Présidence de l'UMP : le parti porte plainte après des "cyber-attaques" lors du vote électronique
Les quelque 270.000 adhérents de l'UMP sont appelés à élire leur président –Nicolas Sarkozy, Bruno Le Maire ou Hervé Mariton-, lors d'un vote électronique qui s'est ouvert vendredi à 20h et se clôturera ce samedi à 20h. Un vote qui, dès vendredi soir, a été perturbé par des "cyber-attaques" du site du parti.
"Le vote se déroule de façon satisfaisante, même si nous sommes victimes de cyber-attaques depuis le début du vote", a ainsi expliqué Luc Chatel, le secrétaire général du parti, samedi matin sur France Info.
"Nous savions que nous allions être attaqués. Le site internet de l'UMP a été victime d'attaques depuis plusieurs jours, comme si ceux qui nous veulent du mal nous testaient. Cela a un peu ralenti le vote, mais les choses ont repris", a-t-il ajouté.
Le secrétaire général de l'UMP a précisé qu'"il y a eu plusieurs tentatives de piratage, qui sont manifestement organisées. Ce n'est pas de l'amateurisme. C'est du lourd".
"Cela nous a amené à déposer plainte cette nuit auprès du commissariat du 15e arrondissement. Et les services de police en charge des cyber-attaques enquêtent déjà", a conclu Luc Chatel.
La Haute Autorité de l'UMP chargée de surveiller ce scrutin avait en effet, dans un communiqué vendredi à 22h30, "constaté une attaque extérieure. Il s'agit de l'un des risques anticipés et les dispositions prévues ont été mises en oeuvre. Cela a pu, cependant, avoir pour effet de ralentir l'accès au site du vote".
Mais tout est rentré dans l'ordre dans la nuit et, dans un nouveau point à 6h30 ce samedi, la même Haute Autorité affirmait n'avoir "constaté aucune attaque ou anomalie significative" depuis son alerte de 22h30.
"Dès 20h30, 30 minutes après l'ouverture du scrutin, la Haute Autorité enregistrait déjà près de 8.000 votants" et, à 6h30 ce samedi, elle affirmait "avoir enregistré plus de 35.000 votes".
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