Présidence de l'UMP : tout savoir sur l'élection
Qui vote?
La possibilité de voter pour la désignation du nouveau président de l'UMP est réservée aux adhérents du parti "à jour de cotisation au 31 décembre ou au 30 juin précédant le scrutin", soit au 31 décembre 2013 ou au 30 juin 2014, explique le règlement intérieur du parti. Au total, 268.341 personnes répondent à ce critère et pourront donc se prononcer pour l'un ou l'autre des trois candidats en lice que sont Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire.
La campagne
La campagne a démarré officiellement le 15 octobre, lorsque la Haute Autorité de l'UMP a publié la liste des candidats. Dans les faits, la course a plutôt été lancée début septembre puisque Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire ont dû fournir avant le 30 septembre leurs parrainages (au minimum 2.681 adhérents et 13 parlementaires). Elle s'arrêtera le jeudi 27 novembre à minuit, soit la veille de l'ouverture du scrutin.
Le vote et les résultats
Le corps électoral des 268.341 électeurs est appelé à s'exprimer par vote électronique du vendredi 28 novembre à 20h au samedi 29 novembre à 20h. S'il devait y avoir un second tour, il est prévu qu'il se déroule du vendredi 5 décembre 20h au samedi 6 décembre 20h.
En plus des moyens de connexion à Internet "personnels", des ordinateurs doivent être mis à disposition des votants dans des lieux choisis par les fédérations départementales UMP et validés par la Haute Autorité.
Les résultats seront annoncés entre 20h30 et 20h45 samedi 29 novembre par Anne Levade, présidente de la Haute Autorité du parti. Luc Chatel, actuel secrétaire général de l'UMP, doit ensuite prendre la parole.
Combien ça va coûter?
Selon différentes sources, l'UMP aurait provisionné de 300.000 à 350.000 euros pour ce vote. Le scrutin électronique permet ainsi de réaliser de substantielles économies par rapport à une élection "papier": celle de 2012 avait ainsi coûté un million d'euros.
De plus, alors que les candidats avaient reçu 50.000 euros pour mener leur campagne en 2012, cette année Hervé Mariton, Nicolas Sarkozy et Bruno Le Maire ont dû compter sur les seules ressources de leurs micro-partis respectifs.
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