Présidentielle 2017 : Jean-Luc Mélenchon s'est dit prêt à être candidat
L'élection présidentielle sera sans doute le prochain grand combat de Jean-Luc Mélenchon. Alors que le congrès du Parti de gauche (PG) se poursuit ce dimanche, le co-fondateur du Parti de gauche a laissé entendre lors d'un discours qu'il souhaitait être candidat à la présidentielle de 2017.
"J'ai dis que c'était mon dernier discours de fin de congrès du PG. Soit on m'aura donné une autre tâche, soit je serai président de la République", a-t-il déclaré avant d'ajouter sur un ton ironique: "il faudrait que comme les autres je prenne un air distrait et peut-être même effarouché lorsqu'on me parle de 2017. Je devrais, la mine grave, dire: +j'attends que mes amis m'en supplient ou bien que l'inspiration me vienne+".
Si l'ex-candidat du Front de fauche à la présidentielle de 2012 place tout doucement ses pions pour 2017, il a reconnu que certaines choses avaient évolué depuis l'élection de François Hollande à la tête du pays. "J'observe que dans la prise de conscience écologiste, beaucoup de progrès ont été faits, y compris dans nos rangs au Front de gauche. Il faut capitaliser tout ça", a-t-il lancé tout en expliquant le fond de son projet: "l'humain d'abord". "Comme vous me voyez, je suis et je ne changerai pas. Le Parti de gauche ne fait pas de compromis pourri avec le système", a-t-il promis devant une salle acquise."Il n'y a pas d'autre chemin que d'ouvrir une voie alternative claire, franche, devant le peuple français. Je ne céderai jamais à aucune combine, à aucun arrangement, vous pouvez avoir confiance", a-t-il ajouté.
Au cours de son allocution, Jean-Luc Mélenchon s'est également exprimé sur le référendum en Grèce et a appelé la France à empêcher l'expulsion du pays de la zone euro, quel que soit le résultat du référendum."Que ce soit +oui+ ou que ce soit +non+ en Grèce, la France doit empêcher l'expulsion de la Grèce de l'Union européenne et de la zone euro, c'est-à-dire doit reformuler les conditions de survie à l'intérieur de ces deux entités qui permettent à la Grèce de vivre", a-t-il notamment déclaré.
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