du premier génocide du XXe siècle au cours duquel un million et demi d'Arméniens ont été massacrés, affamés et déportés entre 1915 et 1917 par un empire ottoman aux abois.
Les victimes du génocide sont d'ailleurs toutes des saints aux yeux de l'Eglise chrétienne arménienne qui s'est livrée à une canonisation "des martyrs du génocide donne un nouveau souffle de vie, grâce et bénédiction à notre vie nationale et ecclésiastique" jeudi 23 avril.
Des centaines de milliers de personnes sont attendues ce vendredi à Erevan la capitale arménienne, pour une cérémonie commémorative au Mémorial des victimes du génocide arménien. Parmi les invités de marque, François Hollande et Vladimir Poutine dont les pays font partie de la vingtaine d'Etat qui reconnaît officiellement le génocide arménien.
L'Allemagne, par la voix de son président Joachim Gauck, a reconnu jeudi soir pour la première fois le génocide arménien, soulignant sa "coresponsabilité" dans ce crime attribué à son allié ottoman pendant la Première guerre mondiale.
A deux jours de la date anniversaire, le Parlement autrichien a quant à lui observé mercredi une minute de silence pour marquer ce génocide, une première dans ce pays, également allié à l'Empire ottoman lors de la Première guerre mondiale
Des initiatives qui n'ont pas du tout été appréciées par le gouvernent turc qui ne reconnait toujours pas le génocide et estime pour sa part que pendant cette période "300.000 à 500.000 Arméniens et autant de Turcs ont trouvé la mort" à cause de la guerre civile et de la famine. La Turquie a par ailleurs rappelé son ambassadeur en Autriche.
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