Etats-Unis : point de non-retour ?

Auteur(s)
Elisabeth Dancet pour FranceSoir
Publié le 05 février 2021 - 17:47
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Biden inauguration
Crédits
WSJ
Investiture de Joe Biden
WSJ

La gouvernance américaine à coups d’ordres exécutifs a pris une tournure chaotique, une fois consommés les adieux de Trump et l’inauguration de Biden le 20 janvier dernier. Cette cérémonie symbolisait tout sauf la victoire d’une nouvelle équipe pour conduire le pays. Etaient présents durant cette cérémonie : les gardes nationaux (très nombreux), les services de sécurité (idem), les membres de "l'État profond" de Washington D.C. et les médias dominants accrédités. Autrement dit, le peuple n'y était pas ! Regardez les images des inaugurations précédentes (Trump, Obama, Clinton, Reagan…) et vous constaterez que cet événement avait quelque chose de vraiment bizarre, avec ces trottoirs et ces rues vides, les hautes clôtures encerclant les bâtiments, l’absence de public, ces drapeaux évoquant un cimetière et quelques centaines de participants masqués. 

Récapitulons les faits connus à ce jour pour faire avancer la réflexion sur ce qui constitue un tournant historique pour les États-Unis et pour le monde libre en général :

Les fraudes enregistrées durant l’élection du 3 novembre sont nombreuses et avérées et font définitivement basculer le résultat du côté de Trump. Autrement dit Trump a gagné démocratiquement un second mandat, et il a gagné largement. Relisez pour cela les articles publiés dans France Soir depuis la mi-novembre. Pour mémoire, ces fraudes sont de trois catégories :

• Les fraudes « classiques » : votes de morts, de personnes n’habitant pas dans l’État, votes sans pièce d’identité, votes comptés plusieurs fois etc.

• Les faux bulletins de votes : les votes par correspondance se sont multipliés durant ces élections grâce à la fameuse crise covid arrivée fort à propos. De nombreux faux bulletins enregistrés dans les États-clés, livrés en masse par valise ou par camion dans les bureaux de vote, sans signature et sans vérification,

• Les fraudes les plus sérieuses et avec les conséquences les plus graves sont dues aux manipulations des machines de vote Dominion présentes dans tous les États-clés. Les algorithmes utilisés (attribution d’une fraction à chaque bulletin pour faire basculer le vote en faveur de Biden, par ex. un facteur de 1,13 à Biden et de 0,87 à Trump) dans les comtés spécifiquement choisis pour truquer l’élection, se sont révélés insuffisants pour faire basculer l’élection dans le sens voulu par "l’État profond". Il a fallu arrêter de compter à 11h le soir du 3 novembre, car Trump gagnait trop largement, et changer les algorithmes pour envoyer durant la nuit des paquets de faux votes, via des serveurs à distance (Italie, Allemagne, Chine). Là aussi je vous renvoie aux articles précédents publiés dans France Soir, ainsi qu’aux sites et médias américains autonomes ayant publié leurs analyses des résultats. Saluons les nombreux indépendants, experts en analyse de données, spécialistes de cyberguerre et informaticiens chevronnés qui ont démontré, preuves à l’appui, la cyber manipulation à l’œuvre durant ces élections présidentielles. Ils sont nombreux à avoir travaillé d’arrache-pied et gratuitement pour faire éclater la vérité du vote, fondation de toute démocratie. Toutes les preuves de ces manipulations (montant des transactions, timing des transferts, changements des votes et de leur quantité, valeur des fractions etc.) et de l’intervention d’États étrangers dans les élections américaines sont aujourd’hui entre les mains des équipes légales de Trump et du haut commandement militaire des États-Unis. Le DNI [1] John Ratcliffe a publié une lettre officielle le 17 janvier dernier, confirmant que le PCC [2] est intervenu dans les élections américaines, ayant pris la main sur la société Dominion par holding interposée.

 

Nous sommes très nombreux à nous être posé la question : pourquoi les tribunaux dans leur immense majorité y compris jusqu’à la Cour suprême, ne se sont-ils pas saisis des plaintes déposées en novembre et décembre sur ces fraudes massives ?

La réponse tient en deux mots : corruption et chantage. Certains juges sont corrompus, largement payés par BigTech et par l’un ou l’autre parti (là aussi les preuves existent), et ont intérêt à aller dans le sens de ce pourquoi on les paie. L’affaire Epstein [3] a révélé l’ampleur des réseaux pédo-criminels, ainsi que l’utilisation du chantage et de la compromission pour contrôler aussi bien les politiciens que les médias, juges ou procureurs impliqués dans ces réseaux. Le chantage est utilisé pour leur faire peur et les réduire au silence, menaçant leur vie, leur famille et leur réputation. Jeffrey Epstein a servi d’intermédiaire à John Roberts, juge en chef de la Cour suprême, pour l’adoption de ses deux enfants. Y a-t-il eu un échange de services entre Roberts et Epstein ? Existe-t-il des vidéos compromettantes du juge en chef permettant d’acheter son silence ? Deux sources indépendantes l’affirment. Epstein était spécialiste de ce procédé et servait de « fournisseur » de mineurs des deux sexes aux élites politiques, personnalités médiatiques et hommes d’affaires qui fréquentaient son île. Il filmait systématiquement ses « hôtes » dans leurs ébats et possédait un carnet d’adresses impressionnant, ce qui peut expliquer son pseudo-suicide ? Les procès à venir nous le diront, mais on comprend mieux pourquoi les dépôts de plaintes ont été classés sans suite.

Autre question clé qui concerne directement le nouveau « pseudo » président : pourquoi les médias dominants ont-ils étouffé l’affaire Biden alors que le FBI enquête sur les finances de la famille Biden depuis Octobre 2018 ? Les sénateurs républicains Ron Johnson et Chuck Grassley ont publié un rapport [4] en septembre dernier, révélant des millions de dollars de transactions financières douteuses entre Hunter Biden et ses associés et des personnes étrangères, y compris l'épouse de l'ancien maire de Moscou et des hommes d’affaires liés au PCC. Ni les médias ni les réseaux sociaux n’ont relayé ces informations, - en fait Twitter a carrément censuré l’article du New York Post [5] révélant l’intervention de Joe Biden dans le deal passé par son fils Hunter avec Burisma, société d’énergie ukrainienne - alors que ces divulgations auraient pu faire basculer une fraction des électeurs de Biden du côté de Trump : pourquoi ?

Les BigTech pratiquent une censure de plus en plus systématique et décident unilatéralement de réduire au silence Trump et ses nombreux supporters - on peut estimer raisonnablement que près de 80 millions d’Américains ont voté pour lui - et de réécrire l’histoire à leur façon : pourquoi ? Pour servir quel objectif ?

En résumé, l’inauguration du 20 janvier était une mauvaise pièce de théâtre : le public a assisté en vidéo à l’inauguration d’un président soupçonné de corruption, blanchiment d’argent et trafic d’influence et d’un gouvernement illégitime.

Les mines sombres des anciens présidents durant la cérémonie, qu’il s’agisse des Clinton, Obama et des élites démocrates comme Bernie Sanders recroquevillé sur sa chaise, l’attestent. Plutôt qu’à une victoire, on a eu l’impression qu’ils assistaient à un enterrement… Le leur ? Toutes les personnes présentes à cette inauguration – du nouveau gouvernement aux membres du Congrès, en passant par les anciens présidents, savaient très bien que l’élection était truquée et qu’elles jouent à un jeu auquel elles ont déjà perdu. Les médias sociaux ont fait circuler la lettre lapidaire que Donald J. Trump aurait laissée sur le bureau ovale à destination de son successeur. Elle tient en cinq mots : « Joe, you know I won » [6]. Probablement oeuvre d'un plaisantin, elle reflète néanmoins l'opinion côté républicain.

Que va-t-il se passer maintenant ?

Le haut commandement de l’armée américaine qui a prêté serment de protéger la Constitution va-t-il laisser au pouvoir Joe Biden, après confirmation d’interférence étrangère dans les élections présidentielles ? Les difficultés en cours dans la « transition » avec le Pentagone semblent montrer que ce n’est pas leur intention. Le refus du Pentagone de transférer certaines informations clés sur le contrat de vente des F35 aux Émirats ou sur la distribution des vaccins [7] constitue un signe annonciateur. Le public ne sera pas informé du fonctionnement effectif suite à cette parodie de passation de pouvoir.

La grande majorité des Américains soutiennent les forces armées et ont foi en leur République ; ils souhaitent la loi et l’ordre et ne céderont pas à la violence. Ils prient pour voir éclater la vérité et la justice. S’ils ont lieu, les procès à venir seront impressionnants dans leurs révélations à la fois de l’ampleur et de la profondeur de la corruption et des agissements maléfiques de "l’État profond".

Dans les semaines à venir, au milieu du discours uniformisé des médias dominants, certains médias plus courageux [8] poursuivent leurs investigations et leurs enquêtes pour faire émerger la vérité.

[1] Director of National Intelligence
[2] Parti Communiste Chinois
[3] L’affaire Epstein de Dylan Howard - Ed. Le jardin des livres
[4] https://www.hsgac.senate.gov/media/majority-media/johnson-grassley-release-report-on-conflicts-of-interest-investigation
[5] https://nypost.com/2020/10/14/email-reveals-how-hunter-biden-introduced-ukrainian-biz-man-to-dad/
[6] « Joe, tu sais que j’ai gagné. »
[7] https://www.businessinsider.fr/us/trump-pentagon-kept-critical-information-from-biden-transition-team-2021-1
[8] https://time.com/5936036/secret-2020-election-campaign/

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