Pour Nicolas Dupont-Aignan, "participer à une primaire, en tant que président de la République, c'est pathétique"

Le président du parti Debout la France, défenseur du "Brexit", était l'invité de France Info ce lundi. Il en a profité notamment pour s'exprimer sur le climat social et l'annonce politique du week-end: la confirmation de la tenue d'une primaire à gauche.

Sur le référendum du "Brexit"

"C'est une grande leçon de démocratie parce que le Premier ministre, David Cameron, s'est engagé à respecter le vote des Britanniques".

Sur d'éventuelles barrières douanières si le Royaume-Uni sort de l'UE: "Que je sache, M. Macron ne fait rien contre la Chine, alors pourquoi la Grande-Bretagne serait pénalisée?"

"On ne peut pas continuer à subir une organisation qui, à ce point, affaiblit l'Europe et détruit nos Nations." 

A propos du contrôle des frontières: "Coopérons, mais à peu de pays, pas à 28. A 28, cela ne peut pas marcher"

 

Sur les débordements des manifestations contre la loi Travail

"Il y a beaucoup de manipulations (...) des policiers ont l'ordre de ne pas intervenir". 

"Je ne comprends pas pourquoi on veut arrêter les manifestants qui sont pacifistes et pas les casseurs. Je demande au gouvernement de prendre les mesures pour arrêter les casseurs."

 

Sur l'annonce de la primaire à gauche

"Participer à une primaire, en tant que président de la République, c'est pathétique"

"Le Parti socialiste ne croit même pas au président de la République comme candidat (…) C'est un abaissement de la fonction présidentielle sans précédent".

 

Sur son positionnement politique

"Soit on continue avec des incompétents qui ont ruiné la France depuis 20 ans, socialistes, républicains, soit on va au Front national. Toute mon action comme gaulliste social, c'est de proposer aux Français justement l'alternative qui manque". 

"Si j'étais Américain, je ne voterais sûrement pas pour Mme Hillary Clinton".